Comprendre l'économie : www.leconomiste.eu

"Chaque génération se doit de payer ses propres dettes. Respecter ce principe éviterait bien des guerres à l'humanité" - Thomas JEFFERSON

"Qui ne peut attaquer le raisonnement, attaque le raisonneur " - Paul VALERY

"Il ne peut y avoir de crise la semaine prochaine, mon agenda est déjà plein " - Henry KISSINGER

"Gold is money. Everything else is credit " - J.P. MORGAN

"On appelle progrès technique une capacité d’action de plus en plus efficace que l’homme acquiert par l’effort intellectuel sur les éléments matériels" - Jean FOURASTIE

"Il y a deux types de problèmes dans la vie : les problèmes politiques sont insolubles et les problèmes économiques sont incompréhensibles" - Alec DOUGLAS-HOME

"Le changement du monde n’est pas seulement création, progrès, il est d’abord et toujours décomposition, crise " - Alain TOURAINE

"Bien entendu, tout pays est sous-développé en ce sens que, n’étant pas encore parvenu à épuiser ses possibilités virtuelles, il est capable de continuer à avancer dans la voie du progrès technique" - Paul SAMUELSON

"La productivité est la mesure du progrès technique" - Jean FOURASTIE

"Une société qui ne reconnaît pas que chaque individu à des valeurs qui lui sont propres qu'il est autorisé à suivre, ne peut pas avoir de respect pour la dignité de l'individu et ne peut réellement connaître la liberté" - Friedrich HAYEK

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Qu'est-ce que l'économie ?

La science économique se définit comme l’étude des mécanismes de production, de répartition, d’échange et de consommation des richesses.

Ce faisant, la science économique cherche à répondre à une question simple : comment satisfaire des besoins humains infinis dans un monde où les ressources sont par nature finies ?

Dans ce cadre, il est donc possible de dire que l’économie est la gestion de la rareté.

Pourquoi comprendre l'économie ?

Afin de savoir en quoi la compréhension de l’économie est importante il suffit d’avoir en tête le syllogisme suivant :

  • J’ai envie de comprendre le monde.
  • Qu’est-ce qui gouverne le monde ?
  • C’est l’argent.
  • L’argent c’est quoi ?
  • C’est l’économie.
  • Donc pour comprendre le monde il faut comprendre l’économie.

12/04/22 La mémoire et l’histoire

La mémoire, l’histoire, l’oubli (2000) de Paul Ricoeur est l’un de mes plus grands échecs de lecture. C’est un livre que j’ai essayé de lire plusieurs fois sans arriver à en comprendre quelque chose. Comme le dit pudiquement un compte rendu de lecture admiratif trouvé sur un site : « la complexité du langage et des concepts employés est telle que l’étude de cet ouvrage mériterait d’y consacrer beaucoup plus de temps, et d’en proposer un compte rendu plus abouti et mûri que la présente note de synthèse. » L’ouvrage n’intéresserait pas aujourd’hui si l’ancien assistant éditorial de Ricoeur n’était pas devenu président de la République. Toutefois, les thèmes que Ricoeur a tenté d’analyser, dans une pensée et un langage complexe que ne renie pas l’actuel locataire du faubourg Saint-Honoré, méritent d’être repris. Nous avons commémoré il y a peu le 11 novembre. Chaque année revient donc l’appel pieux au devoir de mémoire et à la transmission. Mais en quoi consiste-t-elle réellement et comment l’articuler avec l’histoire ?

mémoire et histoire

Par Jean-Baptiste Noé, IdL

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11/04/22 La main invisible (presque) introuvable d'Adam Smith

L’expression si célèbre, maintes et maintes fois reprises, de « main invisible » occupe en réalité une place très modeste dans l’oeuvre d’Adam Smith. En effet, elle n’y apparaît qu’à trois reprises : une seule fois dans son Histoire de l’astronomie, une seule fois dans sa Théorie des sentiments moraux, et enfin une seule fois dans l’ouvrage le plus connu, La richesse des nations, au livre IV, dans un passage traitant des qualités du chef d’entreprise : celui-ci, écrit Smith, « est conduit par une main invisible à remplir une fin qui n'entre nullement dans ses intentions ; et ce n'est pas toujours ce qu'il y a de plus mal pour la société, que cette fin n'entre pour rien dans ses intentions ». Dès lors surgissent deux problèmes : 1° la « main invisible » a-t-elle le même sens dans les trois ouvrages ? 2° comment expliquer la disproportion entre son occurrence réelle et sa postérité ? Par Romain Treffel.

La main invisible

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08/04/22 La guerre sale et ses armes

Les armes de guerre utilisées depuis quelques années sont de plus en plus souvent des armes non conventionnelles. Leur usage ne vise pas à obtenir une victoire stratégique par la destruction de l’ennemi, mais à ébranler la certitude de la victoire en instillant la peur et en annihilant les capacités défensives et offensives. Elles cherchent à stupéfier l’adversaire afin de l’empêcher de combattre. Ces armes ne sont plus dans le champ de la guerre d’affrontement classique, mais dans le champ de la guerre d’intimidation. Il s’agit de provoquer un effroi annihilateur qui bloque les défenses et empêche la riposte. C’est l’arme habituelle du terrorisme : gagner par l’emploi de la terreur contre l’ennemi. Ces armes sont regroupées sous le jargon NRBC pour « arme nucléaire, radiologique, biologique et chimique ». Elles prolifèrent chez les acteurs non étatiques, car elles sont supposées être plus simples d’emploi. Cette prolifération s’effectue soit avec l’aide officieuse de certains États soit par la fabrication de ces armes par les réseaux criminels. Dans tous les cas, elles nécessitent des moyens financiers et logistiques lourds, ce qui limite leur emploi. Par Jean-Baptiste Noé.

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07/04/22 La guerre juste aujourd’hui

Nous évoquions la semaine dernière la pensée de la guerre juste à l’époque de la République puis d’Auguste. L’apport de cette réflexion est essentielle dans la constitution de notre vision de la guerre juste aujourd’hui, laquelle fut enrichie de l’apport chrétien. Par jean-Baptiste Noé.

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06/04/22 La géopolitique du jeans

C’est désormais un basique du vestiaire, tant masculin que féminin ; le jeans a quitté son côté rebelle des années 1960 pour endosser les oripeaux de la respectabilité. C’est l’un des modèles de pantalons les plus vendus au monde, présent sur tous les continents, symbole de l’uniformisation de la culture, de l’effacement des frontières, mais aussi de la domination culturelle des États-Unis. Il y a toutefois bien longtemps que le jeans a quitté les plaines du Far West, les ranchs et les cow-boys pour revêtir James Dean ou Marlon Brando et aujourd’hui presque tout le monde. En 1986, une photo de Jacques Chirac en jeans dans les jardins de Matignon, publiée en une de Paris Match, avait surpris. Dorénavant, cela ne serait plus le cas. Il est l’un des symboles de la mondialisation. Il s’en vend 2,3 milliards de paires par an, pour un chiffre d’affaires de 58 milliards de dollars. Levi’s, leader du secteur, contrôle 5,3% du marché mondial. Par Jean-Baptiste Noé, IdL.

Géopo du Jeans

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