"Prenons le cas de Singapour. […] On dirait un miracle économique. Mais le miracle est moins celui de l’inspiration que celui de la transpiration" - Paul KRUGMAN
"Il n'y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l'on exerce à l'ombre des lois et avec les couleurs de la justice." - MONTESQUIEU
"La politique n'agit sur l'économie que si elle ne prétend pas le faire " - Jacques ATTALI
"La grande industrie exige sans cesse une armée de réserve d’ouvriers sans emploi" - Karl MARX
"Tous les hommes politiques appliquent sans le savoir les recommandations d’économistes souvent morts depuis longtemps et dont ils ignorent le nom " - John Maynard KEYNES
"Il y a lieu d’adopter la stabilité du niveau des prix comme, à la fois, but de la politique monétaire, guide et critère de réussite" - Milton FRIEDMAN
"L’économie se venge toujours" - Raymond BARRE
"Quand vous êtes capable, feignez l'incapacité. Quand vous êtes proche, feignez l'éloignement. Quand vous êtes loin feignez la proximité" - Sun TZU
"L’inflation est toujours un phénomène monétaire" - Milton FRIEDMAN
"Le problème avec la réduction des impôts sur le revenu c’est que ça stimule suffisamment l’économie pour que tout le monde rentre dans la tranche supérieure" - Harold COFFIN
La science économique se définit comme l’étude des mécanismes de production, de répartition, d’échange et de consommation des richesses.
Ce faisant, la science économique cherche à répondre à une question simple : comment satisfaire des besoins humains infinis dans un monde où les ressources sont par nature finies ?
Dans ce cadre, il est donc possible de dire que l’économie est la gestion de la rareté.
Afin de savoir en quoi la compréhension de l’économie est importante il suffit d’avoir en tête le syllogisme suivant :
La crise des subprimes et la crise des dettes souveraines en Europe ont révélé l'existence d'entités dont la très grande majorité du grand public n'avait pas connaissance. Les agences de notation, qui sont des organismes chargés d'étudier des produits financiers et des acteurs économiques (entreprises et Etats), ainsi que les engagements financiers qui leur sont associés, ont souvent été stigmatisées par les politiques. En effet, après s'être attaqué à la finance de façon générale, cela permettait de mettre un nom sur un monde sans visage. Surtout, cela permettait d'apporter une explication simple et un bouc émissaire parfait à des maux par lesquels les économies étaient touchées. Au-delà de ces affirmations politiques péremptoires souvent démagogiques, et sans vouloir exempter les agences de notation de leur responsabilité, il convient de rappeler un certain nombre de vérités quant à leur fonctionnement, leur rôle, leur portée et leur utilité. En effet, les agences de notation sont nées de la nécessité d'améliorer le processus de contrôle prudentiel des marchés financiers. Malgré le rôle prépondérant de ces institutions financières, notamment en matière de processus de contrôle prudentiel des marchés financiers, leur fonctionnement reste encore très méconnu, tout comme leur importance pratique. Il est faux de dire que les institutions financières, dont les agences de notation font partie, ne sont pas régulées. Cependant, il convient de constater qu'une régulation capable de répondre à des besoins identifiés à une période donnée n'est pas nécessairement pertinente de façon pérenne. En outre, les conséquences à long terme d'une régulation mal pensée peuvent être plus déstabilisatrices qu'une régulation absente, poussant ainsi les acteurs à se responsabiliser.
Bulletin économique hebdomadaire uniquement accessible sur abonnement.
Consultez l'ensemble des bulletins disponibles en cliquant ici.
Consultez les services proposés par L'Economiste en cliquant ici.
Contactez L'Economiste afin de vous abonner en cliquant ici.
Né en 1943, Rober BOYER est un économiste français. Il est un des membres majeurs de l'Ecole de la régulation avec entre autres Michel AGLIETTA et ou encore Yves SAILLARD. Il est notamment directeur de recherche au CNRS et directeur d'études à l'EHESS. Les travaux de R.BOYER sont considérés comme hétérodoxes dans le sens où ils s'opposent aux courants de pensées dominants en économie (orthodoxie). Les approches en termes de régulation font de la croissance et des crises, de leur variabilité dans le temps et dans l'espace une question centrale de l'analyse économique, et rattachent ces phénomènes aux institutions sociales en vigueur.
Le 29 Mai dernier, la Commission Européenne accordait un délai de deux ans à la France pour atteindre son objectif de réduction du déficit public. En contrepartie de ce délai, la France s'est engagée à lancer plusieurs réformes structurelles selon un calendrier prédéterminé dont la première échéance est le 1er Octobre 2013. Dans ce cadre, il convient de revenir sur l'ensemble de ces éléments.
Suite à des tensions politiques apparues début juillet, Le Portugal a dû faire face à une vague de défiance sur les marchés financiers. Dans la foulée, les bourses européennes ont chuté faisant ainsi craindre un regain de tension. Si la tension semble être redescendue depuis, la situation n'est pas pour autant résolue, ce qui souligne que la crise dans la zone euro n'est pas terminée.
Après plusieurs semaines de déclarations dans les médias pour préparer les esprits, le gouvernement français a annoncé la diminution du taux de rémunération du Livret A le 1er Août 2013. Le taux du placement favori des français est maintenant de 1,25%, contre 1,75% auparavant. La baisse de 0,5 point correspond à un compromis entre des impératifs économiques et des considérations politiques.