"Il n'y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l'on exerce à l'ombre des lois et avec les couleurs de la justice." - MONTESQUIEU
"Mes clients sont libres de choisir la couleur de leur voiture à condition qu’ils la veuillent noire" - Henry FORD
"Un peu d’internationalisation éloigne de la patrie, beaucoup y ramène" - Jean JAURÈS
"Tous les hommes politiques appliquent sans le savoir les recommandations d’économistes souvent morts depuis longtemps et dont ils ignorent le nom " - John Maynard KEYNES
"L'étonnante tâche des sciences économiques est de démontrer aux hommes combien en réalité ils en savent peu sur ce qu'ils s'imaginent pouvoir modeler" - Friedrich HAYEK
"Le plein-emploi ou même une situation voisine du plein-emploi est rare autant qu’éphémère" - John Maynard KEYNES
"La guerre n'est que la simple continuation de la politique par d'autres moyens" - Carl VON CLAUSEWITZ
"Il n'y a que deux possibilités, soit un système dirigé par la discipline impersonnelle du marché, soit un autre dirigé par la volonté de quelques individus; et ceux qui s'acharnent à détruire le 1er contribuent, sciemment ou inconsciemment, à créer le 2nd" - Friedrich HAYEK
"Une idée fausse mais claire et précise aura toujours plus de puissance dans le monde qu'une idée vraie mais complexe" - Alexis De TOCQUEVILLE
"La récession c'est quand votre voisin perd son emploi; la dépression c'est quand vous perdez le vôtre" - Harry S. TRUMAN
La science économique se définit comme l’étude des mécanismes de production, de répartition, d’échange et de consommation des richesses.
Ce faisant, la science économique cherche à répondre à une question simple : comment satisfaire des besoins humains infinis dans un monde où les ressources sont par nature finies ?
Dans ce cadre, il est donc possible de dire que l’économie est la gestion de la rareté.
Afin de savoir en quoi la compréhension de l’économie est importante il suffit d’avoir en tête le syllogisme suivant :
La République Populaire de Chine a été la puissance émergente par excellence de la dernière décennie. Toutefois, la dynamique de ce pays au cours de la nouvelle décennie qui débute semble indiquer un certain rééquilibrage. Le nouveau pouvoir en place depuis mars 2013, issu du XVIIIème congrès du Parti communiste, va devoir gérer une transition économique et politique de grande ampleur, afin de réorienter son modèle de croissance et stabiliser une situation économique générale qui présente un certain nombre de risques depuis la crise globale de 2008. La Chine a relativement bien passé le début de la crise globale mais ne peut pas se satisfaire de cette situation car les défis auxquels le pays est confronté sont très nombreux. Malgré le fait que la Chine sera probablement la première économie mondiale d'ici 2020, la transformation de son modèle est impératif pour notamment éviter le piège des pays à revenus intermédiaires.
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Dans un contexte où l'Etat français cherche à réaliser des économies, le gouvernement a présenté sa loi de programmation militaire pour la période 2014-2019 qui est la traduction budgétaire des orientations du Livret Blanc de la défense nationale. Malgré un budget officiellement constant, il apparaît que ce dernier est fortement conditionné et qu'il introduit une diminution sensible des effectifs.
Après six semaines de négociations, les autorités chinoises et européennes sont parvenues à un accord concernant le différend commercial qui les opposait sur les panneaux photovoltaïques. L'accord conclu le 2 Août 2013 apparaît comme l'épilogue d'un long processus qui avait amené l'Union Européenne à prendre des mesures de rétorsions contre la Chine. Toutefois, si une guerre commerciale a été évitée, il apparaît que la Chine sort vainqueur de cet affrontement.
Lors de son allocution télévisée du 14 Juillet dernier, le Président de la République française a déclaré que "la reprise est là". Depuis, plusieurs déclarations contradictoires provenant du gouvernement sont venues tempérer ces propos. Si les faits viennent pour partie corroborer cette annonce, il convient néanmoins de distinguer ce qui tient de la sémantique et de la méthode Coué avec la réalité des faits et des indicateurs.
La globalisation économique renforce la sensibilité des économies à la conjoncture économique et financière internationale. La multiplication des crises économiques et financières depuis les années 1980 montre une évolution dans la nature, les causes et les conséquences des crises. En effet, les facteurs de crise ne sont plus uniquement liés à des déséquilibres économiques, mais sont également consécutifs au fonctionnement des marchés financiers et à une éventuelle intégration financière internationale mal maîtrisée. Les 30 dernières années ont été jalonnées de crises économiques et financières. Toutefois, si les pays industrialisés ont été frappés par des crises bancaires et boursières, aucune n'a mis en péril le système financier, ni l'économie mondiale au même titre que cela avait été le cas dans les années 1930 ou depuis 2008. En revanche, plusieurs pays en développement ont connu des crises financières violentes jusqu'au début des années 2000. Dès lors, il convient de s'interroger sur les mécanismes qui ont amené des pays provenant d'horizons géographiques différents à faire face à des crises relativement similaires dans leurs origines et dans leurs formes. Les pays émergents ont été relativement épargnés par la crise actuelle, ainsi que par la crise des dettes souveraines de la zone euro, même s'ils ont été affectés par le biais du commerce international. Toutefois, ils n'ont pas été épargnés durant les trois décennies précédentes par des crises financières récurrentes, liées à des périodes d'aveuglement au risque, un endettement excessif engendrant des corrections brutales. Néanmoins, ces expériences malheureuses se sont avérées salvatrices car elles ont permis de développer une certaine résilience aux crises et de consolider leurs secteurs financiers. Les pays industrialisés frappés par la crise globale peuvent espérer suivre le même chemin, à conditions qu'ils sachent eux aussi en tirer les leçons.
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