Comprendre l'économie : www.leconomiste.eu

"Une société qui ne reconnaît pas que chaque individu à des valeurs qui lui sont propres qu'il est autorisé à suivre, ne peut pas avoir de respect pour la dignité de l'individu et ne peut réellement connaître la liberté" - Friedrich HAYEK

"L'argent public n'existe pas, il n'y a que l'argent des contribuables" - Margaret THATCHER

"Le dollar est notre monnaie, mais c’est votre problème" - John Bowden CONNALLY

"Le socialisme cherche à abattre la richesse, le libéralisme à supprimer la pauvreté " - Winston CHURCHILL

"Un problème politique est un problème économique sans solution" - Georges ELGOZY

"Tout l’art du bon gouvernement consiste à plumer l’oie de façon à obtenir le maximum de plumes avec le minimum de cris" - Jean-Baptiste COLBERT

"Qui ne peut attaquer le raisonnement, attaque le raisonneur " - Paul VALERY

"Notre économie change jour après jour et, en ce sens, elle est toujours nouvelle" - Alan GREENSPAN

"Un économiste est quelqu'un qui voit fonctionner les choses en pratique et se demande si elles pourraient fonctionner en théorie" - Stephen M. GOLDFELD

"L'étonnante tâche des sciences économiques est de démontrer aux hommes combien en réalité ils en savent peu sur ce qu'ils s'imaginent pouvoir modeler" - Friedrich HAYEK

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Qu'est-ce que l'économie ?

La science économique se définit comme l’étude des mécanismes de production, de répartition, d’échange et de consommation des richesses.

Ce faisant, la science économique cherche à répondre à une question simple : comment satisfaire des besoins humains infinis dans un monde où les ressources sont par nature finies ?

Dans ce cadre, il est donc possible de dire que l’économie est la gestion de la rareté.

Pourquoi comprendre l'économie ?

Afin de savoir en quoi la compréhension de l’économie est importante il suffit d’avoir en tête le syllogisme suivant :

  • J’ai envie de comprendre le monde.
  • Qu’est-ce qui gouverne le monde ?
  • C’est l’argent.
  • L’argent c’est quoi ?
  • C’est l’économie.
  • Donc pour comprendre le monde il faut comprendre l’économie.

03/01/22 Biais cognitifs et effet momentum

Quel investisseur n’a pas rêvé de battre le marché sur la base de ses propres analyses des cours boursiers ? Il est certes loin d’être impossible de réaliser des plus-values de manière continue.  Mais au-delà des aspects techniques de la finance moderne, pour que se produise un tel évènement un investisseur doit être également capable d’anticiper sur la base d’informations publiques certains mouvements de marché, d’identifier les entreprises qui vont réaliser des performances et de prendre des positions pour se couvrir sans que cela ne réduise son gain potentiel.

La tâche n’est pas aisée et mieux vaut ne pas succomber à l’excès de confiance ou à tout autre comportement hasardeux. De l’auto-attribution, aux effets momentum, en passant par les biais individualistes, nombreuses sont les raisons pour démontrer que battre le marché continuellement repose sur une douce illusion.

Biais cognitifs et effet momentum

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31/12/21 Bernard Arnault et Polytechnique

Le patron français du prospère groupe de luxe LVMH compte certes parmi les grands industriels polytechniciens, mais le grand public ignore qu’il a une histoire compliquée avec la prestigieuse et célèbre école d’ingénieurs.

Bernard Arnault LVMH Polytechnique

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30/12/21 Balzac en faillite

A 25 ans, puisque sa carrière dans les lettres s’annonce mal, Honoré de Balzac veut se faire éditeur. Cette idée lui a été suggérée par un ami de son père qui lui propose aussi de lui avancer des fonds. Le futur grand écrivain français conçoit alors le projet d’imprimer en un seul gros volume les œuvres des grands classiques, à commencer par Molière et La Fontaine. Si les XVIIIe et XIXe siècles privilégient les petits formats, avec l’habitude de diviser les romans en deux ou trois tomes, l’idée d’une édition « compacte » est pour l’heure révolutionnaire. Trop, il faut croire. 

Balzac faillite

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29/12/21 Anthropologie de la mondialisation

La mondialisation est un concept que l’on emploie régulièrement, comme une nouveauté, alors même qu’elle est aussi ancienne que le monde. Certes, depuis les années 1980 nous avons connu un accroissement des échanges, une rapidité des flux d’information, une ouverture de plus en plus grande des frontières et des échanges élargis avec l’ensemble des pays du monde. Ce sont là des phénomènes nouveaux, mais qui ne caractérisent pas la mondialisation, phénomène beaucoup plus ancien. L’Empire romain a connu une forme de mondialisation, au sein de son empire et avec l’extérieur : minerais venus d’Espagne, vin de Gaule, verrerie d’Égypte, esclave de Nubie… l’Empire romain est un vaste marché. Au XVIsiècle, c’est une autre mondialisation qui se développe, bien étudiée par Fernand Braudel et sa célèbre thèse sur la Méditerranée au temps de Philippe II. Ensuite, c’est le XVIIIe, avec l’ouverture à l’Inde et aux Amériques, puis le XIXe siècle et la découverte de l’Afrique. Ces ouvertures et ces découvertes sont les conséquences de la mondialisation, mais elles n’en sont pas les ressorts fondamentaux. La mondialisation est marquée par trois caractéristiques : l’échange, la curiosité, le mimétisme. Et elle a trois conséquences : l’ouverture au monde, l’accroissement des richesses, le renforcement des cultures fortes. Nous aborderons cette semaine ses caractéristiques et la semaine prochaine, ses conséquences. Par Jean-Baptiste Noé

 

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28/12/21 Alphabétisation financière

Un américain sur trois ne répond pas correctement à cette question : et vous ?

Tous les jours, les agents économiques (= vous et moi) prennent des décisions complexes en ce qui concerne la gestion de leur budget, leurs décisions d'investissements, le choix entre consommation et épargne... La situation de chacun est unique, mais le but final est pourtant commun : maximiser son bien-être, ce que l'on appelle l'utilité en économie. Un individu rationnel et bien informé réussira à faire cela à peu près correctement. Par exemple, il aura tendance à dépenser moins que son revenu lors de sa vie professionnelle pour avoir une épargne disponible lors de sa retraite. Mais en réalité, les individus sont-ils réellement rationnels et bien informés ? Par Captain Economics.

Alphabétisation financière

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