"La seule fonction de la prévision économique, c’est de rendre l’astrologie respectable " - GALBRAITH
"Pour être valable toute théorie, quelle qu'elle soit, doit être confirmée, tant dans ses hypothèses que dans ses conséquences, par les données de l'observation" - Maurice ALLAIS
"L'argent public n'existe pas, il n'y a que l'argent des contribuables" - Margaret THATCHER
"Une idée fausse mais claire et précise aura toujours plus de puissance dans le monde qu'une idée vraie mais complexe" - Alexis De TOCQUEVILLE
"Les investissements d'aujourd'hui sont les profits de demain et les emplois d'après demain" - Helmut SCHMIDT
"L'offre créée sa propre demande" - Jean-Baptiste SAY
"En période de mobilité économique, la souplesse est une condition vitale du plein emploi" - Alfred SAUVY
"L'humanité n'est pas sortie de l'âge de pierre parce qu'il n'y avait plus de pierres" - Ahmed Zaki YAMANI
"Casser l’inflation se fait toujours au détriment de l’emploi" - Nicholas KALDOR
"Le bon stratège contraint l'ennemi et ne se laisse pas contraindre" - Sun TZU
La science économique se définit comme l’étude des mécanismes de production, de répartition, d’échange et de consommation des richesses.
Ce faisant, la science économique cherche à répondre à une question simple : comment satisfaire des besoins humains infinis dans un monde où les ressources sont par nature finies ?
Dans ce cadre, il est donc possible de dire que l’économie est la gestion de la rareté.
Afin de savoir en quoi la compréhension de l’économie est importante il suffit d’avoir en tête le syllogisme suivant :
Lors de la dernière campagne électorale présidentielle française, le candidat socialiste François Hollande avait promis une réforme bancaire pour lutter contre la finance, alors désignée comme "l'ennemi" de la France. L'idée principale était de séparer les activités de dépôts et de crédit des activités de marché pour le compte propre des banques dont la nature était jugée néfaste pour l'économie. Un an après, il ressort que la réforme bancaire présentée comme le moyen d'éviter une nouvelle crise, sera finalement vidée de sa substance car sous un aspect de bon sens et de simplicité cette idée n'était pas capable de rendre compte de la complexité de la situation.
Les Etats-Unis et l'Europe, prise globalement, suivent généralement la même trajectoire économique. L'observation sur une longue période des évolutions économiques de ces deux grandes zones confirme cette analyse. Il subsiste néanmoins des différences, notamment en terme d'ampleur et de décalage temporel. En effet, la même évolution peut être plus ou moins marquée, et elle peut intervenir avec plus ou moins de retard selon la zone observée. Toutefois, il convient de constater que depuis deux ans, les trajectoires économiques de la zone euro et des Etats-Unis diffèrent. Il apparaît alors que la différence de dynamique économique s'apparente à un phénomène dit de "decoupling" qui indique en l'occurrence un décrochage de la zone euro face aux Etats-Unis.
Les Etats-Unis vont connaître en 2013 une forte diminution du déficit public qui devrait diminuer de 40% en une année, en septembre prochain, date qui correspond à la fin de l'année budgétaire outre-Atlantique. Le déficit public reflète la différence entre les recettes de l'Etat et ses dépenses. Il devrait atteindre un peu plus de 600 milliards de dollars en 2013, contre plus de 1'000 milliards de dollars au cours des quatre dernières années. La diminution du déficit public est essentiellement le résultat de coupes budgétaires automatiques nées d'un blocage politique. La diminution devrait se poursuivre jusqu'en 2015 avant de se creuser de nouveau du fait de raisons structurelles.
La Birmanie (également appelée Myanmar) a récemment engagé un processus de démocratisation. Ce processus est symbolisé par l'élection de la figure de l'opposition à la dictature militaire, Aung San Suu Kyi, en tant que député en Avril 2012, ainsi que la dissolution de la junte militaire engagée depuis deux ans. L'évolution politique entraîne de grandes opportunités économiques, tant pour le pays que pour les investisseurs étrangers. Le pays reste très dépendant et fragile économiquement, mais une phase de rattrapage économique rapide semble déjà être enclenchée.
La France vient récemment de bénéficier d'un allongement de deux ans accordé par la Commission Européenne pour ramener le déficit budgétaire à 3% du PIB. Toutefois, ce délai accordé n'est pas sans contrepartie. En effet, la France s'est engagée en échange à réaliser des réformes structurelles durant cette période, et notamment celle des retraites. Néanmoins, avant d'être imposée par l'extérieur, cette réforme est avant tout indispensable pour pérenniser le système français de retraite par répartition et faire face au déficit public. La forme finale de la réforme n'est pas encore arrêtée mais les paramètres sont connus, et les marges de manœuvre sont minces. L'arbitrage est relativement simple : recul de l'âge de départ à la retraite pour maintenir le niveau de vie, ou alors préférence pour la hausse des cotisations et la baisse des pensions pour continuer à partir tôt à la retraite au détriment du niveau de vie.