"Labourage et pâturage sont les deux mamelles de la France " - Maximilien DE BETHUNES, Duc de Sully
"Le problème avec la réduction des impôts sur le revenu c’est que ça stimule suffisamment l’économie pour que tout le monde rentre dans la tranche supérieure" - Harold COFFIN
"La protection douanière est notre voie, le libre-échange est notre but " - Friedrich LIST
"Le problème avec le socialisme, c'est que, tôt ou tard vous êtes à court de l'argent des autres" - Margaret THATCHER
"Un Economiste peut commettre deux erreurs, la première consiste à ne pas calculer et la seconde à croire en ce qu’il a calculé" - Michal KALECKI
"On attire l'ennemi par la perspective d'un avantage ; on l'écarte par la crainte d'un dommage. " - SUN TZU
"Les urgences ont toujours été le prétexte sur lequel les protections des libertés individuelles ont été érodé" - Friedrich HAYEK
"Si vous m'avez compris c'est que je me suis mal exprimé" - Alan GREENSPAN
"Notre économie change jour après jour et, en ce sens, elle est toujours nouvelle" - Alan GREENSPAN
"La puissance productrice d’un pays peut s’accroître d’une façon plus que proportionnelle à l’augmentation du chiffre de sa population" - Alfred MARSHALL
La science économique se définit comme l’étude des mécanismes de production, de répartition, d’échange et de consommation des richesses.
Ce faisant, la science économique cherche à répondre à une question simple : comment satisfaire des besoins humains infinis dans un monde où les ressources sont par nature finies ?
Dans ce cadre, il est donc possible de dire que l’économie est la gestion de la rareté.
Afin de savoir en quoi la compréhension de l’économie est importante il suffit d’avoir en tête le syllogisme suivant :
Dans cette courte vidéo traduite, l'économiste et Nobel d'économie Milton Friedman répond à une question sur la responsabilité de la pauvreté en développant un raisonnement qui change des discours politiques traditionnels.
La dette est l’une des conséquences de notre État providence. Elle est un vol commis sur les générations futures et un asservissement pour les États qui la pratique à haute dose. « Pour payer la dette d’un jour, vous verrez fonder de nouveaux pouvoirs qui vont durer des siècles », prévenait déjà Alexis de Tocqueville dans L’Ancien Régime et la Révolution. La dette consiste à faire payer par les enfants non encore nés les plaisirs des pères. Dans un système démocratique qui repose sur une forme subtile d’achat de voix et de social clientélisme, elle est l’expédient efficace pour verser des subventions, bâtir des logements, satisfaire des intérêts catégoriels. C’est la fameuse théorie des choix publics démontrée notamment par James Buchanan. Les États s’endettent d’autant plus facilement que cette pratique est facile, que l’argent vienne d’Amérique ou de prêteurs privés. Quand cette pratique satisfait en plus la population qui peut ainsi jouir de la vie sans travailler, il n’y a aucune raison d’y mettre des freins. Et en plus les économistes keynésiens s’évertuent à faire croire que la dette est positive. Si même les théologiens légitiment le péché, il n’y a aucune raison d’être vertueux. Ainsi émerge l’idée que la dette est bonne puisqu’elle permet de faire fonctionner l’économie grâce aux dépenses productives et à l’investissement. Que cette dette serve essentiellement à payer des dépenses de fonctionnement ne semble pas troubler ses thuriféraires. On explique également qu’un État n’a pas besoin de rembourser sa dette. Puisque l’État est une divinité magique qui prodigue ses bienfaits et sa libéralité à ses adorateurs qui sacrifient pour lui, il n’y a aucune raison de désespérer de sa dette ni de craindre un défaut de paiement. Ainsi voguent les mythes attirés par les sirènes, avant de s’écraser sur les rochers de la réalité. Par jean-Baptiste Noé.
En 2003, un photographe participe à un projet environnemental californien visant à observer l’érosion de la côte en prenant plus de 10 000 photos aériennes et en les déposant sur un site Internet dédié. Rien de bien extraordinaire jusque-là… Toutefois, sur l’une des photographies, apparaît, de manière fortuite, la maison de Barbra Streisand. En découvrant cela, la chanteuse engage alors une procédure judiciaire afin d’obtenir le retrait de la photo du site Internet. L'effet obtenu sera différent de celui recherché...
En 1957, Ayn Rand publie son roman La Grève aux États-Unis. Il rencontre très vite un succès énorme, intégrant dès le troisième jour la liste des bestsellers du New York Times, où il demeure cinq mois et demi consécutifs. Cinquante ans plus tard, il fait partie des livres les plus influents outre-Atlantique, juste derrière la Bible. En effet, sa teneur philosophique est très prononcée, car l’auteur l’a explicitement écrit dans le but de propager sa vision du monde et sa dénonciation de la société américaine de l’époque. La romancière veut ouvrir les yeux de ses lecteurs sur la progression rampante de l’étatisation de la société et sur la menace que cela représente pour la liberté individuelle.
En 1974, l'économiste Richard Easterlin a démontré de manière empirique une relation étrange entre le bien-être et le PIB par habitant : à long-terme, il ne semble pas exister de causalité entre la croissance du PIB (ajusté de l'inflation) par habitant et le bonheur. Entre 1973 et 2004 par exemple, alors que le PIB réel par habitant a doublé aux Etats-Unis, le "bonheur" est resté constant (voir graphique ci-dessous). Cependant, lorsque l'on regarde la situation à un instant "t", il apparaît tout de même que l'argent fait un peu le bonheur : un ménage plus riche aura tendance à s'estimer plus "heureux" en moyenne qu'un ménage plus pauvre, et ceci particulièrement dans les pays en voie de développement. Comment expliquer alors ce paradoxe ? Et bien pour cela, il faut tout d'abord commencer par étudier la manière dont est mesurée le bonheur et le concept de relativité du bonheur. Par Thomas Renault.