"La liberté n’est pas l’absence d’engagement, mais la capacité de choisir" - Paulo CUELHO
"Moins le risque est grand, plus les spéculateurs fuient" - Maurice ALLAIS
"Labourage et pâturage sont les deux mamelles de la France " - Maximilien DE BETHUNES, Duc de Sully
"On n’est jamais mieux gouverné que lorsqu’il n’y a pas de gouvernement" - Jean-Baptiste SAY
"On ne sort de l'ambiguïté qu'à son détriment " - Cardinal de REITZ
"Le plein-emploi ou même une situation voisine du plein-emploi est rare autant qu’éphémère" - John Maynard KEYNES
"Le changement du monde n’est pas seulement création, progrès, il est d’abord et toujours décomposition, crise " - Alain TOURAINE
"Détruire la concurrence, c’est tuer l’intelligence" - Frédéric BASTIAT
"Notre économie change jour après jour et, en ce sens, elle est toujours nouvelle" - Alan GREENSPAN
"Dans ce monde complexe où l’information n’a jamais été aussi abondante, nous devons développer l’intelligence économique " - Jean ARTHUIS
La science économique se définit comme l’étude des mécanismes de production, de répartition, d’échange et de consommation des richesses.
Ce faisant, la science économique cherche à répondre à une question simple : comment satisfaire des besoins humains infinis dans un monde où les ressources sont par nature finies ?
Dans ce cadre, il est donc possible de dire que l’économie est la gestion de la rareté.
Afin de savoir en quoi la compréhension de l’économie est importante il suffit d’avoir en tête le syllogisme suivant :
En 1906, John Maynard Keynes, étudiant alors âgé de 23 ans, passe les examens de l’Administration anglaise.
Dans la foulée de sa participation à l’élaboration du Traité de Versailles, Keynes a rédigé Les conséquences économiques de la paix (1919), un texte d’une grande virulence à l’encontre du compromis ainsi que des acteurs des négociations : « Un règlement sans noblesse, sans moralité et sans intelligence », écrit l’économiste.
Kenneth J. ARROW, le plus jeune lauréat du Nobel d'économie à l'âge de 51 ans est décédé. Né en 1921 aux Etats-Unis. Il fera la plus grande partie de sa carrière académique à l'université américaine de Standford. L'ensemble de ses travaux lui ont valu le prix Nobel d'économie en 1972. Les travaux d'ARROW s'inscrivent dans une période où la théorie de la décision individuelle en environnement incertain était en plein essor. Il est à l'origine d'une nouvelle discipline économique intitulée "Théorie du choix social" qui étudie la formalisation des fondements des choix affectant les collectivités.
Le documentaire qui suit est très facile d'accès et permet de mieux comprendre la vision du philosophe et historien Karl Marx, et ainsi d'appréhender la portée de sa pensée sur le capitalisme à l'aune de la mondialisation et de la crise globale actuelle.
Avant de visualiser ce documentaire, un petit rappel s'impose quant à la notion de "Capitalisme" qui de façon simplifiée est un système économique caractérisé par (1) le droit de propriété et la détention des biens de production par des personnes physiques, (2) une régulation du système qui passe par le marché grâce au mécanisme des prix, et enfin (3) la recherche du profit.
Malgré quelques réserves de ma part sur certains points du documentaire, elles restent mineures et ne sauraient constituer une remise en cause fondamentale d'un documentaire d'une grande qualité sur le fond. En effet, il permet de lutter contre certaines idées fausses, contre des a priori positifs ou négatifs, et de faire fi des visions sectaires. Au final, ce documentaire est pondéré, relativement factuel et surtout il regorge d'analyses faites par des personnalités du monde économique, politique, journalistique et financier de tous bords qui permettent une mise en perspective.
Le documentaire réussit le tour de force d'éviter l'écueil traditionnel sur ce type de sujets clivant et passioné, à savoir le manichéisme et sombrer dans l'admiration béate issue de principes moraux déconnectée de la réalité pratique, ou inversement tomber dans l'anathème ou sonner l'hallali dans un réflexe pavlovien sans réellement savoir pourquoi.
Le documentaire dure 46 minutes de votre vie, mais vous en fera probablement gagner beaucoup plus par la suite en matière de compréhension du monde.
PS: il convient cependant de préciser que venant d'une chaîne de télévision, il y a un petit encart publicitaire au milieu du documentaire : c'est le capitalisme...
Karl Marx (1818-1883) est une personnalité dont la pensée a fortement influencé l'Histoire du XIXème et du XXème siècle. En effet, il est un économiste de référence pour la pensée communiste : il est le fondateur du "socialisme scientifique". Toutefois, plus qu'un économiste, il est aussi, voire avant tout, un penseur, un philosophe et un historien. De plus, et contrairement à l'idée communément reçue et véhiculée, ses écrits ne portent en réalité pas sur le Communisme en tant que tel, mais sur le Capitalisme, comme en atteste d'ailleurs l'intitulé de son œuvre majeure : "Le Capital". Le texte qui suit reprend d'ailleurs le premier chapitre de cet ouvrage. Comme son titre l'indique, ce chapitre traite des notions de marchandise, de prix et de profit dans la pensée marxiste.
Le texte qui suit est relativement court (1'633 mots) et surtout relativement simple à comprendre, ce qui est suffisamment rare dans les écrits de Marx pour être souligné. En effet, l'œuvre de Marx est certes intellectuellement intéressante et historiquement majeure, mais son style et son raisonnement sont particulièrement difficiles à appréhender. Notons enfin que la lecture de ce chapitre ne saurait permettre de saisir la totalité de la pensée de cet auteur tant les différentes parties de son œuvre sont étroitement liées les unes aux autres. Malgré tous ces éléments, il convient de souligner que la lecture de ce chapitre a le mérite d'introduire de façon directe et claire à la pensée marxiste, sans la déformation idéologique d'hommes politiques ou d'idéologues se revendiquant du socialisme ou du communisme mais qui n'ont probablement pour la plupart jamais lu ce chapitre, et encore moins cet ouvrage. En effet, force est de constater que la pensée de Marx est rarement comprise et souvent travestie.