"On taxe les riches car ils sont riches et on taxe les pauvres car ils sont nombreux " - blague de fiscaliste
"L'avarice commence où la pauvreté cesse. " - Honoré de BALZAC
"Il ne peut y avoir de crise la semaine prochaine, mon agenda est déjà plein " - Henry KISSINGER
"L’inflation est toujours un phénomène monétaire" - Milton FRIEDMAN
"Il y a deux manières de conquérir et d'asservir une nation, l'une est par les armes, l'autre par la dette." - John ADAMS
"Quand un économiste vous répond, on ne comprend plus ce qu’on lui avait demandé " - André GIDE
"Le dollar est notre monnaie, mais c’est votre problème" - John Bowden CONNALLY
"Chaque génération se doit de payer ses propres dettes. Respecter ce principe éviterait bien des guerres à l'humanité" - Thomas JEFFERSON
"Le succès est un mauvais professeur. Il pousse les gens intelligents à croire qu’ils sont infaillibles " - Bill GATES
"Les communistes sont ceux qui ont lu Marx. Les anti-communistes sont ceux qui l'ont compris " - Ronald REAGAN
La science économique se définit comme l’étude des mécanismes de production, de répartition, d’échange et de consommation des richesses.
Ce faisant, la science économique cherche à répondre à une question simple : comment satisfaire des besoins humains infinis dans un monde où les ressources sont par nature finies ?
Dans ce cadre, il est donc possible de dire que l’économie est la gestion de la rareté.
Afin de savoir en quoi la compréhension de l’économie est importante il suffit d’avoir en tête le syllogisme suivant :
Frédéric BASTIAT (1801-1850) est un économiste français dont l'œuvre demeure largement méconnue en France alors même que ses idées continuent à rester d'actualité. Le texte qui suit ("La pétition des fabricants de chandelles") est issu d'un article de presse signé par des producteurs et des marchands de chandelles et l'ensemble des professionnels du secteur, mais dont la paternité revient en réalité à F. Bastiat. Il a écrit cette "fable" comme une provocation pour souligner le ridicule des positions protectionnistes et de la protection des rentes de situation en prenant l'exemple du Soleil qui est un géant mondial qui ne paye pas d'impôt, qui concurrence de façon déloyale les producteurs de chandelles et qui de surcroît est étranger.
Depuis, cet article est devenu un texte de référence toujours d'actualité. En effet, de façon plus contemporaine, la multiplication des demandes protectionnistes émanant de divers acteurs politiques, économiques ou syndicaux, à l'égard de concurrents étrangers ou de nouvelles technologies, raisonne comme un anachronisme au regard de ce débat qui a déjà eu lieu il y a près de 170 ans. A ce titre, c'est comme si à l'époque la machine à écrire avait été interdite pour préserver les emplois des dactylographes, puis interdire l'informatique pour préserver les emplois dans le secteur de la machine à écrire, ou même si l'automobile avait été interdite pour préserver les cochers. Au final, cet exercice de style réalisé par F.Bastiat est probablement une des manœuvres les plus géniales de l'histoire économique pour dénoncer par l'absurdité ce que le même auteur soulignait déjà dans son célèbre "ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas" et "la vitre cassée".
Frédéric BASTIAT (1801-1850) est un économiste français dont l'œuvre demeure largement méconnue en France alors même que ses idées continuent à rester d'actualité. Le texte qui suit est le texte introductif de ce qui est probablement son ouvrage le plus connu ("Ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas"). Cette œuvre pamphlétaire n'est pas un manuel d'économie à proprement parlé mais plutôt une réflexion d'ensemble qui vise à souligner la facilité et l'erreur courante qui consistent à s'intéresser davantage aux effets visibles de court terme d'une mesure économique ("ce qu'on voit"), plutôt qu'à ses effets moins perceptibles à plus long terme alors même qu'ils sont souvent autrement plus importants ("ce qu'on ne voit pas").
L'économiste est financier Charles Gave livre une analyse très synthétique sur ce qu'il considère probablement comme le fondement des maux de la France : âmes sensibles habituées aux idées politiques et médiatiques convenues s'abstenir, ça pique...!
Ci-dessous : la vidéo et le verbatim du discours prononcé par Vladimir Poutine lors de l'Assemblée Générale des nations Unies, à New York, le 28 septembre 2015. Dans le contexte du conflit syrien, ce discours est un modèle du genre en matière de politique internationale, avec en outre une attaque en règle des Etats-Unis et du monde occidental.
Sans apporter une réponse tranchée quant à la limite de la croissance économique, cette courte vidéo présente néanmoins des éléments de compréhension et de réflexion via la combinaison de brèves interventions éclairées d'économistes.