"Le dollar est notre monnaie, mais c’est votre problème" - John Bowden CONNALLY
"Les gouvernements ont une vision très sommaire de l’économie. Si ça bouge, ajoute des taxes. Si ça bouge toujours, impose des lois. Si ça s’arrête de bouger, donne des subventions" - Ronald REAGAN
"Un problème politique est un problème économique sans solution" - Georges ELGOZY
"Hélas! Qu'y a-t-il de certain dans ce monde, hormis la mort et l'impôt ?" - Benjamin FRANKLIN
"L’inflation est toujours un phénomène monétaire" - Milton FRIEDMAN
"Je parle de l’esprit du commerce qui s’empare tôt ou tard de chaque nation et qui est incompatible avec la guerre" - Emmanuel KANT
"On appelle progrès technique une capacité d’action de plus en plus efficace que l’homme acquiert par l’effort intellectuel sur les éléments matériels" - Jean FOURASTIE
"Un Economiste peut commettre deux erreurs, la première consiste à ne pas calculer et la seconde à croire en ce qu’il a calculé" - Michal KALECKI
"L'inflation est une taxation sans législation" - Milton FRIEDMAN
"Celui qui contrôle l’argent de la nation contrôle la nation" - Thomas JEFFERSON
La science économique se définit comme l’étude des mécanismes de production, de répartition, d’échange et de consommation des richesses.
Ce faisant, la science économique cherche à répondre à une question simple : comment satisfaire des besoins humains infinis dans un monde où les ressources sont par nature finies ?
Dans ce cadre, il est donc possible de dire que l’économie est la gestion de la rareté.
Afin de savoir en quoi la compréhension de l’économie est importante il suffit d’avoir en tête le syllogisme suivant :
Né en 1957 aux Etats-Unis Alesina est un économiste qui collabore avec différents organismes tels que le CEPR en Angleterre et le NBER aux Etats-Unis. Il enseigne actuellement à l'Université de Harvard aux Etats-Unis. Il travaille sur plusieurs sujets, mais il est surtout connu et reconnu pour ses travaux portant sur l'Economie Politique, domaine qui ambitionne d'étudier les phénomènes contemporains à l'aide de l'interconnexion des sciences économiques et des sciences politiques.
L'animation suivante montre l'évolution de la part de chaque pays dans le PIB mondial entre 1980 et 2015, et ce faisant souligne ainsi un basculement progressif mais certain du monde des pays développés vers les pays en développement.
Une fois n'est pas coutume, le texte qui suit est en anglais. Néanmoins, notez qu'il est court et facile d'accès. La paternité de ce texte revient à l'économiste turque Dani Rodrik. Dans ce texte publié pour Project Syndicate, il livre une analyse prospective en termes d'Economie Politique Internationale (EPI). En partant de la situation politique et économique grecque actuelle, l'analyse déroule un raisonnement articulé autour des possibles répercussions en chaîne sur l'économie internationale. Sans être exhaustive ni prophétique, cette approche a le mérite de proposer une grille de lecture originale permettant de susciter des questionnements pertinents.
La paternité du texte qui suit revient à l'économiste autrichien Ludwig Von Mises. Alors que cet article date de 1934, il reste étonnant d'actualité. A ce titre, il convient d'essayer de le lire comme s'il datait d'aujourd'hui et d'oublier qu'il a été écrit il y a 80 ans : l'intérêt n'en est que plus grand. En effet, tout comme aujourd'hui dans de nombreux pays, il traite des accusations d'échec portées contre le système économique capitaliste. Par la même occasion il en profite pour rappeler que le libéralisme est très souvent diffamé, et que ses objectifs et moyens sont très éloignés des caricatures qui en sont généralement faites.
Il convient au préalable de rappeler ce qu'est en substance le "Capitalisme", à savoir : un système économique caractérisé par (1) le droit de propriété et la détention des biens de production par des personnes physiques, (2) une régulation du système qui passe par le marché grâce au mécanisme des prix, et enfin (3) la recherche du profit. Enfin, signalons que le système économique capitaliste est relativement bien présenté en filigrane dans la vidéo suivante portant sur Karl Marx : voir vidéo.
Frédéric BASTIAT (1801-1850) est un économiste français dont l'œuvre demeure largement méconnue en France alors même que ses idées continuent à rester d'actualité. Le texte qui suit ("La vitre cassée") est issu de ce qui est probablement son ouvrage le plus connu ("Ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas"). Cette œuvre pamphlétaire n'est pas un manuel d'économie à proprement parlé mais plutôt une réflexion d'ensemble qui vise à souligner la facilité et l'erreur courante qui consistent à s'intéresser davantage aux effets visibles de court terme d'une mesure économique ("ce qu'on voit"), plutôt qu'à ses effets moins perceptibles à plus long terme alors même qu'ils sont souvent autrement plus importants ("ce qu'on ne voit pas").
Malgré un style suranné à mettre en parallèle avec l'époque dont il est issu, le texte est suffisamment clair, simple et succinct pour ne pas y ajouter de commentaires qui n'auraient pour seuls effets que d'alourdir un raisonnement qui se suffit à lui-même. Notons cependant qu'à une époque où la démagogie politique est devenue la règle, les politiques au pouvoir ont la fâcheuse tendance à ne s'intéresser qu'à "ce qui se voit" (prôner l'évidence et émettre une petite musique agréable et rassurante qui flatte le citoyen-électeur) plutôt qu'à "ce qui ne se voit pas" (la dure réalité des effets négatifs à long terme de ces mesures qui semblent a priori de bon sens) mais qui nécessite généralement du courage et implique une réflexion plus élaborée, mais malheureusement souvent peu payante sur le plan électoral.