"Un problème politique est un problème économique sans solution" - Georges ELGOZY
"L'avarice commence où la pauvreté cesse. " - Honoré de BALZAC
"L'offre créée sa propre demande" - Jean-Baptiste SAY
"La première panacée pour une nation mal dirigée est l’inflation monétaire, la seconde est la guerre. Les deux apportent prospérité temporaire et destruction indélébile. Les deux sont le refuge des opportunistes économiques et politiques" - Ernest HEMINGWAY
"Labourage et pâturage sont les deux mamelles de la France " - Maximilien DE BETHUNES, Duc de Sully
"En général, on parvient aux affaires par ce qu'on a de médiocre, et on y reste par ce que l'on a de supérieur" - François-René de CHATEAUBRIAND
"La propriété est un droit antérieur à la loi, puisque la loi n'aurait pour objet que de garantir la propriété" - Frédéric BASTIAT
"Bien entendu, tout pays est sous-développé en ce sens que, n’étant pas encore parvenu à épuiser ses possibilités virtuelles, il est capable de continuer à avancer dans la voie du progrès technique" - Paul SAMUELSON
"L’économie est fille de la sagesse et d’une raison éclairée : elle sait se refuser le superflu, pour se ménager le nécessaire " - Jean-Baptiste SAY
"Notre économie change jour après jour et, en ce sens, elle est toujours nouvelle" - Alan GREENSPAN
La science économique se définit comme l’étude des mécanismes de production, de répartition, d’échange et de consommation des richesses.
Ce faisant, la science économique cherche à répondre à une question simple : comment satisfaire des besoins humains infinis dans un monde où les ressources sont par nature finies ?
Dans ce cadre, il est donc possible de dire que l’économie est la gestion de la rareté.
Afin de savoir en quoi la compréhension de l’économie est importante il suffit d’avoir en tête le syllogisme suivant :
Le Brésil connait depuis plusieurs semaines des manifestations de grande ampleur dans plusieurs villes importantes du pays. Les manifestations sont nées suite à l'augmentation du prix des transports publics qui s'ajoute à la vie chère, alors que, parallèlement, les dépenses engagées par le pays pour préparer la coupe du monde de football en 2014 et les jeux Olympiques de 2016, paraissent disproportionnées. Le décalage entre la hausse des prix pour la population et les dépenses qui apparaissent comme non prioritaires ont fait émerger le mécontentement. De plus, il convient d'amener des éléments de contexte en précisant que le pays fait face à un fort ralentissement de la croissance, combiné à une inflation élevée et à une corruption qui gangrène la société. Le gouvernement a été dépassé par un mouvement non politisé et imprévu qui souligne en réalité une évolution sociale et économique profonde du pays.
L'Egypte vient de connaître un coup d'Etat militaire soutenu par une partie de la population. Le président, Mohamed Morsi, démocratiquement élu en juin 2012, a été démis de ses fonctions et une période d'incertitude débute. Mohamed Morsi était issu d'un mouvement appelé les "frères musulmans", un parti politique dont le slogan jusqu'à récemment était "La Charia est la solution". La population s'est laissée séduire par des propositions qui se sont très rapidement avérées délétères pour l'économie. L'incompétence économique des dirigeants, leur pratique du pouvoir visant à noyauter les institutions politiques du pays, et la montée de l'insécurité ont poussé la population à descendre dans la rue. Dans ce contexte, il convient d'analyser les fondements économiques de la crise politique actuelle. En effet, la situation économique insoutenable dans laquelle se trouve plongé le pays explique en grande partie pourquoi les répercussions sociales et politiques sont à la hauteur de cette insoutenabilité.
A trois mois des élections fédérales allemandes qui auront lieu le 22 septembre prochain, la chancelière Angela Merkel a récemment indiqué vouloir développer une relance budgétaire si elle était réélue. Bien que les objectifs politiques et électoralistes soient évidents, il n'en demeure pas moins que l'intérêt économique n'est pas dénué de sens dans une vision de moyen et long terme, eu égard à la situation de sous-investissement chronique de l'Allemagne. Toutefois, il apparaît que la possibilité d'une telle relance soit en réalité assez ténue et qu'elle s'avère oubliée rapidement.
Les Etats-Unis et l'Europe se sont lancés dans un processus de négociation commerciale. Le but est de créer une vaste zone de libre-échange afin de favoriser et d'accroître les échanges commerciaux de part et d'autre de l'Atlantique Nord. Le traité qui pourrait être signé s'appellerait alors le Partenariat Transatlantique (PTA). Le processus menant à ce traité pourrait s'avérer long au regard des nombreux défis qu'un tel accord suppose, notamment du point de vue politique. Après plusieurs semaines de discussions entre les différentes parties prenantes européennes, la Commission Européenne vient de recevoir son mandat de négociation. Les négociations porteront avant tout sur des aspects économiques, mais les enjeux géoéconomiques de long terme induits sont au moins aussi importants et engageants. Dans ce cadre, il apparaît que la France est fortement concernée par un accord. En effet, les négociations devraient porter sur plusieurs domaines dans lesquels la France est encore relativement présente.
La crise financière de 2008-2009 a souligné des lacunes dans la construction européenne. En effet, plusieurs pays ont développé des systèmes de soutien à l'activité économique afin de limiter les conséquences de la crise. Pour ce faire, ils ont dû faire appel aux contribuables pour sauver des institutions financières sans lesquelles l'ensemble du système courait le risque de s'effondrer. L'idée d'une Union Bancaire est alors apparue comme une réponse possible à ces lacunes pour éviter que cela puisse se reproduire à l'avenir. Le but de cette union, dont les contours sont en cours de négociations, serait de couper les liens entre la dette des banques et celle des Etats, ainsi que de mettre en place un fonds de secours pour venir en aide à ces mêmes banques. L'union bancaire serait composée de trois piliers : un Mécanisme de Supervision Unique (MSU), un mécanisme de résolution des crises, et enfin un "filet" de sécurité pouvant garantir les dépôts. Malgré des objectifs louables, la mise en pratique de cette union ne fait pas l'unanimité et plusieurs limites apparaissent.