"Le gouvernement ayant pris ainsi la place de la Providence, il est naturel que chacun l'invoque (...). Aussi rencontre-t-on un nombre immense de requêtes qui, se fondant toujours sur l'intérêt public, n'ont trait néanmoins qu'à de petits intérêts privés" - Alexis de TOCQUEVILLE
"Un peu d’internationalisation éloigne de la patrie, beaucoup y ramène" - Jean JAURÈS
"On appelle progrès technique une capacité d’action de plus en plus efficace que l’homme acquiert par l’effort intellectuel sur les éléments matériels" - Jean FOURASTIE
"Si vous m'avez compris c'est que je me suis mal exprimé" - Alan GREENSPAN
"Le budget est le squelette de l'État débarrassé de toute idéologie trompeuse" - Joseph SCHUMPETER
"Beaucoup considère le chef d’entreprise comme un homme à abattre, ou une vache à traire. Peu le voit comme le cheval tirant la charrue" - Winston CHURCHILL
"Les gouvernements ont une vision très sommaire de l’économie. Si ça bouge, ajoute des taxes. Si ça bouge toujours, impose des lois. Si ça s’arrête de bouger, donne des subventions" - Ronald REAGAN
"Quand vous êtes capable, feignez l'incapacité. Quand vous êtes proche, feignez l'éloignement. Quand vous êtes loin feignez la proximité" - Sun TZU
"Les investissements d'aujourd'hui sont les profits de demain et les emplois d'après demain" - Helmut SCHMIDT
"La démocratie est le pire des régimes, à l’exception de tous les autres" - Winston CHURCHILL
La science économique se définit comme l’étude des mécanismes de production, de répartition, d’échange et de consommation des richesses.
Ce faisant, la science économique cherche à répondre à une question simple : comment satisfaire des besoins humains infinis dans un monde où les ressources sont par nature finies ?
Dans ce cadre, il est donc possible de dire que l’économie est la gestion de la rareté.
Afin de savoir en quoi la compréhension de l’économie est importante il suffit d’avoir en tête le syllogisme suivant :
L'éclatement de la crise financière en 2007-2008 a débouché sur plusieurs débats public et l'idée selon laquelle les marchés financiers sont à l'origine des maux que nous connaissons actuellement, est largement répandue dans la population. Loin de lutter contre cette idée, les politiques de tous bords et de tout pays jouent avec pour faire oublier que ce sont eux qui ont mis en place les politiques économiques qui ont conduit à la crise globale actuelle. Dans ce cadre, les marchés financiers deviennent souvent le bouc émissaire d'Etats n'assumant pas leurs responsabilités. Il convient alors de rappeler un certain nombre de vérités.
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Né en 1940 aux Etats-Unis, Akerlof est un économiste qui a notamment travaillé à l'université américaine de Berkeley. Les travaux qui l'ont rendu célèbre renvoient notamment à la rationalité des agents économiques (voir définition). Il est reconnu pour être un économiste d'inspiration keynésienne, mais qui a travaillé sur un thème généralement associé aux néoclassiques : la microéconomie (voir définition). Il prête attention aux dimensions psychologiques et sociologiques du comportement économique. Il reçoit le prix Nobel d'économie en 2001, en compagnie de M. Spencer et de J.Stiglitz, pour ses travaux sur la place des asymétries d'information, c'est-à-dire, des situations d'échange où les agents ne disposent pas des mêmes connaissances sur des variables utiles à la réalisation de la transaction. La prise en compte de cette asymétrie d'information permet d'expliquer pourquoi l'agent qui détient l'information, possède un avantage sur l'autre partie.
L'effet de l'immigration sur le marché du travail est un sujet qui revient régulièrement à chaque période de difficultés économiques. Le réflexe pavlovien consiste, en substance, à dire qu'en supprimant l'immigration le chômage diminuera. L'hypothèse sous-tendue par cette idée est que les immigrés seraient la cause du chômage en prenant le travail des natifs. La réalité est plus complexe que cela. Il convient de souligner que l'immigration peut avoir des effets divers sur le chômage selon l'horizon temporel étudié et selon la situation des travailleurs. Egalement, le degré de flexibilité du marché du travail et les contraintes législatives peuvent influer sur le lien entre immigration et marché du travail.
Après un processus d'adhésion, la Lettonie va devenir officiellement le 18ème membre de la Zone Euro (ZE) en janvier 2014. L'adhésion de la Lettonie intervient après une période où le pays a été fortement touché par la crise globale. Le pays a alors fait appel à des aides internationales et mis en place un programme de redressement économique. Grâce à ces dispositifs, la République lettone est finalement sortie de la crise et respecte les critères d'adhésion. Par conséquent, l'intégration est rendue possible et correspond en réalité à un processus naturel, qui présente des avantages mais aussi des risques, le tout dans un contexte d'inquiétude concernant la Zone Euro. L'adhésion de la Lettonie préfigure probablement celle de la Lituanie.
Depuis environ deux décennies, l'économie de l'archipel nippon se trouve dans une situation économique préoccupante avec une croissance atone et une inflation négative. Le pays a longtemps supporté cette situation grâce notamment à des excédents commerciaux liés à une industrie très innovante. Néanmoins, la montée de la concurrence étrangère et l'éclatement de la crise globale sont venues remettre en cause cette situation, et le Japon doit maintenant faire face à une situation très préoccupante sur le plan économique. Les électeurs japonais ont élu en décembre 2012 un nouveau pouvoir politique afin qu'il développe une politique économique ambitieuse : les "Abenomics". Le terme de Abenomics renvoie au nom de famille du premier ministre Japonais instigateur de ces politiques : M. Shinzo Abe. Il fait également référence à la politique menée sous le Président Ronald Reagan au cours des années 80 aux Etats-Unis : les Reaganomics. Si ces deux politiques sont opposées quant à leurs buts et leurs moyens, elles se rapprochent du point de vue de la rupture avec les politiques menées précédemment et dans la détermination à lutter contre un problème identifié. Les Abenomics se déclinent sous la forme imagée de trois flèches à décocher successivement, et visant chacune un objectif précis. In fine, ces trois flèches sont censées former un tout cohérent apte à lutter contre la déflation et permettant les conditions de la reprise de la croissance économique.