"Le dollar est notre monnaie, mais c’est votre problème" - John Bowden CONNALLY
"La France est un pays extrêmement fertile : on y plante des fonctionnaires et il y pousse des impôts " - Georges CLEMENCEAU
"Une démocratie peut se rétablir rapidement d'un désastre matériel ou économique, mais quand ses convictions morales faiblissent, il devient facile pour les démagogues et les charlatans de prêcher. Alors tyrannie et oppression passent à l'ordre du jour" - James William FULLBRIGH
"Un peu d’internationalisation éloigne de la patrie, beaucoup y ramène" - Jean JAURÈS
"Il [cf. l'économiste] doit étudier le présent à la lumière du passé afin d'éclairer le futur" - John Maynard KEYNES
"La productivité est la mesure du progrès technique" - Jean FOURASTIE
"Détruire la concurrence, c’est tuer l’intelligence" - Frédéric BASTIAT
"La seule fonction de la prévision économique, c’est de rendre l’astrologie respectable " - GALBRAITH
"L’inflation est comme l’alcoolisme. Lorsqu’un homme se livre à une beuverie, le soir même cela lui fait du bien. Ce n’est que le lendemain qu’il se sent mal" - Milton FRIEDMAN
"La machine a jusqu’ici créé, directement ou indirectement, beaucoup plus d’emplois qu’elle n’en a supprimés" - Alfred SAUVY
25 août 2014
L'analyse des principaux indicateurs macroéconomiques du Brésil depuis le début des années 2000 fait apparaître une situation globale mitigée. En effet, si le taux de chômage s'est considérablement amélioré, l'inflation demeure un sujet d'inquiétude. En outre, après une longue phase d'expansion, le ralentissement de la croissance économique du pays se confirme parallèlement à la dégradation des transactions vis-à-vis du reste du monde. Par conséquent, le l'évaluation du risque-pays est non négligeable et pourrait à court terme se traduire par des troubles sociaux importants pouvant déboucher sur une aggravation de la situation économique d'ensemble et ainsi enclencher un cercle vicieux auto-renforçant à moyen terme.
Le bulletin économique développe tout d'abord une analyse en termes de risque pays afin de souligner les forces et les faiblesses macroéconomiques du Brésil depuis le début des années 2000, ainsi que les mécaniques sous-jacentes entre ces différents indicateurs. Puis, le bulletin présente d'une part les progrès effectué par le Brésil depuis le milieu des années 1990, avant ensuite de pointer ses lacunes ainsi que ses problématiques conjoncturelles et structurelles.
28 juillet 2014
Après une période favorable, la Russie connaît depuis quelques années une conjoncture économique plus préoccupante. En effet, au-delà des fragilités structurelles de l'économie russe (économie rentière souffrant d'un manque de diversification, problèmes de gouvernance, démographie déclinante, capital humain fragilisé par l'état sanitaire de la population, etc), et au-delà des considérations liées directement ou indirectement aux évènements en Ukraine, plusieurs éléments de nature conjoncturelle pèsent négativement sur la dynamique globale du pays et peuvent présager de lendemains moins favorables sur le plan économique et social.
L'analyse présente tout d'abord la dynamique globale qui aura présidé au développement économique de la Russie depuis le début des années 2000, ce qui permet de souligner à la fois les réussites et les sources d'inquiétude, avant ensuite de développer les différents éléments conjoncturels qui font peser un risque à court et moyen terme sur les perspectives économiques et sociales en Russie, et les liens qui unissent ces différents éléments.
21 juillet 2014
Sans rentrer dans le détail des causes et des mécanismes ayant entraîné la crise globale actuelle, il convient de constater que cette dernière relève initialement d'une crise financière. Depuis, il apparaît que l'industrie bancaire a connu des évolutions sensibles afin de limiter le risque d'une nouvelle crise systémique. Si les mesures mises en place semblent justifiées, leurs implications pratiques peuvent en réalité obérer le potentiel de sortie de crise.
L'analyse présente tout d'abord les différents modèles bancaires existants ainsi que leurs différences, avant ensuite de pointer les défaillances ayant entraîné leur mise en cause à la suite de la crise globale, pour finalement souligner les réglementations qui ont émergé ainsi que leurs implications pratiques, notamment sur l'économie dite "réelle".
26 mai 2014
L'Acronyme "BRIC" renvoie aux quatre économies émergentes les plus importantes et dont le développement au cours des quinze dernières années a été le plus dynamique : Brésil, Russie, Inde et Chine. L'importance de ces pays dans l'économie mondiale est appelée à s'accroître au cours du XXIème siècle, concomitamment au déclin relatif des pays développés. En effet, malgré des fragilités certaines il n'en demeure pas moins que selon toute vraisemblance ces économies domineront l'économie mondiale comme auparavant l'Europe et les Etats-Unis le firent.
L'analyse présente tout d'abord une lecture dynamique des grandes tendances macroéconomiques des quatre BRIC depuis 2007, c'est-à-dire depuis l'éclatement de la crise globale. Puis, l'analyse s'intéresse à présenter l'importance actuelle des BRIC et leur développement, puis elle se focalise sur le futur de ces pays au sein de l'économie mondiale, avant finalement de souligner plusieurs éléments de perspectives moins tangibles mais non moins importants pour comprendre la dynamique de développement actuelle et à venir de ces pays.
19 mai 2014
L'Arctique est une zone géographique encore largement méconnue du grand public et dont le potentiel économique semble à priori limité. Néanmoins, cette région recèle d'importantes ressources énergétiques : notamment en matière de gaz naturel et d'hydrocarbures. Alors que ces ressources ont longtemps été sous-exploitées, plusieurs évolutions font qu'elles sont appelées à devenir au cours des prochaines années un enjeu et un défi économique important au cœur des relations internationales entre de grandes puissances économiques.
L'analyse présente tout d'abord plusieurs éléments de contexte permettant de comprendre la mécanique qui préside à l'évolution des enjeux concernant l'Arctique et ses ressources énergétiques, puis l'analyse présente les différentes forces en présence, ainsi que leurs stratégies et leurs contraintes, avant enfin de souligner les difficultés liées à l'exploitation des ressources de cette zone géographique du globe.
21 avril 2014
Près de trois ans après le début des "printemps arabes", la situation économique et politique des pays concernés demeure particulièrement fragile. Cependant, toute la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (dont l'acronyme anglais est MENA pour "Middle East and North Africa") est confrontée à une occasion historique de faire évoluer les systèmes économiques afin de répondre aux problématiques de court terme et aux défis de plus long terme.
L'analyse présente tout d'abord une vision stratégique globale concernant les pays de la zone MENA, puis elle souligne les principaux problèmes structurels auxquels sont confrontés ces pays, avant ensuite de développer individuellement les différents points qui peuvent permettre à cette région de se développer, et enfin de s'interroger sur le modus operandi le plus efficace en matière d'économie politique pour atteindre cet objectif de développement.
24 mars 2014
Une analyse graphique et dynamique des indicateurs conjoncturels de l'Arabie saoudite fait apparaître une situation macroéconomique globale relativement saine depuis 10 ans et sans point majeur d'inquiétude à court et moyen terme. Néanmoins, cette analyse souligne deux éléments de fragilité majeurs : (1) la très forte sensibilité de l'économie saoudienne au secteur pétrolier et (2) une économie qui peine structurellement à intégrer la population sur le marché du travail. Ainsi, alors que la situation économique globale de l'Arabie saoudite est relativement saine, certaines fragilités demeurent et le pays ne peut pas s'exonérer de réfléchir sur la pérennité de son modèle économique et de développement. En effet, plusieurs éléments viennent plaider pour une redéfinition au moins partielle de sa stratégie économique. Conscient de cette nécessite qui s'est récemment accrue sous l'impulsion des évènements politiques régionaux, le pays semble s'orienter vers une nouvelle stratégie.
La première partie permet de présenter une analyse dynamique et graphique de l'Arabie saoudite au cours de la dernière décennie afin de souligner les grandes évolutions macroéconomique du pays.
La deuxième partie de l'analyse s'attache à présenter les raisons pour lesquels l'Arabie saoudite doit s'interroger sur la pérennité de son modèle économique et de développement, ainsi que les éléments déclencheurs qui ont amené ce pays à essayer de définir une nouvelle stratégie qui se décline en plusieurs points distincts mais liés entre eux.
24 février 2014
L'analyse macroéconomique de l'Egypte fait apparaître des équilibres fondamentaux qui se sont sensiblement améliorés jusqu'en 2008, avant de se dégrader sous l'effet de l'éclatement de la crise globale, et de faire ensuite émerger une situation d'ensemble très risquée depuis 2011 et les évènements politiques ayant émaillé le pays. L'Egypte doit maintenant composer avec un environnement économique très détérioré qui complexifie largement le pilotage de l'économie.
La première partie permet de présenter une analyse dynamique et graphique de l'Egypte au cours de la dernière décennie afin de souligner les grandes évolutions macroéconomiques du pays.
La deuxième partie s'attache à analyser globalement l'évolution du régime de croissance du pays au cours des différentes périodes politiques passées. Puis, elle souligne la nature rentière de l'économie égyptienne et ses conséquences néfastes. Enfin, l'analyse développe la situation économique actuelle du pays, ainsi que les problématiques de court terme et de plus long terme auxquelles l'Egypte est confrontée.
10 février 2014
Malgré des craintes et des faiblesses persistantes, la reprise de l'activité économique mondiale s'est progressivement renforcée en 2013. Cependant, cette reprise est très inégalement répartie selon les zones géographiques. En ce qui concerne le chômage, il reste très élevé dans la plupart des pays développés, malgré là aussi des situations très différentes selon les pays. Les marchés financiers et des capitaux ont globalement connu une année très positive grâce notamment à des conditions de politique monétaire très accommodantes. Enfin, la reprise du commerce mondial, ainsi que celle des investissements directs étrangers reste conditionnée.
L'analyse portera successivement sur la croissance économique, l'emploi, les marchés financiers et des capitaux, le pétrole, le commerce international et enfin les investissements directs étrangers.
3 février 2014
La politique commerciale regroupe l'ensemble des mesures visant à agir sur la situation du commerce extérieur d'un pays, notamment par l'intermédiaire d'actions sur les importations, les exportations et le taux de change. La situation du commerce extérieur correspond à la balance commerciale qui retrace les exportations qui apparaissent au crédit d'un pays, et les importations qui figurent au débit. La mondialisation et l'interconnexion induites des économies, ainsi que les négociations commerciales internationales modifient aussi les flux commerciaux. Dans ce cadre, deux visions s'opposent : le libre-échangisme et le protectionnisme.
L'analyse présentera les différents outils de la politique commercial dont dispose un pays. Puis, deux principales théories modèlent la pensée économique en matière de politique commerciale. A ce titre, la mise en perspective historique de la politique commerciale fait émerger les oppositions entre ces différents courants de pensée. La situation économique contemporaine concernant le commerce international a fortement évolué au cours des deux dernières décennies, ce qui se traduit en partie actuellement par des blocages du système commercial multilatéral au profit des négociations bilatérales.
11 novembre 2013
L'industrialisation est le processus par lequel une économie se développe grâce aux industries. Par conséquent, parler de "ré-industrialisation" d'un pays réfère notamment au processus par lequel ce pays cherche à recomposer son industrie manufacturière dont le poids dans l'économie nationale a diminué. Dans ce cadre, la ré-industrialisation renvoie autant à la localisation de nouvelles industries sur le sol national qu'à la relocalisation d'activités auparavant délocalisées. Depuis près de 40 ans, les économies de plusieurs pays développés connaissent un processus de désindustrialisation. Les effets de ce mouvement de désindustrialisation sont divers. Toutefois, les impacts négatifs sur l'économie de ces pays se font particulièrement ressentir à travers les effets renforçants de la crise globale actuelle. Dans ce cadre, les Etats-Unis, profitant de la combinaison de plusieurs facteurs favorables et d'un volontarisme politique affiché, semblent s'être engagés dans un processus de ré-industrialisation encourageant mais à relativiser.
La première partie tâchera de présenter le concept d'industrialisation, ainsi que celui de ré-industrialisation.
La deuxième partie présentera le processus de désindustrialisation des Etats-Unis entamés depuis les années 1970.
Enfin, la troisième partie s'attachera à la récente et relative ré-industrialisation des Etats-Unis en soulignant notamment les indicateurs qui attestent de cette ré-industrialisation, avant ensuite de mettre en avant les facteurs expliquant le dynamise et les faiblesses de l'industrie américaine.
4 novembre 2013
La notion d'intelligence économique est ancienne mais son intérêt s'est significativement accru au cours des dernières années. Auparavant les conflits entre grands Etats-nations se résolvaient par le biais de conflits armés traditionnels. Or, la globalisation économique et financière a fait que les pays sont de plus en plus interconnectés. Dès lors, l'intérêt des conflits armés entre grandes nations s'est peu à peu estompé. Dorénavant, les conflits se règlent en priorité par le biais de guerres économiques. Dans ce contexte, l'intelligence économique (IE) devient primordiale. Il n'existe pas de définition universellement admise de l'intelligence économique. De plus, la définition de ce concept peut évoluer selon les époques et les pays. Toutefois, il est possible d'identifier des points de convergence concernant les acteurs, les champs d'application et l'utilité de l'intelligence économique. Dans ce cadre, l'intelligence économique peut se définir, dans sa version la plus large et probablement la plus consensuelle, comme la capacité à recueillir et traiter des informations, et l'aptitude à les utiliser afin d'obtenir un avantage économique dans un but stratégique. Dès lors, l'intelligence économique peut être résumée comme ceci : "Le savoir c'est le pouvoir".
L'analyse portera sur les acteurs, les champs et l'utilité de l'intelligence économique, ainsi que sur leurs interdépendances. Puis, il s'agira de présenter la situation très négative de la France et son retard dans ce domaine. Enfin, l'analyse soulignera l'intérêt de passer d'une logique réactive de défense économique, à une logique active de sécurité économique. Au travers de plusieurs cas pratiques à travers le monde, les enjeux fondamentaux de l'IE apparaissent.
7 octobre 2013
Après une profonde crise financière à la fin des années 1990, à laquelle a succédé un développement économique accéléré lors de la dernière décennie, les économies asiatiques émergentes forment actuellement la région économique la plus dynamique du monde. Ainsi, près de deux tiers de la croissance mondiale y est concentrée et cette contribution est appelée à augmenter malgré un récent ralentissement. La globalisation financière, ainsi que l'intégration commerciale et économique de cette zone ont largement permis d'enclencher cette dynamique. Il convient toutefois de noter que cette région renvoie à de fortes disparités entre les pays et qu'il demeure des lacunes économiques considérables. Néanmoins, les économies asiatiques émergentes devraient poursuivre leur mouvement de convergence vers les niveaux de revenu des économies avancées et ce, malgré les menaces qui pèsent sur cette dynamique de rattrapage.
La première partie permettra de présenter une analyse dynamique des pays asiatiques au cours de la dernière décennie afin de souligner les grandes évolutions de la zone.
La deuxième partie s'attachera à analyser globalement la dynamique passée et actuelle de la croissance asiatique ainsi que le rôle de la globalisation financière et de l'intégration régionale dans cette dynamique. Enfin, plusieurs menaces de plus ou moins court terme apparaissent.
9 septembre 2013
La République Populaire de Chine a été la puissance émergente par excellence de la dernière décennie. Toutefois, la dynamique de ce pays au cours de la nouvelle décennie qui débute semble indiquer un certain rééquilibrage. Le nouveau pouvoir en place depuis mars 2013, issu du XVIIIème congrès du Parti communiste, va devoir gérer une transition économique et politique de grande ampleur, afin de réorienter son modèle de croissance et stabiliser une situation économique générale qui présente un certain nombre de risques depuis la crise globale de 2008. La Chine a relativement bien passé le début de la crise globale mais ne peut pas se satisfaire de cette situation car les défis auxquels le pays est confronté sont très nombreux. Malgré le fait que la Chine sera probablement la première économie mondiale d'ici 2020, la transformation de son modèle est impératif pour notamment éviter le piège des pays à revenus intermédiaires.
Le bulletin est formé de deux parties : Dynamique et Analyse.
La partie "Dynamique" souligne l'évolution conjoncturelle de la Chine depuis 2003 grâce à une analyse graphique originale soulignant les forces et les faiblesses du pays, ainsi qu'une certaine résistance à la crise globale malgré un ralentissement certain depuis quelques années, traduisant ainsi un certain nombre de risques globaux.
La partie "Analyse" présente les mécanismes qui ont permis à la Chine de relativement bien traverser les premières années de la crise globale. Elle soulignera également les raisons pour lesquelles un nouveau choc externe serait difficilement supportable mettant ainsi en avant la nécessité de réformes et d'un changement de modèle économique qui se fera au travers d'une transition risquée. Néanmoins, les autorités chinoises semblent conscientes de la nécessité de s'orienter vers un processus susceptible d'éviter les pièges dans lesquels bon nombre de pays sont tombés dans le passé.
12 août 2013
Les performances économiques du Chili traduisent une situation très favorable. Le pays bénéficie de nombreux atouts (1er producteur mondial de cuivre, nombreux accords de libre-échange, pilotage monétaire efficace, endettement très faible), le tout dans un contexte politique stable. Le pays reste néanmoins très sensible aux fluctuations internationales liées aux cours des matières premières (minérales et alimentaires pour les exportations, énergétiques pour les importations), qui ont fortement affecté le pays au plus fort de la crise globale. Depuis plus de 20 ans et la fin de la dictature du Général Pinochet en 1990, le Chili a connu une forte croissance économique (+8% par an en moyenne) basée sur le libéralisme économique. La population a profité de cette période pour améliorer sensiblement son niveau de vie (recul de la pauvreté et émergence d'une large classe moyenne). Toutefois, la population demeure méfiante vis-à-vis du pouvoir politique et relativement pessimiste. De nombreux mouvements sociaux sont d'ailleurs venus ponctuer les dernières années, traduisant ainsi cette défiance accrue.
Le bulletin est formé de deux parties : Dynamique et Analyse.
La partie "Dynamique" souligne l'évolution conjoncturelle du Chili depuis 10 ans grâce à une analyse graphique originale soulignant les forces et les faiblesses du pays, ainsi que sa résilience à la crise globale et la qualité de son pilotage économique.
La partie "Analyse" présente les mécanismes qui ont amené le Chili dans la situation actuelle, à savoir : une transition politique d'une dictature militaire à une démocratie, un développement économique constant basé sur le libéralisme économique, des tensions sociales liées notamment à des inégalités qui ont cessé de diminuer et à un phénomène traduisant un problème d'harmonisation des sphères économiques et sociales.
15 juillet 2013
Malgré des atouts certains, l'Iran ne s'est pas adapté aux bouleversements du monde. Les choix politiques et économiques issus de la révolution islamique de 1979 se sont tous avérés délétères, car guidés par des intérêts idéologiques et ceux d'un pouvoir théocratique. L'économie de l'Iran bénéficie toujours d'une importante rente pétrolière permettant l'accumulation de devises, mais ces revenus sont de plus en plus insuffisants pour contrebalancer les fragilités structurelles dont souffre le pays depuis la révolution de 1979, à savoir, entre-autres : économie étatisée et rentière, politiques économiques peu lisibles et rivalités entre les différents centres du pouvoir. Tous ces dysfonctionnements aboutissent à empêcher la mise en place de réformes structurelles aptes à développer l'économie, ce qui à force de louvoiement, pèse sur la conjoncture économique du pays qui se dégrade rapidement et de façon très marquée. Ainsi, le pays s'oriente clairement vers des risques économiques majeurs.
Le bulletin est formé de deux parties : Dynamique et Analyse
La partie "Dynamique" souligne l'évolution conjoncturelle de l'Iran depuis 10 ans grâce à une analyse graphique originale soulignant les faiblesses du pays ainsi que les risques économiques auxquels le pays est en réalité confronté.
La partie "Analyse" présente les mécanismes qui ont amené l'Iran dans la situation économique qu'elle connait aujourd'hui, à savoir : l'héritage de la révolution islamique de 1979 et les nombreux louvoiements qui s'en sont suivis, un archaïsme étatique et économique, des tentatives de réformes avortées, auxquelles viennent s'ajouter une conjoncture internationale compliquée et des sanctions internationales.
17 juin 2013
L'inde a connu un développement économique très rapide. En effet, le pays est passé d'une croissance moyenne de +3% par an dans les années 1970, à +7% dans les années 2000. Il fait maintenant parti des pays émergents parmi les plus dynamiques, communément regroupés sous l'acronyme "BRICS" : Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud. Le rattrapage économique du pays s'explique en grande partie par la mise en place de réformes libérales, rompant ainsi avec le modèle socialiste qui prévalait auparavant. Néanmoins, au regard de la situation économique actuelle et des caractéristiques du pays, il apparaît que l'évolution future du pays soit fortement contrainte et que des défis très importants et encore non solutionnés se présentent à lui.
Le bulletin est formé de deux parties : Dynamique et Analyse.
La partie "Dynamique" souligne l'évolution de l'Inde depuis 10 ans grâce à une analyse graphique originale soulignant un début de siècle très encourageant avant d'être confronté à une situation plus contrastée, et à certains égards, risquée.
La partie "Analyse" présente les mécanismes qui ont permis à l'Inde de se développer depuis 30 ans avant de mettre en avant les contraintes et les enjeux auxquels le pays est actuellement confronté.
26 avril 2013
La crise globale actuelle est la plus importante depuis la grande dépression des années 1930. Initialement financière, cette crise est née aux Etats-Unis dès 2007. Elle s'est ensuite étendue aux autres économies mondiales et s'est propagée à l'ensemble des secteurs de l'économie en prenant un aspect multiforme et évolutif.
Le bulletin est formé de deux parties : Théorie et Analyse.
La partie "Théorie" permet de comprendre les différents types de crises ainsi que la théorie des cycles économiques.
La partie "Analyse" décrypte la crise globale en mettant en avant les causes, les mécanismes, les manifestations, les conséquences et les sorties possibles.