"On n’est jamais mieux gouverné que lorsqu’il n’y a pas de gouvernement" - Jean-Baptiste SAY
"Celui qui contrôle l’argent de la nation contrôle la nation" - Thomas JEFFERSON
"La puissance productrice d’un pays peut s’accroître d’une façon plus que proportionnelle à l’augmentation du chiffre de sa population" - Alfred MARSHALL
"La seule cause de la dépression est la prospérité" - Clément JUGLAR
"L'inflation est une taxation sans législation" - Milton FRIEDMAN
"Pour être valable toute théorie, quelle qu'elle soit, doit être confirmée, tant dans ses hypothèses que dans ses conséquences, par les données de l'observation" - Maurice ALLAIS
"L’économie se venge toujours" - Raymond BARRE
"J'ai déjà croisé le mensonge, le fieffé mensonge. Mais avec le ministère de l'économie, je découvre le stade ultime: la statistique" - Benjamin DISRAELI
"Notre économie change jour après jour et, en ce sens, elle est toujours nouvelle" - Alan GREENSPAN
"Les gouvernements ont une vision très sommaire de l’économie. Si ça bouge, ajoute des taxes. Si ça bouge toujours, impose des lois. Si ça s’arrête de bouger, donne des subventions" - Ronald REAGAN
La science économique se définit comme l’étude des mécanismes de production, de répartition, d’échange et de consommation des richesses.
Ce faisant, la science économique cherche à répondre à une question simple : comment satisfaire des besoins humains infinis dans un monde où les ressources sont par nature finies ?
Dans ce cadre, il est donc possible de dire que l’économie est la gestion de la rareté.
Afin de savoir en quoi la compréhension de l’économie est importante il suffit d’avoir en tête le syllogisme suivant :
Les performances économiques du Chili traduisent une situation très favorable. Le pays bénéficie de nombreux atouts (1er producteur mondial de cuivre, nombreux accords de libre-échange, pilotage monétaire efficace, endettement très faible), le tout dans un contexte politique stable. Le pays reste néanmoins très sensible aux fluctuations internationales liées aux cours des matières premières (minérales et alimentaires pour les exportations, énergétiques pour les importations), qui ont fortement affecté le pays au plus fort de la crise globale. Depuis plus de 20 ans et la fin de la dictature du Général Pinochet en 1990, le Chili a connu une forte croissance économique (+8% par an en moyenne) basée sur le libéralisme économique. La population a profité de cette période pour améliorer sensiblement son niveau de vie (recul de la pauvreté et émergence d'une large classe moyenne). Toutefois, la population demeure méfiante vis-à-vis du pouvoir politique et relativement pessimiste. De nombreux mouvements sociaux sont d'ailleurs venus ponctuer les dernières années, traduisant ainsi cette défiance accrue.
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En ce milieu d'année 2013, il est déjà possible de tirer un certain nombre de conclusions quant à l'année déjà écoulée. En effet, plusieurs éléments saillants apparaissent et peuvent éclairer quant à l'évolution possible de la fin d'année.
Les Etats-Unis envisagent de faire évoluer leur politique monétaire. Jusque-là, le pays a très largement utilisé cette politique pour lutter contre la crise. Le changement serait organisé et lissé dans le temps pour limiter les effets négatifs potentiels. Pour prendre une image, tout l'enjeu est de pouvoir donner le bol de Punch pour susciter suffisamment d'euphorie, mais pouvoir le retirer à temps avant l'ivresse et surtout l'addiction.
Après une croissance économique moyenne d'environ +10% par an au cours des 20 dernières années, la Chine voit son rythme d'accumulation de richesses ralentir. Les signaux sont nombreux et les implications dépassent le cadre purement national de la Chine.
Dans un contexte d'économie ouverte où les pays réalisent des échanges entre eux (monétaires ou physiques), les différentes politiques économiques menées dans une économie nationale affectent l'environnement économique des pays partenaires. Ces "effets de débordement" invitent à une concertation entre les pays lors du choix de leurs politiques économiques : la "coordination". En pratique, la coordination des politiques renvoie à l'idée de recherche d'une solution optimale d'équilibre dans un cadre coopératif. La crise globale a souligné les lacunes de la gouvernance de la zone euro. Elle a bouleversé les fondements de son organisation et a entrainé plusieurs changements dans la gestion des politiques économiques, notamment budgétaires. La coordination européenne s'éloigne progressivement d'un modèle intergouvernemental décentralisé et s'oriente vers des contraintes plus fortes pour renforcer la convergence vers une forme de fédéralisme qui ne dit pas son nom.
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