"Christophe Colomb fut le premier socialiste. Il ne savait pas où il allait, il ignorait où il se trouvait, et ce aux frais du contribuable." - Winston CHURCHILL
"Tout l’art du bon gouvernement consiste à plumer l’oie de façon à obtenir le maximum de plumes avec le minimum de cris" - Jean-Baptiste COLBERT
"Prenons le cas de Singapour. […] On dirait un miracle économique. Mais le miracle est moins celui de l’inspiration que celui de la transpiration" - Paul KRUGMAN
"L’économie se venge toujours" - Raymond BARRE
"On a voulu, à tort, faire de la bourgeoisie une classe. La bourgeoisie est tout simplement la portion contentée du peuple" - Victor HUGO
"L'économie c'est la science du sordide, non de la pureté " - Alfred SAUVY
"On taxe les riches car ils sont riche et on taxe les pauvres car ils sont nombreux " - blague de fiscaliste
"Dans ce monde complexe où l’information n’a jamais été aussi abondante, nous devons développer l’intelligence économique " - Jean ARTHUIS
"Si vous m'avez compris c'est que je me suis mal exprimé" - Alan GREENSPAN
"Celui qui contrôle l’argent de la nation contrôle la nation" - Thomas JEFFERSON
La science économique se définit comme l’étude des mécanismes de production, de répartition, d’échange et de consommation des richesses.
Ce faisant, la science économique cherche à répondre à une question simple : comment satisfaire des besoins humains infinis dans un monde où les ressources sont par nature finies ?
Dans ce cadre, il est donc possible de dire que l’économie est la gestion de la rareté.
Afin de savoir en quoi la compréhension de l’économie est importante il suffit d’avoir en tête le syllogisme suivant :
Le Brésil connait depuis plusieurs semaines des manifestations de grande ampleur dans plusieurs villes importantes du pays. Les manifestations sont nées suite à l'augmentation du prix des transports publics qui s'ajoute à la vie chère, alors que, parallèlement, les dépenses engagées par le pays pour préparer la coupe du monde de football en 2014 et les jeux Olympiques de 2016, paraissent disproportionnées. Le décalage entre la hausse des prix pour la population et les dépenses qui apparaissent comme non prioritaires ont fait émerger le mécontentement. De plus, il convient d'amener des éléments de contexte en précisant que le pays fait face à un fort ralentissement de la croissance, combiné à une inflation élevée et à une corruption qui gangrène la société. Le gouvernement a été dépassé par un mouvement non politisé et imprévu qui souligne en réalité une évolution sociale et économique profonde du pays.
L'Egypte vient de connaître un coup d'Etat militaire soutenu par une partie de la population. Le président, Mohamed Morsi, démocratiquement élu en juin 2012, a été démis de ses fonctions et une période d'incertitude débute. Mohamed Morsi était issu d'un mouvement appelé les "frères musulmans", un parti politique dont le slogan jusqu'à récemment était "La Charia est la solution". La population s'est laissée séduire par des propositions qui se sont très rapidement avérées délétères pour l'économie. L'incompétence économique des dirigeants, leur pratique du pouvoir visant à noyauter les institutions politiques du pays, et la montée de l'insécurité ont poussé la population à descendre dans la rue. Dans ce contexte, il convient d'analyser les fondements économiques de la crise politique actuelle. En effet, la situation économique insoutenable dans laquelle se trouve plongé le pays explique en grande partie pourquoi les répercussions sociales et politiques sont à la hauteur de cette insoutenabilité.
Né à Paris en 1911 et mort en 2010, Maurice ALLAIS est le seul prix Nobel d'économie français qu'il reçoit en 1988. Il sort major de sa promotion à l'Ecole Polytechnique et est considéré comme un des plus brillants économistes de l'histoire. Ses champs de recherche sont aussi variés que la monnaie, l'équilibre des marchés, les probabilités, le capital, etc. Il laisse une œuvre considérable avec plus d'une centaine de papiers et une quarantaine d'ouvrages publiés, souvent fondamentaux. Son ouvrage principal est probablement le "Traité d'économie pure" et son œuvre ambitionnait d'avoir une vision d'ensemble des problématiques économiques.
La sécurité énergétique se définit comme la garantie d'approvisionnement en énergie primaire permettant de satisfaire les besoins en énergie finale des populations et des industries. Un approvisionnement sûr, c'est un flux régulier et continu d'énergie à un prix raisonnable, depuis la production jusqu'au consommateur final. Ainsi, la sécurité énergétique renvoie à l'accès aux ressources, la production, la transformation, le transport et la distribution d'énergie. La sécurité énergétique permet d'établir les conditions de la croissance économique et de la paix sociale, car elle est nécessaire au fonctionnement des économies et plus largement des sociétés. Dans ce cadre, assurer l'approvisionnement en énergie des pays est un enjeu stratégique majeur. L'instabilité des régions productrices, les menaces sur les voies d'approvisionnement, ainsi que l'évolution des intérêts géoéconomiques de plusieurs pays, font que la sécurité énergétique est une notion dont l'importance est appelée à s'accroître.
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A trois mois des élections fédérales allemandes qui auront lieu le 22 septembre prochain, la chancelière Angela Merkel a récemment indiqué vouloir développer une relance budgétaire si elle était réélue. Bien que les objectifs politiques et électoralistes soient évidents, il n'en demeure pas moins que l'intérêt économique n'est pas dénué de sens dans une vision de moyen et long terme, eu égard à la situation de sous-investissement chronique de l'Allemagne. Toutefois, il apparaît que la possibilité d'une telle relance soit en réalité assez ténue et qu'elle s'avère oubliée rapidement.