"Tous les hommes politiques appliquent sans le savoir les recommandations d’économistes souvent morts depuis longtemps et dont ils ignorent le nom " - John Maynard KEYNES
"Je ne crois aux statistiques que lorsque je les ai moi-même falsifiées." - Winston CHURCHILL
"Un problème politique est un problème économique sans solution" - Georges ELGOZY
"Le dollar est notre monnaie, mais c’est votre problème" - John Bowden CONNALLY
"Prenons le cas de Singapour. […] On dirait un miracle économique. Mais le miracle est moins celui de l’inspiration que celui de la transpiration" - Paul KRUGMAN
"Sous le capitalisme, les gens ont davantage de voitures. Sous le socialisme, les gens ont davantage de parkings " - Winston CHURCHILL
"L'économie mondiale demeure une notion abstraite aussi longtemps que l'on ne possède pas un compte en banque" - Achille CHAVEE
"Le bon stratège contraint l'ennemi et ne se laisse pas contraindre" - Sun TZU
"Je parle de l’esprit du commerce qui s’empare tôt ou tard de chaque nation et qui est incompatible avec la guerre" - Emmanuel KANT
"En politique le choix est rarement entre le bien et le mal, mais entre le pire et le moindre mal" - Nicolas MACHIAVEL
Les indicateurs (consolidés ou avancés) de reprise économique en Europe se multiplient. Toutefois, il demeure de grandes disparités tant sur la nature que sur l'ampleur de cette reprise parmi les grandes économies européennes : Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie et Espagne.
Malgré des craintes et des faiblesses persistantes, la reprise de l'activité économique mondiale s'est progressivement renforcée en 2013. Cependant, cette reprise est très inégalement répartie selon les zones géographiques. En ce qui concerne le chômage, il reste très élevé dans la plupart des pays développés, malgré là aussi des situations très différentes selon les pays. Les marchés financiers et des capitaux ont globalement connu une année très positive grâce notamment à des conditions de politique monétaire très accommodantes. Enfin, la reprise du commerce mondial, ainsi que celle des investissements directs étrangers reste conditionnée.
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Un des meilleurs spécialistes français du risque-pays, Thierry Apoteker (chef économiste et PDG du groupe TAC), revient sur les conséquences pour les pays émergents de l'évolution de la politique monétaire aux Etats-Unis (le "Tapering"). Il constate que l'impact sur ces pays a été bien amorti et il donne plusieurs explications à cela. Enfin, il exprime ses "craintes" concernant certains pays émergents pour l'année 2014 (Turquie, Inde, Brésil et Indonésie) et souligne son appréciation positive du risque pour des pays tels que le Mexique ou les PECO (Pays d'Europe Centrale et Orientale). Interview d'autant plus intéressante à écouter à l'aune des évènements récents sur les marchés émergents.
L'histoire de la zone euro est relativement récente. Elle s'étend depuis la décision de sa création en 1991, en passant par son lancement officiel en 1999 et l'introduction de l'euro fiduciaire en 2002, et jusqu'à maintenant. L'évolution de l'inflation en zone euro durant cette période est marquée par six périodes distinctes. La mise en perspective de ces périodes permet de mieux comprendre les craintes déflationnistes auxquelles fait face actuellement la zone euro.
Au cours des années 1980, le Japon s'est imposé comme une puissance économique mondiale de premier rang, faisant même dire que ce pays pouvait dépasser les Etats-Unis comme puissance économique dominante, ce qui a d'ailleurs donné naissance au phénomène du "Japan Bashing". Or, les années 1990 sont venues mettre un terme au "miracle japonais" pour enchaîner avec deux décennies "perdues" où progressivement une "déflation rampante" s'est installée, mettant ainsi au terme à l'irrésistible ascension de l'archipel Nippon, et dont le pays n'a toujours pas réussi à s'extirper. Loin d'avoir un simple intérêt historique, l'expérience japonaise est forte d'enseignements eu égard à la situation actuelle des prix en zone euro.
La courte vidéo suivante permet à Thierry Apoteker (chef économiste et président du groupe TAC) de présenter sa vision pour l'année 2014. Comme toujours, l'analyse de monsieur Apoteker est limpide et pleine d'enseignements. Cet économiste, qui est un des meilleurs spécialistes français du risque-pays, prévoit notamment une reprise plus rapide et plus robuste que prévue de l'inflation aux Etats-Unis (avec ses implications en matière de politique monétaire) et de la croissance économique en Europe.
L'année économique 2013 de la France a plutôt mieux fini qu'elle n'avait commencé. Au final, malgré des déséquilibres persistants, ces derniers s'améliorent. En ce qui concerne 2014, une dynamique de reprise est envisageable même si elle restera lente, faible et conditionnée. Enfin, globalement, les défis demeurent très importants dans un contexte où la création de richesse par habitant est insuffisante pour sauvegarder le modèle social du pays.
La Birmanie (également appelée Myanmar) a récemment engagé un processus de démocratisation. Ce processus est symbolisé par l'élection de la figure de l'opposition à la dictature militaire, Aung San Suu Kyi, en tant que député en Avril 2012, ainsi que par la dissolution de la junte militaire engagée depuis deux ans. L'évolution politique entraîne de grandes opportunités économiques, tant pour le pays que pour les investisseurs étrangers. Le pays reste très dépendant et fragile économiquement, mais une phase de rattrapage économique rapide semble déjà être enclenchée.
Après huit ans passés à la tête de la banque centrale américaine (communément appelée FED pour Federal Reserve), Ben Bernanke va laisser sa place le 31 janvier 2014. Son remplaçant est une femme nommée Janet Yellen. Elle va ainsi devenir un des décideurs politiques parmi les plus influents de la sphère économique mondiale. Sa nomination intervient dans un contexte difficile et les défis auxquels cette dernière va devoir se confronter sont particulièrement ardus.
L'attractivité d'un pays reflète sa capacité à attirer des capitaux étrangers afin qu'ils viennent s'investir sur son sol. En France, malgré une attractivité toujours forte au niveau international, celle-ci s'érode et ce phénomène s'est récemment accéléré. Au final, ce constat est un signal inquiétant quant à l'état de l'économie française, actuel et à venir, tel qu'il est perçu au-delà des frontières.