"Quand vous êtes capable, feignez l'incapacité. Quand vous êtes proche, feignez l'éloignement. Quand vous êtes loin feignez la proximité" - Sun TZU
"La seule fonction de la prévision économique, c’est de rendre l’astrologie respectable " - GALBRAITH
"L'économie c'est la science du sordide, non de la pureté " - Alfred SAUVY
"Le succès est un mauvais professeur. Il pousse les gens intelligents à croire qu’ils sont infaillibles " - Bill GATES
"L'étonnante tâche des sciences économiques est de démontrer aux hommes combien en réalité ils en savent peu sur ce qu'ils s'imaginent pouvoir modeler" - Friedrich HAYEK
"Le budget est le squelette de l'État débarrassé de toute idéologie trompeuse" - Joseph SCHUMPETER
"La liberté n’est pas l’absence d’engagement, mais la capacité de choisir" - Paulo CUELHO
"La conquête du superflu donne une excitation spirituelle plus grande que la conquête du nécessaire. L’homme est une création du désir, et pas une création du besoin" - Gaston BACHELARD
"Le gouvernement ayant pris ainsi la place de la Providence, il est naturel que chacun l'invoque (...). Aussi rencontre-t-on un nombre immense de requêtes qui, se fondant toujours sur l'intérêt public, n'ont trait néanmoins qu'à de petits intérêts privés" - Alexis de TOCQUEVILLE
"A long terme nous serons tous morts" - John Maynard KEYNES
La science économique se définit comme l’étude des mécanismes de production, de répartition, d’échange et de consommation des richesses.
Ce faisant, la science économique cherche à répondre à une question simple : comment satisfaire des besoins humains infinis dans un monde où les ressources sont par nature finies ?
Dans ce cadre, il est donc possible de dire que l’économie est la gestion de la rareté.
Afin de savoir en quoi la compréhension de l’économie est importante il suffit d’avoir en tête le syllogisme suivant :
La crise financière de 2008-2009 a souligné des lacunes dans la construction européenne. En effet, plusieurs pays ont développé des systèmes de soutien à l'activité économique afin de limiter les conséquences de la crise. Pour ce faire, ils ont dû faire appel aux contribuables pour sauver des institutions financières sans lesquelles l'ensemble du système courait le risque de s'effondrer. L'idée d'une Union Bancaire est alors apparue comme une réponse possible à ces lacunes pour éviter que cela puisse se reproduire à l'avenir. Le but de cette union, dont les contours sont en cours de négociations, serait de couper les liens entre la dette des banques et celle des Etats, ainsi que de mettre en place un fonds de secours pour venir en aide à ces mêmes banques. L'union bancaire serait composée de trois piliers : un Mécanisme de Supervision Unique (MSU), un mécanisme de résolution des crises, et enfin un "filet" de sécurité pouvant garantir les dépôts. Malgré des objectifs louables, la mise en pratique de cette union ne fait pas l'unanimité et plusieurs limites apparaissent.
Bien que située géographiquement au centre de l'Europe en crise, l'Allemagne est un des rares pays qui semble s'adapter à la globalisation et à la crise globale. Un des indicateurs qui souligne cela est le très faible taux de chômage de la population active. Le taux de chômage a été diminué par deux entre 2005 et 2013. La diminution du taux de chômage est doublement remarquable car elle intervient alors que l'ensemble des autres pays développés ont vu leurs taux de chômage augmenter, et de plus, cette performance a été réalisée dans un contexte de crise économique qui n'a pas épargné le pays. Dès lors, il convient de s'interroger sur les raisons de cette réussite.
Après un processus d'adhésion, la Lettonie va devenir officiellement le 18ème membre de la Zone Euro (ZE) en janvier 2014. L'adhésion de la Lettonie intervient après une période où le pays a été fortement touché par la crise globale. Le pays a alors fait appel à des aides internationales et mis en place un programme de redressement économique. Grâce à ces dispositifs, la République lettone est finalement sortie de la crise et respecte les critères d'adhésion. Par conséquent, l'intégration est rendue possible et correspond en réalité à un processus naturel, qui présente des avantages mais aussi des risques, le tout dans un contexte d'inquiétude concernant la Zone Euro. L'adhésion de la Lettonie préfigure probablement celle de la Lituanie.
L'inde a connu un développement économique très rapide. En effet, le pays est passé d'une croissance moyenne de +3% par an dans les années 1970, à +7% dans les années 2000. Il fait maintenant parti des pays émergents parmi les plus dynamiques, communément regroupés sous l'acronyme "BRICS" : Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud. Le rattrapage économique du pays s'explique en grande partie par la mise en place de réformes libérales, rompant ainsi avec le modèle socialiste qui prévalait auparavant. Néanmoins, au regard de la situation économique actuelle et des caractéristiques du pays, il apparaît que l'évolution future du pays soit fortement contrainte et que des défis très importants et encore non solutionnés se présentent à lui.
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L'union européenne a récemment annoncé son intention de mettre en œuvre une initiative franco-allemande pour lutter contre le chômage des jeunes. Le but officiel est de trouver une solution de court terme face au chômage d'une population particulièrement touchée par la crise globale avec près d'un jeune sur deux sans emploi en Europe. Si l'idée peut paraître séduisante, il n'en demeure pas moins que les mesures, qui restent encore à entériner, ne sont pas à la hauteur d'un problème beaucoup plus global, et que les arrières pensées politiques et économiques sont la principale raison de cette initiative.