"Un économiste est quelqu'un qui voit fonctionner les choses en pratique et se demande si elles pourraient fonctionner en théorie" - Stephen M. GOLDFELD
"L’inflation est toujours un phénomène monétaire" - Milton FRIEDMAN
"L'inégalité est le résultat de la compétition entre technologies et éducation" - Jan TINBERGEN
"La confiance est une institution invisible qui régit le développement économique" - Kenneth ARROW
"Les gouvernements ont une vision très sommaire de l’économie. Si ça bouge, ajoute des taxes. Si ça bouge toujours, impose des lois. Si ça s’arrête de bouger, donne des subventions" - Ronald REAGAN
"Dans une crise, la seule chose prévisible, c’est l’incertitude qui suit " - Isabelle LUSCHEVICI
"L’économie se venge toujours" - Raymond BARRE
"Vous ne pouvez pas taxer les gens quand ils gagnent de l'argent, quand ils en dépensent, et quand ils épargnent" - Maurice ALLAIS
"Un économiste est quelqu’un qui expose l’évidence en termes incompréhensibles" - Alfred KNOPFT
"L’inflation est comme l’alcoolisme. Lorsqu’un homme se livre à une beuverie, le soir même cela lui fait du bien. Ce n’est que le lendemain qu’il se sent mal" - Milton FRIEDMAN
19 juin 2017
La finance moderne est une notion parfois décriée, souvent méconnue et largement caricaturée. Certains discours tendent à vouloir s'affranchir du système financier, lui attribuant l'ensemble des maux dont souffrent les sociétés modernes. Or, il s'avère que la finance est un des éléments central du système économique capitaliste, qui permet notamment de financer des projets d'investissement créateurs de richesses. Dans ce cadre, il convient de revenir sur un certain nombre de notions et de mécanismes inhérents à la sphère financière.
Le bulletin économique présente tout d'abord (1) l'intérêt de se doter d'un système financier et (2) en quoi ce dernier est absolument nécessaire à la croissance économique ; ensuite, il présente (3) les différents instruments sur les marchés financiers ainsi que (4) les grands types de finance et (5) de marchés financiers.
12 juin 2017
En France, les deux principaux vecteurs de la redistribution pour diminuer les inégalités de revenus, sont la fiscalité et les prestations sociales. Ils constituent les canaux les plus connus et les plus visibles de la politique de redistribution du pays. Toutefois, il convient de préciser qu'il existe d'autres moyens d'action, moins connus et moins visibles, à la disposition des pouvoirs publics français afin de mettre en œuvre leur politique de redistribution.
Le bulletin économique analyse les politiques de redistribution des revenus développées en France selon leur nature, à savoir (1) visibles, (2) peu visibles, (3) anti-redistributives, (4) flous et (5) opaques.
5 juin 2017
Le revenu pouvant être consommé ou épargné, dans sa vision traditionnelle, il renvoie donc à ce qu'un agent économique peut consommer, au cours d'une période donnée, sans s'appauvrir, c'est-à-dire sans entamer la valeur de son patrimoine : le revenu est donc un "flux" alors que le patrimoine est un "stock". Dans ce cadre, la répartition des revenus soulève ainsi la question des inégalités et des systèmes de redistribution permettant d'aboutir à une meilleure justice sociale.
Le bulletin économique présente et analyse (1) les différents principes de la redistribution, (2) ses différentes étapes, et enfin (3) ses différentes approches.
29 mai 2017
Le commerce international regroupe l'ensemble des échanges de marchandises entre des agents résidents sur des territoires économiques différents. Dans ce cadre, les théories du commerce international regroupent l'ensemble des outils théoriques visant à expliquer les échanges internationaux et forment ainsi le corpus théorique des économistes. L'objet de l'analyse du commerce international s'articule autour de trois questions clefs : Pourquoi les pays échangent-ils ? ; Quel pays échange quel produit ? ; et enfin Comment s'effectue l'échange ?.
Le bulletin économique présente successivement les principales théories du commerce international avec (1) le mercantilisme, (2) l'approche classique, (3) le protectionnisme éducateur, (4) l'approche néo-classique, et enfin (5) les nouvelles théories du commerce international.
22 mai 2017
Depuis le début du XIXème siècle, les échanges internationaux, d'abord de marchandises, puis également de services, ont considérablement évolué. En effet, ne concernant à l'origine essentiellement qu'un petit nombre de grandes puissances européennes, le commerce international s'est progressivement développé pour bénéficier actuellement à la quasi-totalité des pays du monde. Après des phases d'accélération ou de contraction, le commerce international contemporain bouscule les positions antérieures.
Le bulletin économique présente de façon chronologique l'évolution du commerce international et de ses caractéristiques depuis le début du XIXème siècle jusqu'à nos jours, soulignant ainsi des changements fondamentaux dans la structure, la nature et les acteurs des échanges commerciaux.
15 mai 2017
Née au tournant des années 1970, dans un contexte de changement de paradigme économique, l'Economie Politique Internationale constitue une discipline à la frontière entre la science économique, la science politique et les relations internationales. Elle cherche à répondre aux problématiques de l'économie internationale en intégrant les relations de pouvoir dans l'analyse.
Le bulletin économique (1) apportera une approche globale de l'économie politique internationale, puis (2) il s'intéressera à l'émergence et au développement de cette discipline, pour ensuite (3) se focaliser sur ses apports et sa portée, et finalement (4) présenter les principaux courants de pensée constitutifs de cette discipline.
1 mai 2017
Les négociations concernant le Partenariat Transatlantique sur le Commerce et l'Investissement (PTCI) sont davantage connues en France sous son appellation anglo-saxonne TAFTA (Trans Atlantic Free Trade Agreement). Bien que débutées en 2013, les négociations visant à instaurer un accord de libre-échange entre les Etats-Unis et l'Union Européenne sont toujours d'actualité. Malgré une ambition première visant à accroître le commerce bilatéral entre ces deux zones économiques, les négociations vont au-delà des aspects purement commerciaux. En effet, elles s'inscrivent également dans une stratégie liée à des enjeux géoéconomiques, notamment face à la montée en puissance des pays émergents, et notamment face à l'économie chinoise.
Le bulletin économique présente tout d'abord (1) le contexte dans lequel il convient de comprendre les négociations, ensuite il se focalise (2) sur les négociations portant sur les barrières au commerce stricto sensu, puis (3) sur les négociations sur d'autres sujets connexes, pour finalement s'intéresser (4) aux bénéfices économiques escomptés et (5) aux enjeux géoéconomiques sous-jacents.
24 avril 2017
La politique commerciale regroupe l'ensemble des mesures visant à agir sur la situation du commerce extérieur d'un pays, notamment par des actions sur les importations, les exportations et le taux de change. La situation du commerce extérieur renvoie quant à elle à la balance commerciale qui retrace les exportations apparaissant au crédit d'un pays, et les importations figurant au débit. La mondialisation et l'interconnexion induites des économies, ainsi que les négociations commerciales internationales modifient aussi les flux commerciaux. Dans ce cadre, deux visions principales s'opposent : le libre-échangisme et le protectionnisme. Sur le long terme, la politique commerciale internationale se caractérise par une succession de phases de libre-échange impulsant une accélération du commerce mondial, et des phases davantage protectionnistes induisant un ralentissement des échanges mondiaux. De façon plus contemporaine, l'essoufflement des négociations commerciales multilatérales incite les nations à s'orienter vers des accords bilatéraux pour poursuivre la libéralisation des échanges, et ce parallèlement à des velléités protectionnistes de plus en plus affirmées et tangibles.
Après avoir présenté (1) les instruments traditionnels dont dispose un pays pour sa politique commerciale, le bulletin économique s'intéresse (2) au débat théorique portant sur les deux principales modèle de pensée en matière de politique commerciale, puis (3) il développe une lecture historique des politiques commerciales au niveau mondial, avant finalement de se focaliser sur (4) la situation globale contemporaine et (5) le développement des accords bilatéraux et la montée des protectionnismes au détriment du multilatéralisme traditionnel de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC).
17 avril 2017
La crise économique actuelle dans les pays développés constitue en réalité une phase transitoire entre deux cycles : l'ancien qui se meurt et le nouveau qui se cherche. Le passage entre ces deux cycles marque un changement d'époque et l'incapacité de nombreuses économies développées à se réinventer et à s'adapter à la mondialisation et au basculement du monde vers les pays émergents. Toutefois, ce constat masque aussi une grande stagnation économique, bien plus profonde et préoccupante liée au manque de capacité d'innovations majeures, lesquelles entraineraient une nouvelle dynamique de création de richesses. Plusieurs éléments quantitatifs viennent effectivement accréditer cette idée. Parallèlement, d'autres aspects plus qualitatifs plaident en faveur d'un nouveau cycle d'innovation en gestation qui pourrait déboucher sur des avancées technologiques exponentielles dans les décennies à venir.
Le bulletin économique analyse d'une part, (1) les raisons du ralentissement des avancées technologiques ainsi que les implications en matière de stagnation économique et d'autre part, (2) plusieurs éléments basés sur des exemples pratiques laissant espérer qu'un nouveau cycle de croissance économique basé sur le progrès technique peut encore survenir dans les années à venir.
10 avril 2017
Le faible niveau de l'investissement est le principal élément qui bride le potentiel de croissance de la France. Même si ce phénomène n'est pas nouveau, il s'est amplifié avec le déclenchement de la crise globale et devient désormais particulièrement patente et préoccupant depuis maintenant près de cinq ans. Dans ce cadre, l'objectif principal de la France devrait être de soutenir ses entreprises privées, notamment en leur facilitant l'environnement dans lequel elle évoluent, et ce afin de les inciter à investir, et ainsi espérer enclencher une reprise globale de l'activité sur la durée, capable d'accroître la croissance économique, seule apte à faire diminuer le chômage de façon pérenne et répondre aux défis auxquels la France doit et devra faire face.
(1) Après avoir développé plusieurs éléments de compréhension concernant la notion d'investissement, le bulletin économique s'intéresse (2) au sous-investissement chronique de la France et en quoi ce dernier a atteint un niveau critique, puis (3) il se focalise sur les raisons faisant qu'il devient urgent de relancer l'investissement des entreprises en France, pour finalement (4) développer un raisonnement plus optimiste quant aux raisons d'espérer un rebond de l'investissement au cours des prochains trimestres.
3 avril 2017
Les concepts d'investissement et de progrès technique (innovation) sont fondamentaux pour appréhender des aspects plus globaux tels que la croissance et l'emploi. En effet, ces notions sont indissociables, et ce malgré les discours politiques qui tendent à vouloir s'en affranchir. A ce titre, et afin de souligner une fois de plus l'importance des investissements et du progrès technique sur la croissance, et donc sur les emplois, rappelons une citation économique célèbre de Helmut Schmidt (ancien chancelier allemand) qui disait : « Les profits d'aujourd'hui, sont les investissements de demain, et les emplois d'après-demain ».
Le bulletin économique souligne tout d'abord (1) les différents formes d'investissement existantes, puis (2) les déterminants de l'investissement et ses modes de financement. Ensuite, (3) il développe les notions de progrès technique et d'innovation, ainsi que leurs origines, leurs relations et leur typologie. Puis, (4) les liens entre ces différents aspects et la croissance sont mis en évidence, ainsi que (5) les liens avec le volume des emplois. Enfin, (6) l'ensemble des notions et des relations sont présentées de façon synthétique et schématique afin d'offrir une vision globale de ces aspects clefs de l'économie.
27 mars 2017
L'impact de l'immigration sur le marché du travail est un sujet récurrent, notamment en période de difficultés économiques et a fortiori en période électorale où ce thème devient un enjeu parfois majeur, tout du moins dans les pays concernés par les phénomènes migratoires. Au regard des aspects et des enjeux politiques, sociétaux, culturels et identitaires indéniables, mais aussi du fait des inquiétudes et des craintes que l'immigration peut par ailleurs légitimement susciter au sein des sociétés concernées, force est de constater que l'immigration est un thème (voire même LE thème) passionnel par excellence faisant qu'il devient très compliqué d'appréhender son traitement de façon raisonnée. Afin de tenter d'éviter cet écueil, l'analyse ci-dessous fait fi des éventuelles externalités politiques et sociétales (négatives ou positives) potentielles (escomptées ou fantasmées) à court, moyen ou long terme. En effet, elle se focalise exclusivement sur le marché du travail, sous le seul angle de la théorie économique au travers d'une approche purement mécaniste. Le but étant de s'efforcer de conserver une approche la plus "clinique" possible. Ainsi, après avoir défini les concepts utilisés afin de correctement circonscrire les termes du débat et ainsi tenter de le dépassionner autant que faire se peut, il ressort que si l'immigration a un impact sur le marché du travail, ses effets doivent être différenciés selon la situation des travailleurs concernés, selon l'horizon temporel considéré et selon le degré de flexibilité du marché du travail et l'intensité des contraintes législatives pouvant également influer sur le lien entre immigration et marché du travail.
Après un certain nombre d'explications visant à circonscrire les termes de l'analyse, et de précautions ayant pour but de rationnaliser autant que faire se peut un sujet éminemment passionnel, le bulletin économique effectue (1) un tour d'horizon sémantique et souligne certains éléments de compréhension ayant trait à la notion d'immigration, puis (2) il présente les termes et le fonctionnement théorique du marché du travail. Ensuite, (3) l'analyse se focalise sur les impacts des immigrés sur le marché du travail compte tenu des spécificités de cette population. Elle s'intéresse ensuite (4) aux diverses approches émergeants généralement concernant l'incidence des immigrés sur l'emploi des populations autochtones. Enfin, l'analyse tente de distinguer les effets économiques mécanistes de l'immigration sur le marché du travail (5) à court et moyen terme et (6) à plus long terme.
20 mars 2017
A un mois du premier tour des élections présidentielles en France, il paraît opportun d'effectuer le bilan économique du quinquennat écoulé dont la chronique pourrait s'intituler « L'économie se venge toujours », pour paraphraser l'économiste et ancien premier ministre français Raymond Barre. Toutefois, ne pouvant pas ici traiter de l'ensemble des aspects économiques et financiers, et afin d'éviter d'égrener une longue litanie de chiffres, l'analyse se bornera à apprécier le bilan économique de la majorité politique au pouvoir depuis 2012 en analysant les stratégies ayant présidé aux décisions de politique économique, pour ensuite se focaliser sur une dimension clef de l'action gouvernementale et ayant marqué cette mandature de son sceau : le chômage.
Le bulletin économique présentera tout d'abord (1) la stratégie économique globale initiale développée en France à partir de 2012, puis (2) le changement stratégique opéré à partir de 2014, et enfin (3) présentera les résultats finalement obtenus en matière de lutte contre le chômage.
13 mars 2017
L'Allemagne bénéficie actuellement de performances économiques très favorables qui font plus que jamais de ce pays la principale puissance économique d'Europe. Hormis des aspects conjoncturels parfois moins favorables, cette situation est surtout la résultante d'une stratégie économique de long terme venue répondre aux défis de la réunification allemande et de la mondialisation, permettant ainsi au pays de bénéficier du fruit des efforts passés.
Le bulletin économique présente dans un premier temps (1) les raisons ayant amené l'Allemagne à opter pour sa stratégie économique actuelle, puis (2) les détails de cette stratégie.
6 mars 2017
La globalisation économique renforce la sensibilité des économies nationales à la conjoncture économique et financière internationale. La multiplication des crises économiques et financières depuis les années 1980 montre une évolution dans la nature, les causes et les conséquences des crises. En effet, les facteurs de crise ne sont plus uniquement liés à des déséquilibres économiques, mais sont également consécutifs au fonctionnement des marchés financiers et à une intégration financière internationale éventuellement parfois mal maîtrisée. Les 35 dernières années ont été jalonnées de crises économiques et financières. Toutefois, si les pays industrialisés ont été frappés par des crises bancaires et boursières, aucune n'a mis en péril le système financier, ni l'économie mondiale au même titre que cela avait été le cas dans les années 1930 ou depuis 2008. En revanche, plusieurs pays en développement ont connu des crises financières violentes jusqu'au début des années 2000. Dès lors, il convient de s'interroger sur les mécanismes ayant amené des pays provenant d'horizons géographiques différents à être confronté à des crises relativement similaires dans leurs origines et dans leurs formes.
Le bulletin économique est formé de deux parties : Théorie et Analyse.
La partie "Théorie" présentera les différents modèles nécessaires pour appréhender une crise, et soulignera les différents régimes de change existant, ainsi que les risques inhérents en cas de crise de change.
La partie "Analyse" soulignera les origines, les éléments déclencheurs, les conséquences et la résolution de plusieurs crises depuis le début des années 1980 dans les pays émergents.
27 février 2017
Les paradis fiscaux constituent un terreau propice aux polémiques et aux fantasmes. Du fait de considérations morales et par le manque à gagner qu'ils engendrent auprès des finances publiques des autres pays, les paradis fiscaux sont des boucs-émissaires évidents, parfois faciles. De fait, la litanie des différentes listes, aux logiques discutables et à la géométrie variable au gré des intérêts mouvants, sensée identifier ces territoires, ne facilite pas l'appréhension du phénomène ; et c'est d'ailleurs peut-être l'effet recherché par des Etats souvent hypocrites.
Le bulletin économique présente (1) les caractéristiques et le fonctionnement des paradis fiscaux, puis (2) il développe une perspective historique de ces derniers et (3) souligne des éléments d'appréhension pour mieux comprendre les enjeux sous-jacents. Ensuite, (4) l'analyse porte sur la notion d'optimisation fiscales, (5) l'incontournabilité des paradis fiscaux pour finalement (6) développer des éléments de perspectives concernant des aspects géoéconomiques.
20 février 2017
Né en 1899 et décédé en 1992, Friedrich August von Hayek est un économiste et philosophe d'origine autrichienne, puis nationalisé britannique en 1938. Largement méconnu du grand public, il est pourtant un des penseurs du libéralisme économique les plus influents et les plus radicaux de son temps. Economiste de l'école autrichienne d'économie et membre fondateur de la Société du Mont-Pèlerin, Hayek est un des économistes les plus éloignés de l'interventionnisme étatique. En effet, il défend toute sa vie avec force de conviction les vertus du marché libre face aux effets pervers de la planification centralisée et à la main mise de l'Etat sur l'économie.
Le bulletin économique présente (1) le parcours et l'histoire de Friedrich A. von Hayek, puis il analyse les cinq principales lignes directrices théoriques de la pensée de Hayek, à savoir (2) la critique du "rationalisme constructiviste", (3) la supériorité d'un "ordre spontané" régulé par le marché sur un "ordre "décrété, (4) la condamnation de la notion de "justice sociale", (5) le prix comme "signal incitatif", et enfin (6) l'impossible coexistence de la liberté et du socialisme. Finalement, (7) le bulletin liste plusieurs des citations les plus célèbres de Hayek.
13 février 2017
Les notions de croissance, de développement et de changement social sont particulièrement interconnectées. En outre, elles sont à la base de la compréhension de l'analyse économique. Dans ce cadre, il est important de les appréhender individuellement, puis de façon globale.
Le bulletin économique explore tout d'abord (1) la notion de croissance économique ainsi que ses limites. Ensuite, (2) la notion de développement est présentée, ainsi que ses liens avec la notion de croissance. Puis, (3) le champ d'action et l'influence de l'Etat sur ces notions sont abordés avant de (4) s'intéresser aux mutations structurelles impactant la croissance économique, le développement et les changements sociaux. Enfin, (5) le bulletin tâchera de souligner l'importance des valeurs dans le développement économique.
6 février 2017
Les politiques économiques s'élaborent traditionnellement au niveau national. Toutefois, le phénomène de mondialisation marqué par l'interconnexion accrue des économies fait que ces politiques économiques ne peuvent plus s'appréhender sous le seul prisme national. Dans ce cadre, la construction européenne pousse cette logique à son paroxysme avec des compétences politiques demeurant du ressort des Etats membres, mais où la coordination des politiques économiques tend à devenir la norme, notamment depuis la crise des dettes souveraines.
L'analyse présente tout d'abord (1) les mécanismes d'interdépendance et de solidarité au sein de la construction européenne et ses implications, (2) notamment sur la politique monétaire. Le bulletin économique se focalise ensuite sur (3) le principe de subsidiarité et sur (4) les notions de centralisation et de décentralisation des compétences, ainsi que (5) les implications sur les institutions européennes et la traduction pratique sur la politique budgétaire des Etats-membres de l'Union Européenne. Enfin, (6) l'analyse tâchera de donner une image claire de l'imbrication des différentes institutions européennes.
30 janvier 2017
Débutée en 2011, la crise syrienne aura connu des évolutions avec, notamment, un paroxysme diplomatique durant l'été 2013 avec les menaces d'intervention militaire d'une partie de la communauté internationale à l'encontre du régime actuel, l'émergence de l'Etat islamique en Irak et au Levant et la coalition formée à son encontre, et enfin la transmission, larvée ou non, du conflit aux pays voisins et européens via, entre autres, la crise des migrants et les actions terroristes. Au-delà des postures officielles convenues et du caractère tragique de la situation, la crise syrienne renvoie à des enjeux géoéconomiques régionaux et internationaux majeurs où plusieurs aspects s'imbriquent les uns aux autres au confluent de plusieurs oppositions avec une guerre civile, un conflit régional entre monde perse et arabe, un conflit religieux entre sunnites et chiites, des relents de guerre froide et des intérêts géostratégiques liés à l'énergie.
Le bulletin économique présente tout d'abord (1) des éléments historiques d'appréhension de la crise syrienne, puis (2) les facteurs explicatifs initiaux de la révolte, ensuite (3) un état des lieux de la situation économique du pays, pour finalement s'intéresser (4) aux enjeux régionaux, (5) aux blocs d'intérêts constitués autour de la crise syrienne et (6) aux enjeux géoéconomiques sous-jacents.