"Le succès est un mauvais professeur. Il pousse les gens intelligents à croire qu’ils sont infaillibles " - Bill GATES
"Tout l’art du bon gouvernement consiste à plumer l’oie de façon à obtenir le maximum de plumes avec le minimum de cris" - Jean-Baptiste COLBERT
"Qui ne peut attaquer le raisonnement, attaque le raisonneur " - Paul VALERY
"Les crises de demain sont souvent le refus des questions d’aujourd’hui " - Patrick LAGADEC
"Il ne peut y avoir de crise la semaine prochaine, mon agenda est déjà plein " - Henry KISSINGER
"La productivité est la mesure du progrès technique" - Jean FOURASTIE
"N'acceptez ni les vérités d'évidence, ni les illusions dangereuses" - Maurice ALLAIS
"La politique n'agit sur l'économie que si elle ne prétend pas le faire " - Jacques ATTALI
"L'économie mondiale demeure une notion abstraite aussi longtemps que l'on ne possède pas un compte en banque" - Achille CHAVEE
"Gold is money. Everything else is credit " - J.P. MORGAN
18 juin 2018
Bien qu'ancien, le concept de guerre économique devient progressivement une grille de lecture majeure d'appréhension des conflits internationaux. Auparavant, les désaccords territoriaux, politiques ou économiques, trouvaient leur dénouement dans la guerre militaire. Aujourd'hui, la guerre militaire n'est plus un instrument normal de gestion des conflits entre les grands Etats-nations. La géoéconomie vient ainsi compléter l'analyse géopolitique des rapports de force. Plusieurs raisons expliquent l'évolution de la nature des conflits : du militaire vers l'économique. En effet, (1) les conflits armés sont devenus extrêmement coûteux, ce qui diminue leur intérêt, (2) avec les progrès technologiques (nucléaire, etc.), les conflits armés peuvent conduire à la destruction d'une partie non négligeable de l'humanité, voire sa totalité, et (3) dans une situation d'interdépendance économique accrue, l'intérêt national passe nécessairement par la prise en compte des effets transnationaux d'une action conflictuelle. En d'autres termes, la volonté de pouvoir des Etats ne se traduit plus par des actions visant à étendre le territoire national, mais principalement par des actions cherchant à accroître sa puissance économique. Dans les faits, la guerre économique peut être multiforme et aller jusqu'à la perte volontaire de puissance économique à condition que le pays adverse subisse une perte économique supérieure, car dans ce cadre, sa puissance relative est améliorée.
L'analyse porte tout d'abord sur (1) les différentes grilles de lectures théoriques et idéologiques liant l'économie et la guerre. Ensuite, (2) la présentation de plusieurs guerres économiques ayant jalonné les dernières décennies permet de catégoriser les trois différents types de conflits économiques existants. Enfin, (3) il convient de présenter et d'analyser les principales stratégies sous-tendues par le concept de guerre économique.
11 juin 2018
Malgré la situation économique catastrophique de nombreux pays belligérants au sortir de la Seconde Guerre mondiale, quelques années seulement auront été nécessaires pour que l'Europe occidentale se reconstruise économiquement, institutionnellement et socialement.
Le bulletin économique dresse tout d'abord (1) un état des lieux général au sortir du conflit, puis (2) il se focalise sur la genèse, le fonctionnement et la portée du Plan Marshall, pour finalement s'intéresser au cas particulier de quatre pays : (3) l'Allemagne de l'Ouest (République Fédérale d'Allemagne), (4) le Japon, (5) la France et (6) la Grande-Bretagne.
4 juin 2018
La Seconde Guerre mondiale est un évènement historique majeur de l'histoire moderne. Au cours de ce conflit, c'est la quasi-totalité de l'humanité, directement ou indirectement, qui est entraînée dans le maelström. En Europe, seuls quatre pays restent formellement à l'écart (Suisse, Suède, Portugal et Espagne). Le conflit a été particulièrement meurtrier, à la fois à cause des techniques de la guerre moderne, du fait de l'extermination organisée et de l'échelle des campagnes militaires. Au-delà des aspects militaires, techniques et humains, la chose économique aura eu un rôle prépondérant quant au déroulement et au dénouement du conflit, notamment en ce qui concerne les principaux belligérants : Alliés (Grande-Bretagne, Etats-Unis, Union Soviétique, France -Chine non abordée ici-) et forces de l'Axe (Allemagne, Italie, Japon).
Le bulletin économique analyse tout d'abord (1) les aspects économiques globaux de la Seconde Guerre Mondiale, puis (2) il se focalise sur les économies des différents belligérants à savoir celles des forces Alliées (Grande-Bretagne, Etats-Unis, Union Soviétique, France) et des forces de l'Axe (Allemagne, Italie, Japon).
28 mai 2018
La Première Guerre mondiale prend fin en 1918 après quatre ans de guerre. Au-delà des implications politiques, sociales et monétaires nées du premier conflit mondial il convient de s'interroger sur les conséquences économiques globales. Sur le plan économique, les années 1920 représentent un intermède de stabilité et de prospérité relative avant la grande dépression issue de la crise de 1929. En revanche, les dettes contractées avant et pendant le conflit, ainsi que les termes du traité de Versailles auront des implications profondes, et même funestes à certains égards, quant à l'équilibre économique européen de l'immédiate après-guerre.
Le bulletin économique analyse tout d'abord (1) les conséquences et les mécanismes sous-jacents liés aux réparations financières de guerres infligées à l'Allemagne, avant de s'intéresser (2) aux implications économiques, notamment en Europe centrale, en France et aux Etats-Unis.
21 mai 2018
Suite à l'assassinant à Sarajevo de l'archiduc François-Ferdinand, le jeu mécanique des alliances entre les pays aboutit à l'éclatement du premier conflit mondial avec l'affrontement de la Triple-Entente (France, Grande-Bretagne, Russie) et de la Triple-Alliance (Allemagne, Autriche-Hongrie, Italie). Après l'espoir d'une guerre courte en 1914, l'Europe s'enfonce dans une guerre longue et coûteuse de plus de quatre années, sur terre, sur mer et dans les airs. Il s'agit d'une guerre mondiale avec 35 pays engagés sur cinq continents. Toutefois, le cœur du conflit est en Europe. L'appel aux colonies françaises et britanniques renforce le caractère mondial du conflit. Au-delà des aspects militaires et stratégiques, il convient de s'interroger sur l'architecture économique née des exigences d'un contexte exceptionnel et sur le coût économique du conflit.
Le bulletin économique analyse d'une part, (1) l'architecture économique qui a prévalu au sein des belligérants du premier conflit mondial et d'autre part, (2) les coûts, tant humains qu'économiques, liés à ce conflit, ainsi que les implications en matière d'émergence de nouvelles puissances industrielles mondiales.
14 mai 2018
Le discours politique et médiatique tend communément à ne considérer que les orientations doctrinales (communisme, socialisme, libéralisme, etc.), sans forcément d'ailleurs toujours bien maîtriser ces notions. Or, ces orientations doctrinales sont en réalité le résultat de courants théoriques de la pensée économique très souvent méconnus et qu'il convient de présenter. A ce titre, une phrase célèbre d'un des économistes les plus connus du XXème siècle, J.M. Keynes, souligne bien cette idée : « Tous les hommes politiques appliquent sans le savoir les recommandations d’économistes souvent morts depuis longtemps et dont ils ignorent le nom ». L'analyse économique contemporaine se fonde sur des théories économiques issues de différents courants de pensée. Ces derniers peuvent être complémentaires ou contradictoires, mais ils sont tous le fruit d'une évolution au cours des siècles et du contexte dans lequel ils émergent et se construisent. Malgré l'existence de nombreux courants, sept principaux peuvent être identifiés.
Le bulletin économique présente de façon intelligible et synthétique les principaux courants de la pensée économique dans une perspective historique : du mercantilisme à partir du XVème siècle jusqu'à la nouvelle économie classique de nos jours, en passant par les courants physiocrates, classiques, marxistes, néoclassiques et keynésiens.
7 mai 2018
Depuis le début du XIXème siècle et la révolution industrielle, les vecteurs de cohésion sociale ont profondément évolué sous l'effet de l'importance croissante de la sphère économique dans le processus d'intégration sociale des individus. Ensuite, dans les sociétés modernes, et notamment depuis la deuxième partie du XXème siècle, les divers modes de solidarités sociales font face à l'émergence de situations d'exclusion complexes et multiformes.
Le bulletin économique développe tout d'abord (1) les notions de lien social et d'intégration dans les sociétés modernes, puis (2) il souligne l'importance du travail comme principal vecteur d'intégration, pour finalement (3) mettre en relation les notions de lien social et d'exclusion.
30 avril 2018
Les analyses économiques font référence à des courants de pensée parfois très différents. Le paradigme considéré, c'est-à-dire le modèle général et théorique de référence, peut influer sur les conclusions des analyses. Ainsi, l'analyse économique, c'est-à-dire l'explication et l'évaluation des phénomènes et des comportements économiques en les décomposant en éléments simples et en les conceptualisant, de façon à mettre en évidence entre eux des relations fonctionnelles et causales, peut évoluer considérablement selon le paradigme considéré. En outre, plusieurs aspects de l'économie sont intimement liés à la sociologie. Dans ce cadre, il est important de comprendre certaines notions et concepts référant à la sociologie afin de mieux appréhender les raisonnements économiques qui sont souvent basés sur la rationalité des individus.
Le bulletin économique présente tout d'abord (1) les deux approches "extrêmes" en analyse économique ; puisil explique des notions généralement considérées comme faisant partie du champ d'analyse de la sociologie, à savoir les notions (2) de culture, (3) de valeurs etde normes, (4) le statut et le rôle, (5) la diversité des cultures, (6) l'acculturation, (7) la sous-culture et la contre-culture, et enfin (8) le processus de socialisation.
23 avril 2018
Un groupe social se définit de la façon la plus neutre possible comme un ensemble d'individus ayant un certain nombre de caractéristiques communes qu'il convient de déterminer et qui entretiennent des relations entre eux. Il apparaît que la vision des groupes sociaux peut évoluer selon le contexte, la société et la période considérée. Dans ce cadre, plusieurs approches théoriques et idéologiques peuvent être utilisées pour tenter de saisir la complexité des rapports sociaux au sein d'une société. La modernisation des sociétés et l'économie de marché font que la représentation des catégories sociales a évolué et tend vers une imbrication des situations.
Le bulletin économique présente tout d'abord (1) les trois grands types de stratification sociale, puis (2) les théories liées à la stratification sociale en terme de classes sociales, ensuite (3) les différents instruments d'analyse et (4) les analyses théoriques modernes, avant enfin (5) de s'intéresser aux effets des phénomènes de "moyennisation" de la société et (6) ceux de l'économie de marché pour finalement (7) faire émerger une représentation visuelle des groupes sociaux.
16 avril 2018
Dans sa version contemporaine, la mondialisation est un phénomène qui s'est fortement amplifié au cours des dernières décennies et qui s'impose comme une mécanique irréversible. L'interdépendance des pays qui en découle a des impacts forts sur les politiques économiques nationales qui ne peuvent plus se penser sans appréhender le reste du monde. En effet, l'efficacité des politiques conjoncturelles en est affectée et leur forme est appelée à évoluer.
Le bulletin économique présente tout d'abord (1) le concept de « mondialisation » et ses manifestations, ainsi que (2) la différence avec le concept de « globalisation » et (3) les différentes politiques économiques existantes. Ensuite, (4) l'analyse s'attache à présenter l'efficacité des politiques économiques dans un cadre mondialisé, selon qu'il s'agit des politiques monétaires ou budgétaires, et selon les régimes de changes envisagés. Puis, (5) le bulletin économique souligne les impossibilités et les arbitrages des politiques économiques. Enfin, (6) l'analyse mets en évidence les interdépendances, positives ou négatives, des économies; ainsi que les problématiques en matière de coordination des politiques économiques.
9 avril 2018
Les politiques économiques structurelles sont moins connues que les politiques économiques conjoncturelles. La raison principale en est probablement que leurs effets sont beaucoup plus diffus, et surtout ils s'observent à plus long terme. L'expression « politiques économiques structurelles » est un terme générique qui malgré certaines similitudes en matière de champ d'application, recouvre des réalités diverses rendant difficile les comparaisons et les évaluations.
Le bulletin économique présente (1) les différentes formes de politiques économiques, puis (2) des éléments de compréhension concernant les prélèvements obligatoires. Ensuite, il analyse (3) la planification française depuis la Seconde Guerre mondiale, ainsi que (4) les différentes stratégies d'aménagement du territoire et leurs évolutions et défis. Enfin, le bulletin économique se focalise sur (5) les politiques industrielles, (6) les nationalisations et les privatisations, ainsi que (7) les politiques de déréglementation et de concurrence.
2 avril 2018
Les politiques économiques conjoncturelles regroupent l'ensemble des décisions prises par les pouvoirs publics dans le but d'orienter l'activité économique nationale, afin que soient réalisés certains grands objectifs économiques et sociaux à court et moyen terme. Dans ce cadre, deux visions économiques principales s'opposent, et parfois cohabitent : l'analyse keynésienne et sa critique libérale. Les deux visions ont successivement été prédominantes selon les époques et selon les pays. Toutefois, toutes deux doivent composer avec un environnement économique sous contrainte, notamment en termes budgétaire, extérieur et d'inflation.
Le bulletin économique présente tout d'abord (1) les différentes politiques économiques ainsi que (2) leurs objectifs et les moyens d'évaluation. Puis, l'analyse présente (3) les fondements théoriques des différentes analyses concernant les politiques conjoncturelles, pour finalement (4) souligner les différentes contraintes auxquelles ces politiques sont confrontées.
26 mars 2018
La mondialisation de l'économie est un des phénomènes parmi les plus marquants de la fin du XXème siècle. Elle impacte profondément les systèmes économiques nationaux qui doivent s'adapter face à l'accélération et l'amplification d'un processus devenu maintenant irréversible. Si la mondialisation n'est pas un fait nouveau au regard de la longue histoire du capitalisme, la période qui s'ouvre à partir des années 1970-80 conduit à une certaine déconnexion entre l'espace économique, de plus en plus unifié au niveau mondial, et l'espace politique qui reste encore largement l'apanage de l'Etat-nation. Dans ce cadre, la notion de gouvernance mondiale intervient comme un outil pour tenter de résoudre l'émergence de problématiques nouvelles qui ne peuvent véritablement être traitées au seul niveau mondial. Notons enfin que plusieurs thèses se confrontent quant aux bienfaits qu'il convient d'accorder ou non à la mondialisation.
Le bulletin économique présente et analyse (1) la notion d'Etat-nation et de mondialisation -ainsi que celle de globalisation- au travers de sa nature et de son histoire, pour ensuite (2) analyser cette notion de mondialisation au regard du cadre traditionnel de l'Etat-nation et des outils de gouvernance mondiale existants pour répondre aux problématiques nouvelles qui ne peuvent être traitées véritablement qu'au niveau mondial.
19 mars 2018
Au-delà des effets géopolitiques et géoéconomiques issus de l'effondrement de l'ex-URSS entre 1989 et 1991, cet évènement majeur de l'Histoire contemporaine aura eu des implications économiques directes sur la Russie actuelle, mais aussi sur les régimes communistes d'Europe centrale et orientale, ainsi que sur des pays asiatiques tels que la Chine. Tous ces pays ont opéré des transitions originales les faisant passer, peu ou prou, de systèmes économiques socialistes vers des systèmes économiques capitalistes. Malgré des transitions relativement rapides, et in fine globalement positives, ces dernières se sont parfois révélées heurtées, voire douloureuses.
Le bulletin économique analyseles trois principales trajectoires empruntées par les économies socialistes vers le système économique capitaliste après l'effondrement du bloc soviétique, ainsi que les implications de ces transitions sur les pays concernés.
12 mars 2018
Au sens économique, un système est un ensemble d'éléments interdépendants concernant les relations entre la production, la répartition et la consommation des biens et des services. A ce titre, le système socialiste renvoie en substance à une économie au sein de laquelle les mécanismes de marché sont remplacés par une allocation administrée des ressources et où la propriété des moyens de production est collective. Dans ce cadre, le socialisme se construit par antithèse du capitalisme qui renvoie quant à lui à un système économique caractérisé par le droit de propriété et la détention des biens de production par des personnes physiques, une régulation qui passe par le marché grâce au mécanisme des prix, et enfin la recherche du profit.
Le bulletin économique analyse tout d'abord (1) la genèse des idées socialistes dans une optique historique, pour ensuite (2) souligner les liens entre le socialisme et le communisme, ainsi que (4) les critiques qui lui sont portées, et enfin (3) se focaliser sur le modèle soviétique.
5 mars 2018
Malgré des approches et des visions différentes, le système économique capitaliste renvoie à des éléments objectifs et consensuels. En effet, que le capitalisme soit critiqué ou loué, la sémantique utilisée diffère mais la réalité décrite demeure la même. Le processus d'émergence du capitalisme s'étale sur plusieurs siècles, depuis ses origines, anciennes voire antiques, jusqu'au XXIème siècle, en passant par son déclenchement "formel" à la fin du XVIIIème siècle grâce à la conjonction de plusieurs éléments favorables ayant abouti à la première révolution industrielle. Finalement, le XXème siècle et la chute du monde socialiste dans le sillage de celui du bloc soviétique vient marquer l'avènement mondial du capitalisme comme modèle dominant.
Le bulletin économique présente d'une part (1) les différentes approches du capitalisme, pour ensuite 'autre part (2) développer les différentes étapes de la dynamique capitaliste, depuis ses origines jusqu'à nos jours.
26 février 2018
La Capitalisme renvoie à un système économique caractérisé par (1) le droit de propriété et la détention des biens de production par des personnes physiques, (2) une régulation du système qui passe par le marché grâce au mécanisme des prix, et enfin (3) la recherche du profit qui est la recherche d'un gain légitime lié à l'exercice d'une profession. Toutefois, si les économies capitalistes possèdent des structures communes, elles se distinguent aussi par des spécificités nationales. Dès lors, même si le capitalisme est le système économique dominant au niveau mondial, des différences subsistent quant aux modalités d'application ; notamment au regard du degré d'implication des pouvoirs publics, du niveau de protection sociale et de concurrence, des modes de financement de l'économie, ou encore de la réglementation du marché du travail.
Le bulletin économique présente les cinq principaux types de capitalismes généralement retenus pour décrire les différentes architectures institutionnelles au sein de pays développés.
19 février 2018
Les innovations sont à la base de la dynamique du capitalisme dont elles expliquent les grandes transformations cycliques. Toutefois, l'innovation ne se réduit pas à une composante purement technologique. En effet, elle peut revêtir différentes facettes dont la combinaison nourrit la dynamique permanente du capitalisme contemporain ; permettant ainsi à ce système économique de faire preuve d'une remarquable résilience face aux crises qui ont jalonné son histoire et lui permettent de s'imposer comme le système économique mondial dominant.
Le bulletin économique présente tout d'abord (1) l'importance du processus d'innovation au sein de la dynamique du système économique capitaliste, puis (2) il s'intéresse aux différentes formes de l'innovation qui ne sont pas forcément technologiques, avant enfin (3) d'analyser les implications pratiques de cette mécanique d'innovation dans le processus de mondialisation.
12 février 2018
Le capitalisme est un système économique particulier caractérisé en substance par (1) le droit de propriété et la détention des biens de production par des personnes physiques, (2) une régulation du système qui passe par le marché grâce au mécanisme des prix, et enfin (3) la recherche du profit qui est la recherche d'un gain légitime lié à l'exercice d'une activité professionnelle. Si depuis son émergence au cours du XIXème siècle ce système a démontré sa capacité à produire des richesses et à améliorer le niveau de vie de milliards de personnes de par le monde, il est également critiqué. Les principales critiques portent sur le caractère jugé par certains inégalitaire et aliénant consubstantiel à ce système. Toutefois, au-delà de ces critiques "traditionnelles", d'autres critiques, instruites par l'expérience, ont fait leur apparition.
Le bulletin économique présente (1) les différentes critiques traditionnellement adressées au système économique capitaliste, ainsi que (2) les critiques plus contemporaines.
5 février 2018
Avant d'être un système économique à proprement parlé, le capitalisme est avant tout une architecture institutionnelle issue de règles générales organisant les relations entre les individus. Le processus capitaliste né de cette architecture institutionnelle permet d'accroître les richesses et de générer des innovations. A ce titre, si le capitalisme est une forme d'économie de marché, les deux notions sont différentes : la première doit se comprendre comme une évolution particulière de la seconde. Dans ce cadre, et selon les approches, il apparaît que les conditions de l'émergence du capitalisme aient été progressivement réunies entre le Moyen-Âge et le XIXème siècle, grâce à la fin du mode de production féodal et à la diffusion de l'éthique protestante. In fine, il est possible de définir la notion de "Capitalisme" comme un terme référant à un système économique particulier caractérisé en substance par (1) le droit de propriété et la détention des biens de production par des personnes physiques, (2) une régulation du système qui passe par le marché grâce au mécanisme des prix, et enfin (3) la recherche du profit qui est la recherche d'un gain légitime lié à l'exercice d'une activité professionnelle.
Le bulletin économique présente tout d'abord (1) l'architecture institutionnelle sur laquelle repose le système économique capitaliste, puis (2) il décrit les mécaniques sous-jacentes au processus capitaliste, avant ensuite (3) de souligner les liens et différences entre le capitalisme et l'économie de marché, pour enfin (4) faire émerger les différents facteurs historiques et théoriques à l'origine du capitalisme.