"L'économie c'est la science du sordide, non de la pureté " - Alfred SAUVY
"Un problème politique est un problème économique sans solution" - Georges ELGOZY
"Il y a deux manières de conquérir et d'asservir une nation, l'une est par les armes, l'autre par la dette." - John ADAMS
"Je crains le jour où la technologie dépassera nos relations humaines. Le monde aura une génération d'idiots " - Albert EINSTEIN
"On appelle progrès technique une capacité d’action de plus en plus efficace que l’homme acquiert par l’effort intellectuel sur les éléments matériels" - Jean FOURASTIE
"L’avenir ne se prévoit pas, il se prépare " - Maurice BLONDEL
"Lorsque circulent dans un pays deux monnaies dont l’une est considérée par le public comme bonne et l’autre mauvaise, la mauvaise chasse la bonne" - Sir Thomas GRESHAM
"Détruire la concurrence, c’est tuer l’intelligence" - Frédéric BASTIAT
"La grande industrie exige sans cesse une armée de réserve d’ouvriers sans emploi" - Karl MARX
"Moins le risque est grand, plus les spéculateurs fuient" - Maurice ALLAIS
La science économique se définit comme l’étude des mécanismes de production, de répartition, d’échange et de consommation des richesses.
Ce faisant, la science économique cherche à répondre à une question simple : comment satisfaire des besoins humains infinis dans un monde où les ressources sont par nature finies ?
Dans ce cadre, il est donc possible de dire que l’économie est la gestion de la rareté.
Afin de savoir en quoi la compréhension de l’économie est importante il suffit d’avoir en tête le syllogisme suivant :
La commission européenne a récemment décidé d'augmenter les droits de douanes sur les importations de panneaux photovoltaïques en provenance de Chine. Pékin a engagé en retour des mesures de rétorsions à l'encontre de l'Union Européenne (UE) concernant les importations de vin. Toutes ces mesures procèdent d'un long processus de tensions commerciales accrues entre la Chine et l'UE. Les évènements actuels soulignent une étape supplémentaire vers une guerre commerciale car cette fois, les actes accompagnent les mots. En plus de faire apparaître des tensions vives entre les deux zones économiques, ces évènements mettent en évidence des faiblesses politiques de l'UE et des intérêts divergents profonds, sur fond d'enjeux géostratégiques.
Le gouvernement français vient d'annoncer son intention de faire évoluer la politique familiale de la France. Cette décision intervient dans une période de lutte contre les déficits publics et devrait se décliner en plusieurs mesures, dont la plus importante est l'abaissement du plafond du quotient familial. Au total, ces mesures devraient rapporter à l'Etat 1,9 milliards d'euros à l'horizon 2016, en augmentant la fiscalité en moyenne de 768 euros par an pour les ménages concernés. Dans ce cadre, il convient d'apporter plusieurs éléments pour mieux comprendre les enjeux sous-tendus par cette évolution de la politique familiale.
Le Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (CICE) est une des réponses pratiques à la perte de compétitivité des entreprises françaises. Le CICE est la mesure principale issue du rapport dit "Gallois" qui a été remis au gouvernement en novembre 2012. L'idée initiale de ce crédit d'impôt est d'alléger le coût de travail pour les entreprises afin qu'elles puissent être plus compétitives à l'exportation. Au final, cela doit permettre de créer 300'000 emplois en France selon les déclarations ministérielles officielles. Dès lors, l'amélioration de la compétitivité est perçue comme le moyen de développer l'emploi en France. Il convient de souligner que l'objectif recherché est légitime et nécessaire, mais que le fonctionnement pratique du CICE est d'une rare complexité et crée de nombreux effets pervers.
Le gouvernement français a reçu en novembre 2012 le rapport dit "Gallois". L'idée principale de ce rapport consiste à souligner une idée connue depuis longtemps, à savoir : la France souffre d'un manque de compétitivité de son économie et la diminution du coût du travail participe à solutionner ce problème. Prenant en compte ce rapport, le gouvernement a initié des discussions entre les partenaires sociaux (organisations syndicales et patronales). Les discussions entre partenaires sociaux ont débouché sur la signature d'un accord sur la compétitivité et l'emploi en janvier 2013. Le gouvernement a ainsi voulu dessiner les contours d'une forme de "flexisécurité", autrement dit en développant une plus grande flexibilité des entreprises en échange de plus de sécurité pour les employés. Cependant, et même si l'intention initiale était louable, la mise en place effective n'aura probablement pas les effets annoncés et devrait même complexifier la situation sur plusieurs aspects.
L’économie américaine affiche des prémices de reprise économique. Ce rebond pose la question de ses facteurs et de sa pérennité. Plusieurs facteurs sont à l'origine de cette reprise, et c'est notamment la politique monétaire menée outre-Atlantique qui est le facteur clef expliquant cette reprise. La Banque centrale américaine (FED - Federal Reserve) a été très réactive et a développé des instruments de façon très agressive, permettant ainsi de soutenir l'activité des agents économiques. Toutefois, si les objectifs de la politique menée sont louables, il apparaît que ses impacts pourraient se révéler négatifs à terme. En effet, la stratégie de sortie de crise mise en place pourrait déboucher sur une nouvelle crise et ainsi déstabiliser de nouveau l'ensemble de l'économie mondiale. Les termes de l'arbitrage économique sont les suivants : soit la politique monétaire accommodante s'arrête au risque de faire rechuter l'activité économique et d'engendrer une crise financière; soit la politique monétaire actuelle continue ou s'amplifie et alors ce serait prendre le risque de créer et d'amplifier une bulle financière et d'engendrer à terme une inflation incontrôlable.