"Les communistes sont ceux qui ont lu Marx. Les anti-communistes sont ceux qui l'ont compris " - Ronald REAGAN
"Si la méchanceté des hommes est un argument contre la liberté, elle en est un plus fort encore contre la puissance. Car le despotisme n'est autre chose que la liberté d'un seul ou de quelques-uns contre tous" - Benjamin CONSTANT
"C'est en poussant à bout le mouvement économique que le prolétariat s'affranchira et deviendra l'humanité" - Jean JAURES
"On ne sort de l'ambiguïté qu'à son détriment " - Cardinal de REITZ
"Quand un économiste vous répond, on ne comprend plus ce qu’on lui avait demandé " - André GIDE
"C'est uniquement parce que nous sommes libres dans le choix de nos moyens que nous sommes aussi libres dans le choix de nos fins. La liberté économique est par conséquent une condition indispensable de toute autre liberté" - Friedrich HAYEK
"L'offre créée sa propre demande" - Jean-Baptiste SAY
"L'étonnante tâche des sciences économiques est de démontrer aux hommes combien en réalité ils en savent peu sur ce qu'ils s'imaginent pouvoir modeler" - Friedrich HAYEK
"Il est aussi absurde de parler de démocratie ou d'efficacité économique dans une société communiste que d'évoquer un capitalisme sans argent" - Alexandre ZINOVIEV
"L'humanité n'est pas sortie de l'âge de pierre parce qu'il n'y avait plus de pierres" - Ahmed Zaki YAMANI
21 septembre 2015
En tant que secteur d'activité, la finance renvoie aux moyens de financer l'activité économique via les marchés financiers ou l'institution bancaire. En effet, régi par des processus concurrentiels, le secteur de la finance permet aux agents économiques (entreprises, ménages, Etats) d'échanger leurs risques et de trouver de la liquidité. Propice aux fantasmes et à la caricature, la finance est fréquemment affublée de tous les maux alors même que l'activité de financement est fondamentale pour assurer un développement économique et social pérenne.
Le bulletin économique développe une réflexion quant à la nature de la finance, permettant de mieux appréhender les débats à son sujet.
14 septembre 2015
La crise des subprimes et la crise des dettes souveraines en Europe ont révélé l'existence d'entités dont la majorité du grand public n'avait pas connaissance. Les agences de notation, qui sont des organismes chargés d'évaluer financièrement les acteurs économiques, ainsi que les engagements financiers qui leur sont associés, ont souvent été stigmatisées par les politiques. En effet, après s'être attaqué à la finance de façon générale, cela permettait de mettre un nom sur un monde sans visage. Surtout, cela permettait d'apporter une explication simple et de trouver un bouc émissaire parfait à des maux par lesquels les économies étaient touchées. Au-delà de ces affirmations politiques péremptoires souvent démagogiques, et sans vouloir exempter les agences de notation de leur responsabilité, il convient de rappeler un certain nombre de vérités quant à leur fonctionnement, leur rôle, leur portée et leur utilité.
Le bulletin présente (1) tout d'abord le fonctionnement et le rôle des agences de notation. Puis, (2) dans un deuxième temps, le bulletin s'intéresse à l'évolution du processus de contrôle prudentiel ayant amené à accorder l'importance actuelle aux systèmes de notations de ces agences, (3) les raisons pour lesquelles ces dernières n'ont pas anticipés la crise des subrpimes ainsi que (4) celles qui les ont amené à sous-estimer les produits qui se sont avérés déstabilisateurs pour l'économie mondiale, les risques inhérents à l'activité des agences, et enfin (5) le rapport ambigu, et souvent incohérent, des Etats vis-à-vis des agences de notation.
7 septembre 2015
Potentiellement, un investisseur, quelle que soit sa qualité (particulier, entreprise, trader pour compte propre, institutionnel, Hedge Fund, banque d'affaire,...), peut placer sur les marchés financiers l'épargne qu'il doit gérer uniquement selon son flair : ses intuitions, son ressenti subjectif, etc. Si cette stratégie peut ponctuellement rencontrer un certain succès à court terme, il est toutefois peu probable qu'une approche faisant systématiquement fi d'éléments objectifs s'avère bénéfique à long terme. Ainsi, et au-delà des fondamentaux économiques, plusieurs facteurs techniques aident à mener à bien une gestion active de portefeuille.
Le bulletin économique présente et analyse des aspects techniques liés à la gestion boursière comme l'analyse technique, et notamment (1) la méthode des « chandeliers japonais », (2) l'effet de levier, (3) les options, (4) la stratégie Long/Short, et (5) l'utilisation des lettres grecques dans les mathématiques financières.
31 août 2015
Un investisseur souhaitant placer une épargne sur les marchés financiers doit nécessairement intégrer au préalable un certain nombre d'aspects fondamentaux pour développer sa stratégie.
Le bulletin économique présente et analyse différents aspects liés à la gestion boursière tels que (1) le calendrier économique, (2) les plateformes boursières, (3) la volatilité, (4) le trading algorithmique, (5) le HFT, (6) les ETF, (7) les Trackers et (8) le Stock Picking.
24 août 2015
Loin d'être un tout homogène, la bourse renvoie à une multitude d'entreprises venant lever des capitaux pour financer leur développement. Afin d'obtenir une vision globale, les titres cotés résultant de ce mécanisme peuvent être regroupés au sein de grandes catégories renvoyant au "nouveau monde" et liées au secteur d'activité de l'entreprise dont elles sont issues.
Tour à tour, le bulletin économique présente huit grands secteurs industriels cotés en bourse et faisant partie de ce qu'il convient d'appeler la "nouvelle économie" au regard de leurs acteurs, des particularités et des problématiques de chacun d'entre eux.
17 août 2015
Loin d'être un tout homogène, la bourse renvoie à une multitude d'entreprises venant lever des capitaux pour financer leur développement. Afin d'obtenir une vision globale, les titres cotés résultant de ce mécanisme peuvent être regroupés au sein de grandes catégories renvoyant à "l'ancien monde" et liées au secteur d'activité de l'entreprise dont elles sont issues.
Tour à tour, le bulletin économique présente huit grands secteurs industriels cotés en bourse et faisant partie de ce qu'il convient d'appeler "l'ancienne économie" au regard de leurs acteurs, des particularités et des problématiques de chacun d'entre eux.
10 août 2015
La bourse est souvent assimilée à un marché de spécialistes où seuls ces derniers peuvent évoluer. Si cette assertion est fausse dans bon nombre de pays développés, notamment anglo-saxons où les particuliers investissent facilement leur épargne en bourse, elle reste encore très largement vraie en France où rien n'est fait pour inciter les particuliers lambda à diriger leur l'épargne vers les actions. Or, et au-delà de la nécessité de diriger l'épargne des particuliers vers la bourse pour financer sainement l'économie, il convient de constater que malgré des termes barbares, les principes boursiers sont faciles d'accès pour faire ses premiers pas dans ce domaine.
Le bulletin économique présente (1) tout d'abord les principaux acteurs des marchés que sont les traders et les courtiers, (2) puis il s'intéresse à la notion de Money Management et à la gestion des pertes, (3) pour enfin se focaliser sur deux types très simples d'investissement avec la gestion indicielle et les CFD.
3 août 2015
Force est de constater que l'utilisation du terme "marchés financiers" entraîne souvent les discussions dans des considérations passionnées, voire irrationnelles, tant cette expression relativement floue recouvre un ensemble de notions souvent mal maîtrisées de la part du grand public. Dès lors, au-delà des aspects techniques et théoriques, et sans ambitionner l'exhaustivité, le bulletin tente d'éclairer certains éléments clefs liés aux marchés financiers.
(1) Après avoir présenté les notions telles que la bourse de valeurs ou l'introduction en bourse, (2) le bulletin économique s'intéresse au marché obligataire et au mécanisme de notation, (3) pour enfin s'intéresser au marchés des changes et aux termes anglo-saxons Bull et Bear.
27 juillet 2015
L'économie japonaise se trouve dans une situation économique préoccupante depuis deux décennies. Le pays a longtemps supporté cet environnement contraint mais la dégradation de la situation a amené le Japon à développer une politique économique très agressive non dénuée de risques. Au-delà du seul cas nippon, il apparaît que l'Europe d'aujourd'hui partage des similitudes avec le Japon du milieu des années 1990. A ce titre, le continent européen devrait analyser le cas japonais pour adapter ses structures aux évolutions prévisibles qui l'attendent.
Le bulletin économique présente (1) tout d'abord les caractéristiques actuelles de l'économie japonaises, (2) ainsi que la stratégie développée par ce pays pour faire face aux difficultés auxquelles il est confronté et analyse les risques induits par cette stratégie. Enfin, (3) le bulletin économique souligne en quoi le cas japonais éclaire la situation du continent européen.
20 juillet 2015
Les problématiques énergétiques renvoient à des notions parfois complexes dont l'articulation les unes avec les autres peut rapidement déboucher sur des raisonnements inextricables. En effet, se mêlent et s'opposent des considérations techniques, économiques, politiques, éthiques et stratégiques. Le court terme contredit le long terme, le local s'oppose au global, l'infiniment petit côtoie l'infiniment grand. Même les systèmes d'unités de mesure s'entremêlent. Dans ces conditions, il convient tout d'abord de réaliser un état des lieux concernant l'économie de l'énergie, puis de souligner et d'expliciter certaines notions clefs, avant ensuite d'analyser les problématiques liées aux enjeux énergétiques à proprement dit. La sécurité énergétique se définit comme la garantie d'approvisionnement en énergie primaire permettant de satisfaire les besoins en énergie finale des populations et des industries. Un approvisionnement sûr, c'est un flux régulier et continu d'énergie à un prix raisonnable, depuis la production jusqu'au consommateur final. Ainsi, la sécurité énergétique renvoie à l'accès aux ressources, à la production, à la transformation, au transport et à la distribution d'énergie. La sécurité énergétique permet d'établir les conditions de la croissance économique et de la paix sociale, car elle est nécessaire au fonctionnement des économies et plus largement des sociétés. Dans ce cadre, assurer l'approvisionnement en énergie des pays est un enjeu stratégique majeur. L'instabilité des régions productrices, les menaces sur les voies d'approvisionnement, ainsi que l'évolution des intérêts géoéconomiques de plusieurs pays font que la sécurité énergétique est un enjeu dont l'importance est appelée à s'accroître.
Le bulletin économique développe tout d'abord (1) des notions clefs nécessaires à la compréhension (2) des enjeux stratégiques liés à la sécurité énergétique à proprement parler qui sont analysés dans une seconde partie, comme les contraintes pesant sur la production, les menaces sur les différentes voies d'approvisionnement ou encore les principales évolutions géoéconomiques liées à ces problématiques.
13 juillet 2015
Si le déclenchement de la crise globale et ses suites contribuent largement à atténuer l'attention des gouvernements et des populations quant aux problématiques environnementales, il n'en reste pas moins que ces dernières demeurent. En effet, l'évolution des difficultés économiques mondiales depuis maintenant près de dix ans ne s'est pas pour autant traduit par une diminution des manifestations de la crise climatique. Au contraire, les préoccupations internationales se recentrant sur les aspects économiques et de développement, l'intensité du traitement des problématiques écologiques tend à s'amoindrir alors même que ces dernières s'accroissent.
Le bulletin économique présente tout d'abord (1) les grandes manifestations de la crise climatique ; pour ensuite (2) s'intéresser aux politiques internationales développées depuis quarante ans pour faire face à cette crise ; puis (3) se focalise sur la dichotomie existante entre les pays riches et les pays en développement ; et enfin (4) pour s'attacher à tirer le bilan de ces quarante ans de politiques.
6 juillet 2015
Entre le Sommet de la terre de Rio en 1992 et la Conférence Paris Climat de 2015, en passant par la Conférence de Johannesburg en 2002, le Protocole de Kyoto en 2005 et le Rapport Stern de 2006, et malgré un coup d'arrêt depuis le déclenchement de la crise globale, la notion de développement durable s'est progressivement imposée dans le débat public. Cependant, malgré des évolutions certaines au niveau de la prise de conscience internationale, un relatif constat d'échec s'impose quant à la portée pratique de cette notion. Dès lors, cela conduit à s'interroger sur la notion même de développement durable. En effet, l'observation des indicateurs consensuels existants souligne d'une part, une relative imprécision et incomplétude au regard des contours du concept et, d'autre part, il apparaît que presque aucune nation ne réussit à atteindre un niveau de développement humain et économique élevé tout en conservant un impact environnemental inférieur au seuil de durabilité écologique.
Le bulletin présent tout d'abord (1) des éléments de conceptualisation de la notion de développement durable, pour ensuite (2) développer des indicateurs permettant d'évaluer et de classifier les pays au regard de cette notion et ainsi enfin (3) tirer un certain nombre de conclusions.
29 juin 2015
L'éclatement de la crise financière en 2007-2008 débouche sur plusieurs débats publics et l'idée selon laquelle les marchés financiers sont à l'origine des maux que nous connaissons actuellement, est largement répandue au sein des populations. Loin de lutter contre cette idée, les politiques de tous bords et de tous pays jouent avec pour faire oublier que ce sont eux qui ont mis en place les politiques économiques ayant conduit à la crise globale actuelle. Dans ce cadre, les marchés financiers deviennent souvent le bouc émissaire d'Etats n'assumant pas leurs responsabilités. Il convient alors de rappeler un certain nombre de vérités.
Le bulletin économique rappelle tout d'abord (1) le but et le fonctionnement des marchés financiers. (2) Il explique également le phénomène de globalisation financière qui forme l'environnement dans lequel les agents économiques se financent, et (3) il présente les objectifs et le fonctionnement des agences de notation. Puis, (4) l'analyse tend à rétablir un certain nombre de vérité concernant les marchés financiers sur des sujets comme la spéculation, l'arbitrage entre court terme et intérêt général de long terme, sur l'importance des agences de notation, la pression des marchés face à des Etats souverains ; et enfin (5) sur l'incapacité des politiques à assumer leurs responsabilités.
22 juin 2015
La méthode des scenarios dépasse la seule discipline économique et permet plus largement de raisonner par rapport à des conséquences et des situations susceptibles d'évoluer dans le temps. Cette méthode est liée en amont à des biais cognitifs forts influant sur la perception que les individus ont de concepts identiques. L'approche économique par le biais des scenarii consacre une place prépondérante à la notion d'incertitude en cherchant avant tout à penser l'improbable plus que le probable. In fine, cette méthode enseigne qu'il est bon d'espérer le meilleur mais qu'il convient également de toujours envisager le pire. A ce titre, il apparaît que l'appréhension de la gestion de la dette publique française peut être analysée à travers cette grille de lecture originale.
Le bulletin économique développe tout d'abord une réflexion globale autour de la méthode des scenarii avant de l'appliquer de manière globale à la problématique de la gestion de le dette publique française.
15 juin 2015
La science économique se définit comme étant l’étude des mécanismes de production, de répartition, d’échange et de consommation des richesses. Ces différentes activités sont réalisées par plusieurs types d’agents économiques dont l'articulation de leurs relations mutuelles peut être synthétisée visuellement au sein de ce qu'il convient d'appeler un circuit économique. Le circuit économique permet de souligner les effets attendus ou escomptés d'un changement dans l'environnement économique d'un pays. Il ne permet pas de quantifier ces effets mais il met en exergue les avantages et les inconvénients, ainsi que les effets en chaîne. Le discours politique présente parfois la hausse des salaires comme une solution pour assurer la prospérité économique d'un pays. Si cette mesure peut intuitivement apparaître comme allant dans le bon sens, la réalité économique est plus complexe. En effet, les conséquences économiques positives de court terme sont moindres que les aspects négatifs de moyen et long terme.
Le bulletin économique présente tout d'abord les différents agents économiques qui participent à l'activité économique d'un pays. Puis, il articule les interactions entre les différents agents économiques grâce à une présentation visuelle et synthétique : le circuit économique. Enfin, le bulletin analyse de manière qualitative (et non quantitative) les effets attendus d'une hausse généralisée des salaires au sein d'une économie dans un cadre mondialisé.
8 juin 2015
La théorie des jeux est un domaine au confluent de spécialités telles que l'économie, la psychologie et les mathématiques. Cette approche constitue une grille de lecture pertinente pour appréhender la résolution du conflit grec et la négociation portant sur la dette de ce pays.
Le bulletin présente tout d'abord l'objet de la Théorie des Jeux, avant ensuite développer des cas typiques de résolution stratégique de conflit en situation d'interdépendance des acteurs, et pour enfin appréhender le cas spécifique du conflit grec concernant notamment les négociations autour du remboursement de la dette publique de ce pays.
1 juin 2015
Une politique économique est un ensemble de mesures visant à orienter l’activité économique d’un pays afin que des objectifs soient atteints. Dans ce cadre, il convient de distingues les politiques conjoncturelles et les politiques structurelles : la politique conjoncturelle vise à faire face à l'ensemble des variations économiques à court terme, tandis que la politique structurelle se place dans une perspective de plus long terme. Les politiques conjoncturelles concernent donc la régulation de l'environnement économique pour corriger des déséquilibres ponctuels, alors que les politiques structurelles ambitionnent de modifier durablement les structures du fonctionnement économique. L'analyse se bornera ici à étudier les politiques conjoncturelles sous un angle dynamique, c'est-à-dire en intégrant leur évolution dans le temps. La France est la 6ème économie la plus riche du monde (récemment dépassée par la Grande-Bretagne). Elle est respectivement classée au 25ème et 20ème rang mondial en termes de richesses par habitant et de développement humain. De plus, elle a comparativement mieux traversé la crise que les autres pays avancés entre 2007 et 2011 ; alors que, depuis 2012 la situation est inversée. Si ces éléments sont globalement positifs, il n'en demeure pas moins que l'évolution des principaux indicateurs économiques conjoncturels se sont dégradés depuis quatre décennies.
Le bulletin présente tout d'abord les éléments nécessaires à la compréhension des politiques économiques conjoncturelles ainsi que les relations entre les différents objectifs de ces politiques et les contraintes qui existent entre eux. Puis, le bulletin met en avant la dégradation de la situation économique de la France ainsi que les mécaniques qui la sous-tendent.
25 mai 2015
Soixante-dix ans après la fin du IIIème Reich (1933-1945), le retour économique et politique sur cette période de l'histoire allemande souligne des aspects éclairants sur la situation actuelle.
Le bulletin économique développe tout d'abord une analyse portant sur l'accession de l'Allemagne à un régime totalitaire, puis sur les implications pratiques de la mise en place de ce régime ainsi que la mécanique économique sous-jacente, pour enfin développer un certain nombre d'éléments de perspectives.
18 mai 2015
En économie, si la guerre représente un coût, elle ne peut être résumée à ce seul aspect. En effet, les mécanismes par lesquels la guerre affecte l'économie ne se limitent pas à l'estimation de son coût pour les secteurs privés ou publics. Dans ce cadre, apprécier l'impact économique de la guerre suppose que soient prises en compte les modifications des paramètres qui président à l'élaboration des choix individuels. Même si elle ne peut se borner à cette seule dimension, l'analyse de la guerre sous l'angle des finances publiques, permet de souligner que la conséquence économique de la guerre renvoie aux notions de risque et d'incertitude.
Le bulletin économique développe une approche économique de la guerre en analysant tout d'abord l'impact économique direct de la guerre, puis l'intégration de la notion de risque en période de guerre, ensuite en effectuant un lien entre la notion de monnaie et les nouvelles du front, pour enfin se focaliser sur les dépenses de guerre en matière d'assurance et de réduction du risque.
11 mai 2015
L'adage populaire veut qu'il n'y ait rien de mieux qu'une guerre pour relancer l'économie. Sans vouloir vérifier cette assertion, il convient cependant de souligner deux éléments : tout d'abord, si cela semble se vérifier historiquement, les expériences contemporaines viennent tempérer cette idée ; ensuite, cela ne peut être vrai que si la guerre ne dure pas trop longtemps, qu'elle ne s'avère pas trop destructrice, et surtout qu'elle se déroule loin du sol national. Quoi qu'il en soit, il convient de poser un cadre théorique permettant de mieux appréhender la légitimité et la pertinence des dépenses militaires.
Le bulletin économique développe tout d'abord les deux principales approches économiques formant le corpus théorique des dépenses publiques militaires ; pour ensuite dans un second temps se concentrer sur les principales limites de la vision keynésienne dominante sur ce sujet.