"Prenons le cas de Singapour. […] On dirait un miracle économique. Mais le miracle est moins celui de l’inspiration que celui de la transpiration" - Paul KRUGMAN
"Vous ne pouvez pas taxer les gens quand ils gagnent de l'argent, quand ils en dépensent, et quand ils épargnent" - Maurice ALLAIS
"Les communistes sont ceux qui ont lu Marx. Les anti-communistes sont ceux qui l'ont compris " - Ronald REAGAN
"Un Economiste peut commettre deux erreurs, la première consiste à ne pas calculer et la seconde à croire en ce qu’il a calculé" - Michal KALECKI
"Bien entendu, tout pays est sous-développé en ce sens que, n’étant pas encore parvenu à épuiser ses possibilités virtuelles, il est capable de continuer à avancer dans la voie du progrès technique" - Paul SAMUELSON
"L'inégalité est le résultat de la compétition entre technologies et éducation" - Jan TINBERGEN
"L'inflation est une taxation sans législation" - Milton FRIEDMAN
"Le budget est le squelette de l'État débarrassé de toute idéologie trompeuse" - Joseph SCHUMPETER
"Gold is money. Everything else is credit " - J.P. MORGAN
"Les urgences ont toujours été le prétexte sur lequel les protections des libertés individuelles ont été érodé" - Friedrich HAYEK
La science économique se définit comme l’étude des mécanismes de production, de répartition, d’échange et de consommation des richesses.
Ce faisant, la science économique cherche à répondre à une question simple : comment satisfaire des besoins humains infinis dans un monde où les ressources sont par nature finies ?
Dans ce cadre, il est donc possible de dire que l’économie est la gestion de la rareté.
Afin de savoir en quoi la compréhension de l’économie est importante il suffit d’avoir en tête le syllogisme suivant :
Un des meilleurs spécialistes français du risque-pays, Thierry Apoteker (chef économiste et PDG du groupe TAC), revient sur les conséquences pour les pays émergents de l'évolution de la politique monétaire aux Etats-Unis (le "Tapering"). Il constate que l'impact sur ces pays a été bien amorti et il donne plusieurs explications à cela. Enfin, il exprime ses "craintes" concernant certains pays émergents pour l'année 2014 (Turquie, Inde, Brésil et Indonésie) et souligne son appréciation positive du risque pour des pays tels que le Mexique ou les PECO (Pays d'Europe Centrale et Orientale). Interview d'autant plus intéressante à écouter à l'aune des évènements récents sur les marchés émergents.
L'histoire de la zone euro est relativement récente. Elle s'étend depuis la décision de sa création en 1991, en passant par son lancement officiel en 1999 et l'introduction de l'euro fiduciaire en 2002, et jusqu'à maintenant. L'évolution de l'inflation en zone euro durant cette période est marquée par six périodes distinctes. La mise en perspective de ces périodes permet de mieux comprendre les craintes déflationnistes auxquelles fait face actuellement la zone euro.
Au cours des années 1980, le Japon s'est imposé comme une puissance économique mondiale de premier rang, faisant même dire que ce pays pouvait dépasser les Etats-Unis comme puissance économique dominante, ce qui a d'ailleurs donné naissance au phénomène du "Japan Bashing". Or, les années 1990 sont venues mettre un terme au "miracle japonais" pour enchaîner avec deux décennies "perdues" où progressivement une "déflation rampante" s'est installée, mettant ainsi au terme à l'irrésistible ascension de l'archipel Nippon, et dont le pays n'a toujours pas réussi à s'extirper. Loin d'avoir un simple intérêt historique, l'expérience japonaise est forte d'enseignements eu égard à la situation actuelle des prix en zone euro.
La courte vidéo suivante permet à Thierry Apoteker (chef économiste et président du groupe TAC) de présenter sa vision pour l'année 2014. Comme toujours, l'analyse de monsieur Apoteker est limpide et pleine d'enseignements. Cet économiste, qui est un des meilleurs spécialistes français du risque-pays, prévoit notamment une reprise plus rapide et plus robuste que prévue de l'inflation aux Etats-Unis (avec ses implications en matière de politique monétaire) et de la croissance économique en Europe.
L'année économique 2013 de la France a plutôt mieux fini qu'elle n'avait commencé. Au final, malgré des déséquilibres persistants, ces derniers s'améliorent. En ce qui concerne 2014, une dynamique de reprise est envisageable même si elle restera lente, faible et conditionnée. Enfin, globalement, les défis demeurent très importants dans un contexte où la création de richesse par habitant est insuffisante pour sauvegarder le modèle social du pays.