"L'inflation est une taxation sans législation" - Milton FRIEDMAN
"On ne peut devenir entrepreneur qu’en devenant auparavant débiteur. S’endetter appartient à l’essence de l’entreprise et n’a rien d’anormal" - Joseph SCHUMPETER
"Tout l’art du bon gouvernement consiste à plumer l’oie de façon à obtenir le maximum de plumes avec le minimum de cris" - Jean-Baptiste COLBERT
"Une société qui ne reconnaît pas que chaque individu à des valeurs qui lui sont propres qu'il est autorisé à suivre, ne peut pas avoir de respect pour la dignité de l'individu et ne peut réellement connaître la liberté" - Friedrich HAYEK
"Une démocratie peut se rétablir rapidement d'un désastre matériel ou économique, mais quand ses convictions morales faiblissent, il devient facile pour les démagogues et les charlatans de prêcher. Alors tyrannie et oppression passent à l'ordre du jour" - James William FULLBRIGH
"Prenons le cas de Singapour. […] On dirait un miracle économique. Mais le miracle est moins celui de l’inspiration que celui de la transpiration" - Paul KRUGMAN
"La récession c'est quand votre voisin perd son emploi; la dépression c'est quand vous perdez le vôtre" - Harry S. TRUMAN
"La productivité est la mesure du progrès technique" - Jean FOURASTIE
"La puissance productrice d’un pays peut s’accroître d’une façon plus que proportionnelle à l’augmentation du chiffre de sa population" - Alfred MARSHALL
"N'acceptez ni les vérités d'évidence, ni les illusions dangereuses" - Maurice ALLAIS
La science économique se définit comme l’étude des mécanismes de production, de répartition, d’échange et de consommation des richesses.
Ce faisant, la science économique cherche à répondre à une question simple : comment satisfaire des besoins humains infinis dans un monde où les ressources sont par nature finies ?
Dans ce cadre, il est donc possible de dire que l’économie est la gestion de la rareté.
Afin de savoir en quoi la compréhension de l’économie est importante il suffit d’avoir en tête le syllogisme suivant :
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Après une longue période d'excédents extérieurs, la France enregistre en 2005 un léger déficit. Depuis cette date, la situation extérieure est demeurée négative et n'a cessé de se dégrader. Elle atteint ainsi -2,2% du produit intérieur brut (PIB) en 2012, soit -44 milliards d'euros de déficit, faisant ainsi apparaître un besoin de financement du pays. Dans ce contexte, le risque d'apparition d'une contrainte extérieure venant réduire l'autonomie de l'économie nationale et accroître la dépendance vis-à-vis de l'étranger augmente. La dégradation de la situation française est particulièrement évidente en comparaison de celle de l'Allemagne, qui accumule sur la même période des excédents très importants. Plusieurs facteurs sont susceptibles d'expliquer les divergences de trajectoires entre les deux pays. La France va probablement devoir développer des politiques dites de "désinflation compétitive" susceptibles d'entrainer des gains de parts de marché, en diminuant les coûts de production et en améliorant la productivité.
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Afin de faire face à la crise financière de 2008-2009, la plupart des banques centrales ont notamment mis en place des politiques d'assouplissement monétaire (baisse des taux d'intérêts) pour soutenir le secteur bancaire et l'activité économique. Si les effets initiaux ont permis d'éviter une grande dépression comme dans les années 1930, le prolongement de ces politiques pourrait s'avérer délétère. En effet, les politiques actuelles sont probablement en train de créer les conditions de la prochaine crise économique.
Les biens publics mondiaux (BPM) se définissent comme l'ensemble des biens (ressource, bien ou service) dont tous les Etats peuvent bénéficier mais qu'ils n'ont pas nécessairement un intérêt individuel à produire. Dans ce cadre, le caractère mondial d'un bien public renvoie à l'idée d'une communauté internationale qui a des biens communs à promouvoir ou à défendre. Dès lors, la fourniture des BPM peut justifier une action collective internationale. La notion de BPM repose sur la transposition au niveau international, du concept de bien public qui renvoie, quant à lui, au cadre national. L'émergence récente de la notion de BPM renvoie à l'existence de maux globaux tels que pollution, pandémies, instabilité financière ou encore guerres. En l'absence d'un pays hégémonique capable de fournir des biens publics mondiaux, la mise en place d'une coopération intergouvernementale est la meilleure solution pour faire face aux maux globaux. En revanche, la question du niveau optimal pour la fourniture de ces biens n'est pas définie. Sous certaines conditions, il apparaît que le cadre régional est un niveau viable malgré des inconvénients.
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Après une décennie de forte croissance économique dans les pays émergents durant les années 2000, la plupart font face à une période compliquée sur le plan économique. Le ralentissement observé dans ces pays tient pour partie aux problèmes rencontrés dans les pays développés. Toutefois, ces difficultés ne sont probablement pas conjoncturelles mais plus profondes, et soulignent en cela des difficultés spécifiques qui marquent en réalité la difficulté pour ces pays, à passer d'une phase de décollage et d'expansion économique, à une phase de maturité. Dès lors, après avoir longtemps parlé de "miracle" des émergents, certains commencent à parler de "mirage" des émergents.