"Le bon stratège contraint l'ennemi et ne se laisse pas contraindre" - Sun TZU
"On appelle progrès technique une capacité d’action de plus en plus efficace que l’homme acquiert par l’effort intellectuel sur les éléments matériels" - Jean FOURASTIE
"Tout chômage quelconque a uniquement sa cause dans le fait que des changements dans les conditions de la demande ont lieu sans cesse, et que les résistances de frictions empêchent que l’ajustement des salaires appropriés ne s’effectue instantanément" - Arthur Cecil PIGOU
"Si la méchanceté des hommes est un argument contre la liberté, elle en est un plus fort encore contre la puissance. Car le despotisme n'est autre chose que la liberté d'un seul ou de quelques-uns contre tous" - Benjamin CONSTANT
"Le rituel de l’échange est le rituel majeur de la neutralisation de la violence " - Jacques ATTALI
"L'économie c'est la science du sordide, non de la pureté " - Alfred SAUVY
"La confiance est une institution invisible qui régit le développement économique" - Kenneth ARROW
"Ce n’est pas l’employeur qui paie les salaires, c’est le client" - Henry FORD
"Je ne crois aux statistiques que lorsque je les ai moi-même falsifiées." - Winston CHURCHILL
"Les bonnes questions ne se satisfont pas de réponses faciles" - Paul SAMUELSON
La fin d'année 2013 s'annonce meilleure qu'en 2012. Toutefois, les risques sur l'économie mondiale n'ont pas disparu. En effet, les interrogations demeurent sur la dynamique économique en Europe et dans les pays émergents, ainsi que sur l'évolution de la politique monétaire américaine. Enfin, au-delà des aspects purement économiques, les évolutions politiques ont également leur rôle à jouer.
Le gouvernement français a présenté le 6 septembre dernier son projet sur le logement. Il part du constat que les inégalités d'accès au logement se sont accrues du fait de l'augmentation des loyers et de la modération de la progression des revenus. Parmi les mesures comprises dans le projet de loi, les deux principales visent à instaurer un dispositif d'encadrement des loyers ainsi qu'une garantie pour les impayés sur l'ensemble du parc locatif privé. Il apparaît que ces mesures auront en réalité mécaniquement les effets inverses de ceux escomptés : hausse des loyers et des impayés.
Après une profonde crise financière à la fin des années 1990, à laquelle a succédé un développement économique accéléré lors de la dernière décennie, les économies asiatiques émergentes forment actuellement la région économique la plus dynamique du monde. Ainsi, près de deux tiers de la croissance mondiale y est concentrée et cette contribution est appelée à augmenter malgré un récent ralentissement. La globalisation financière, ainsi que l'intégration commerciale et économique de cette zone ont largement permis d'enclencher cette dynamique. Il convient toutefois de noter que cette région renvoie à de fortes disparités entre les pays et qu'il demeure des lacunes économiques considérables. Néanmoins, les économies asiatiques émergentes devraient poursuivre leur mouvement de convergence vers les niveaux de revenu des économies avancées et ce, malgré les menaces qui pèsent sur cette dynamique de rattrapage.
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En 2001, l'Argentine fait face à une dette insoutenable qui entraîne sa faillite. Afin de récupérer une partie de leur argent, la majorité des créanciers internationaux acceptent de restructurer la dette argentine. Toutefois, une minorité de créanciers ("fonds vautours") ont refusé cette proposition et des procédures légales ont été entamées afin que l'Argentine honore sa signature. Fin Août 2013, l'Argentine a été condamnée à rembourser ces fonds dits "vautours" mais le pays s'y refuse pour le moment. Un tel remboursement créerait un précédent qui pourrait potentiellement fragiliser l'Argentine, et plus largement qui remettrait en cause le principe même des renégociations de dette au niveau mondial.
La France a connu un léger rebond de la croissance économique au deuxième trimestre 2013. Le gouvernement français a profité de ce résultat pour défendre l'idée selon laquelle les mesures économiques mises en place commenceraient à porter leurs fruits, permettant ainsi d'accréditer la perspective d'une inversion de la courbe du chômage d'ici la fin de l'année. Au-delà des déclarations politiques, il apparaît que la réalité est différente et que la dynamique est à relativiser.
Le développement des économies occidentales, et maintenant émergentes, est largement fondé sur le capitalisme, qui lui-même est marqué par les mécanismes de marché. De même, l'entreprise dans sa forme moderne (la firme) est également intimement liée à ce développement économique. La firme, dont l'objectif est la recherche du profit, est une institution particulièrement complexe et multiforme. Dès lors, il convient d'essayer d'identifier ses caractéristiques et les différentes théories économiques qui gravitent autour de cette notion afin de comprendre sa nature. La vision dite "contractuelle" de la firme est encore aujourd'hui la vision dominante dans la théorie économique. Malgré des avancées majeures, les théories contractuelles de la firme ignorent deux aspects essentiels qui sont l'organisation de la production et la prise en considération des compétences. Dès lors, il convient de s'interroger sur ces aspects en citant un économiste célèbre du XVIIIème siècle, Adam SMITH pour illustrer ce propos : "J'ai vu une petite manufacture qui n'employait que dix ouvriers. Quand ils se mettaient en train, ils venaient à bout de faire entre eux environ douze livres d'épingles par jour. Ainsi, ces dix ouvriers pouvaient faire entre eux plus de 48'000 épingles dans une journée ; donc, chaque ouvrier peut être considéré comme donnant dans sa journée 4'800 épingles. Mais s'ils avaient tous travaillé à part et indépendamment les uns des autres, chacun d'eux assurément n'eût pas fait 20 épingles, peut-être pas une seule, dans sa journée."
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L'économie mongole est en train de connaître un véritable boom économique grâce notamment à ses ressources minières et à sa proximité avec la Chine qui est un grand consommateur de matières premières. Le pays va connaître une croissance économique parmi les plus élevées de la planète. Dans ce cadre, et malgré de profondes fragilités structurelles, le pays pourrait devenir un acteur énergétique incontournable et connaître un destin comparable à celui du Qatar ou du Kazakhstan.
James M. BUCHANAN et Gordon TULLOCK sont deux économistes américains, nés respectivement en 1919 et en 1922. Le premier recevra le prix Nobel d'économie en 1986 pour ses travaux développant les fondements de la théorie de la décision politique et économique. Ils publieront ensemble en 1962 leur ouvrage de référence intitulé "Calculs of Consent. Logical Foundations of Constitutiona Democracy". Cet ouvrage ouvre un champ de recherche entre l'économie et la science politique et vient ainsi abonder l'Ecole des choix publics ("Public Choice").
Les notions de croissance, de développement et de changement social sont particulièrement interconnectées. En outre, elles sont à la base de la compréhension de l'analyse économique. Dans ce cadre, il est important de les appréhender individuellement et de façon globale. Il apparaît que la croissance et le développement sont deux concepts différents liés. Ils sont aussi sources de changements sociaux, mais ces derniers sont également sources de croissance et de développement. L'Etat peut jouer un rôle plus ou moins important dans le développement de ces diverses notions. Enfin, il apparaît que les valeurs, par exemple véhiculées par la religion, peuvent profondément impacter la croissance, le développement et les changements sociaux.
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En France, la politique du logement doit composer avec des prix de l'immobilier élevés, un manque chronique de surfaces disponibles, de nombreuses normes réglementaires, une demande accrue et une offre contrainte. Malgré ces données de base, le gouvernement en place va probablement augmenter la taxe sur les droits de mutations et va continuer sa politique de plafonnement des loyers. Les conséquences de ces mesures politiques s'avèrent négatives au niveau économique.