"Les communistes sont ceux qui ont lu Marx. Les anti-communistes sont ceux qui l'ont compris " - Ronald REAGAN
"Les profits sont le sang vital du système économique, l’élixir magique sur lequel repose tout progrès. Mais le sang d’une personne peut être le cancer pour une autre " - Paul SAMUELSON
"Quand vous êtes capable, feignez l'incapacité. Quand vous êtes proche, feignez l'éloignement. Quand vous êtes loin feignez la proximité" - Sun TZU
"L’économie est fille de la sagesse et d’une raison éclairée : elle sait se refuser le superflu, pour se ménager le nécessaire " - Jean-Baptiste SAY
"Notre économie change jour après jour et, en ce sens, elle est toujours nouvelle" - Alan GREENSPAN
"Les hommes n'étant pas dotés des mêmes capacités, s'ils sont libres, ils ne sont pas égaux, et s'ils sont égaux, c'est qu'ils ne sont pas libres" - Alexandre SOLJENITSYNE
"Casser l’inflation se fait toujours au détriment de l’emploi" - Nicholas KALDOR
"Il est aussi absurde de parler de démocratie ou d'efficacité économique dans une société communiste que d'évoquer un capitalisme sans argent" - Alexandre ZINOVIEV
"Le problème avec la réduction des impôts sur le revenu c’est que ça stimule suffisamment l’économie pour que tout le monde rentre dans la tranche supérieure" - Harold COFFIN
"La productivité est la mesure du progrès technique" - Jean FOURASTIE
La science économique se définit comme l’étude des mécanismes de production, de répartition, d’échange et de consommation des richesses.
Ce faisant, la science économique cherche à répondre à une question simple : comment satisfaire des besoins humains infinis dans un monde où les ressources sont par nature finies ?
Dans ce cadre, il est donc possible de dire que l’économie est la gestion de la rareté.
Afin de savoir en quoi la compréhension de l’économie est importante il suffit d’avoir en tête le syllogisme suivant :
De plus en plus de signes laissent à penser que les Etats-Unis sont en train de sortir de la crise économique. Parmi ces signes il convient de citer les inscriptions au chômage qui diminuent, les ventes de logement qui rebondissent, la croissance économique qui est relativement élevée et stable, ou encore la consommation des ménages qui augmente alors que cette dernière est fortement corrélée à la confiance des consommateurs.
Toutefois, ces signes positifs doivent être relativisés au regard de la nature exacte de cette reprise. Un élément significatif de cette reprise en demi-teinte est l'annonce récente du président de la banque centrale américaine (FED), Ben Bernanke, et de ses effets. En effet, ce dernier a annoncé son intention de diminuer son soutien à l'économie dans un avenir relativement proche (signe que l'économie va mieux), mais dans la foulée les marchés financiers ont montré des signes de vacillement (preuve que des doutes subsistent sur la pérennité de la reprise sans la continuité de cette aide - voir décryptage).
Le Brésil connait depuis plusieurs semaines des manifestations de grande ampleur dans plusieurs villes importantes du pays. Les manifestations sont nées suite à l'augmentation du prix des transports publics qui s'ajoute à la vie chère, alors que, parallèlement, les dépenses engagées par le pays pour préparer la coupe du monde de football en 2014 et les jeux Olympiques de 2016, paraissent disproportionnées. Le décalage entre la hausse des prix pour la population et les dépenses qui apparaissent comme non prioritaires ont fait émerger le mécontentement. De plus, il convient d'amener des éléments de contexte en précisant que le pays fait face à un fort ralentissement de la croissance, combiné à une inflation élevée et à une corruption qui gangrène la société. Le gouvernement a été dépassé par un mouvement non politisé et imprévu qui souligne en réalité une évolution sociale et économique profonde du pays.
L'Egypte vient de connaître un coup d'Etat militaire soutenu par une partie de la population. Le président, Mohamed Morsi, démocratiquement élu en juin 2012, a été démis de ses fonctions et une période d'incertitude débute. Mohamed Morsi était issu d'un mouvement appelé les "frères musulmans", un parti politique dont le slogan jusqu'à récemment était "La Charia est la solution". La population s'est laissée séduire par des propositions qui se sont très rapidement avérées délétères pour l'économie. L'incompétence économique des dirigeants, leur pratique du pouvoir visant à noyauter les institutions politiques du pays, et la montée de l'insécurité ont poussé la population à descendre dans la rue. Dans ce contexte, il convient d'analyser les fondements économiques de la crise politique actuelle. En effet, la situation économique insoutenable dans laquelle se trouve plongé le pays explique en grande partie pourquoi les répercussions sociales et politiques sont à la hauteur de cette insoutenabilité.
A trois mois des élections fédérales allemandes qui auront lieu le 22 septembre prochain, la chancelière Angela Merkel a récemment indiqué vouloir développer une relance budgétaire si elle était réélue. Bien que les objectifs politiques et électoralistes soient évidents, il n'en demeure pas moins que l'intérêt économique n'est pas dénué de sens dans une vision de moyen et long terme, eu égard à la situation de sous-investissement chronique de l'Allemagne. Toutefois, il apparaît que la possibilité d'une telle relance soit en réalité assez ténue et qu'elle s'avère oubliée rapidement.
Les Etats-Unis et l'Europe se sont lancés dans un processus de négociation commerciale. Le but est de créer une vaste zone de libre-échange afin de favoriser et d'accroître les échanges commerciaux de part et d'autre de l'Atlantique Nord. Le traité qui pourrait être signé s'appellerait alors le Partenariat Transatlantique (PTA). Le processus menant à ce traité pourrait s'avérer long au regard des nombreux défis qu'un tel accord suppose, notamment du point de vue politique. Après plusieurs semaines de discussions entre les différentes parties prenantes européennes, la Commission Européenne vient de recevoir son mandat de négociation. Les négociations porteront avant tout sur des aspects économiques, mais les enjeux géoéconomiques de long terme induits sont au moins aussi importants et engageants. Dans ce cadre, il apparaît que la France est fortement concernée par un accord. En effet, les négociations devraient porter sur plusieurs domaines dans lesquels la France est encore relativement présente.