"La protection douanière est notre voie, le libre-échange est notre but " - Friedrich LIST
"Les gouvernements ont une vision très sommaire de l’économie. Si ça bouge, ajoute des taxes. Si ça bouge toujours, impose des lois. Si ça s’arrête de bouger, donne des subventions" - Ronald REAGAN
"Un peu d’internationalisation éloigne de la patrie, beaucoup y ramène" - Jean JAURÈS
"La confiance est une institution invisible qui régit le développement économique" - Kenneth ARROW
"L'épargne et l'accumulation de biens de capitaux qui en résulte sont au début de chaque tentative d'améliorer les conditions matérielles de l'homme; c'est le fondement de la civilisation humaine" - Ludwig Von MISES
"La vérité n’est pas l’exactitude " - Octave MIRABEAU
"La guerre n'est que la simple continuation de la politique par d'autres moyens" - Carl VON CLAUSEWITZ
"La propriété est un droit antérieur à la loi, puisque la loi n'aurait pour objet que de garantir la propriété" - Frédéric BASTIAT
"Un économiste est quelqu'un qui voit fonctionner les choses en pratique et se demande si elles pourraient fonctionner en théorie" - Stephen M. GOLDFELD
"On appelle progrès technique une capacité d’action de plus en plus efficace que l’homme acquiert par l’effort intellectuel sur les éléments matériels" - Jean FOURASTIE
La science économique se définit comme l’étude des mécanismes de production, de répartition, d’échange et de consommation des richesses.
Ce faisant, la science économique cherche à répondre à une question simple : comment satisfaire des besoins humains infinis dans un monde où les ressources sont par nature finies ?
Dans ce cadre, il est donc possible de dire que l’économie est la gestion de la rareté.
Afin de savoir en quoi la compréhension de l’économie est importante il suffit d’avoir en tête le syllogisme suivant :
Logement, commerce, déplacement : c’est la triade urbaine, à laquelle il faut ajouter le lieu de travail, qui conditionne l’organisation spatiale des villes. Si nous nous en tenons ici aux commerces, nous constatons une transformation en cours qui reconfigure les espaces urbains. À partir des années 1960 sont apparus les centres commerciaux, rebaptisés hyper ou supermarché selon leur surface. Le 15 juin 1963 ouvre le premier supermarché Carrefour à Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne). Un magasin de 2 500 m² avec 450 places de parking, installé au milieu des champs, loin de la ville. Les prix sont 15 à 20% inférieurs aux épiceries classiques et l’on trouve tout sous le même toit. Pour les ménagères soucieuses de leur budget et de leur temps c’est une aubaine, qui a donné naissance à de très nombreux autres hyper à travers la France.
L’espace urbain s’est reconfiguré autour de ces centres commerciaux. Cela donne des zones d’activités à l’extérieur des villes, auxquelles on accède par des voies autoroutières. En 1969 ouvre Cap 3000 à Nice puis Parly 2 au Chesnay. 150 boutiques situées à proximité d’une sortie d’autoroute auxquelles on accède grâce à la voiture, vue comme un élément de libération. Des prix bas, de l’abondance, de la variété, des gains de temps et de coûts : l’hyper révolutionne la ville et la vie.
Les choses changent, les hypers aussi. Ceux d’aujourd’hui n’ont plus rien à voir avec les hangars tristes et monotones des années 1960. Ils sont désormais conçus comme des lieux de vie et des reproductions de petites villes. On y trouve des cinémas, des centres de sport et de loisirs, des services publics ; l’architecture se veut davantage intégrée et imite les rues piétonnes des villes. Le beau et l’esthétique essayent de se conjuguer dans des décors qui font parfois un peu carton-pâte. Par Jean-Baptiste Noé.
Suite à la COP23, où plus de 15000 scientifiques ont lancé un cri d'alarme sur l'état de la planète, les appels à changer de mode de vie se multiplient. Réduire la consommation, limiter la population, réduction des émissions de carbone, sont discutées. La question de la décroissance se pose. Mais lorsqu'on regarde les chiffres de près, de tels scénarios ne semblent guère plausibles.
Par Alexandre Delaigue
L'interview qui suit est donnée par Milton Friedman, économiste libéral, prix Nobel d'économie 1976 et chef de file de l'Ecole monétariste. L'entretien date de 2003 ; il est dirigé par l'économiste français Henri Lepage. Depuis cette interview, Milton Friedman est décédé. Agé alors de plus de 90 ans, M. Friedman dresse lors de cet échange son "bilan" du monde depuis les années 1980 jusqu'au début du XXIème siècle. Il aborde des sujets tels que les grandes évolutions pré et post chute du mur de Berlin, la Zone euro et l'Europe, l'Allemagne, le Japon et les Etats-Unis, le FMI, les pays émergents, le développement économique, l'inflation, le développement durable, la démographie, les retraites et l'immigration. Même si certains aspects sont abordés de manière parcellaire et sans forcément d'aide pour les néophytes, le texte est relativement facile d'accès bien qu'un peu long. Il est très intéressant de revenir sur la vision que portait il y a une dizaine d'année un des grands penseurs économiques du XXème siècle, notamment en ce qui concerna la question monétaire.
Depuis le premier janvier 2018, l'Islande a rendu illégale l'inégalité salariale entre hommes et femmes. Une expérience qui plaît bien en France, où l'idée de faire disparaître un problème en le rendant illégal a toujours exercé un attrait irrésistible. L'Islande est habituée aux expériences sociales : en 2014 elle avait partiellement annulé les dettes de certains de ses habitants. Que signifie cette expérience d'égalité salariale? Comment va-t-elle fonctionner? Peut-on s'en inspirer? Par Alexandre Delaigue.
Né en 1899, Edward Hastings CHAMBERLIN est un économiste américain. Il obtint sa thèse en 1927 à l'université de Harvard aux Etats-Unis qu'il ne quittera plus jusqu'à sa retraite. Sa contribution principale aux sciences économiques a été publiée en 1933 sous le titre "The Theory of Monopolistic Competition" ("Théorie de la concurrence monopolistique"). Sa théorie a deux ambitions : expliquer le comportement individuel d'entreprises concurrentes quand des éléments de différenciation existent, et souligner la façon selon laquelle un équilibre de marché s'établit entre elles.