"Les profits sont le sang vital du système économique, l’élixir magique sur lequel repose tout progrès. Mais le sang d’une personne peut être le cancer pour une autre " - Paul SAMUELSON
"Une idée fausse mais claire et précise aura toujours plus de puissance dans le monde qu'une idée vraie mais complexe" - Alexis De TOCQUEVILLE
"La conquête du superflu donne une excitation spirituelle plus grande que la conquête du nécessaire. L’homme est une création du désir, et pas une création du besoin" - Gaston BACHELARD
"Tout chômage quelconque a uniquement sa cause dans le fait que des changements dans les conditions de la demande ont lieu sans cesse, et que les résistances de frictions empêchent que l’ajustement des salaires appropriés ne s’effectue instantanément" - Arthur Cecil PIGOU
"La première panacée pour une nation mal dirigée est l’inflation monétaire, la seconde est la guerre. Les deux apportent prospérité temporaire et destruction indélébile. Les deux sont le refuge des opportunistes économiques et politiques" - Ernest HEMINGWAY
"L'avarice commence où la pauvreté cesse. " - Honoré de BALZAC
"En politique le choix est rarement entre le bien et le mal, mais entre le pire et le moindre mal" - Nicolas MACHIAVEL
"L'humanité n'est pas sortie de l'âge de pierre parce qu'il n'y avait plus de pierres" - Ahmed Zaki YAMANI
"Le bon stratège contraint l'ennemi et ne se laisse pas contraindre" - Sun TZU
"Détruire la concurrence, c’est tuer l’intelligence" - Frédéric BASTIAT
Lors de son allocution télévisée du 14 Juillet dernier, le Président de la République française a déclaré que "la reprise est là". Depuis, plusieurs déclarations contradictoires provenant du gouvernement sont venues tempérer ces propos. Si les faits viennent pour partie corroborer cette annonce, il convient néanmoins de distinguer ce qui tient de la sémantique et de la méthode Coué avec la réalité des faits et des indicateurs.
La globalisation économique renforce la sensibilité des économies à la conjoncture économique et financière internationale. La multiplication des crises économiques et financières depuis les années 1980 montre une évolution dans la nature, les causes et les conséquences des crises. En effet, les facteurs de crise ne sont plus uniquement liés à des déséquilibres économiques, mais sont également consécutifs au fonctionnement des marchés financiers et à une éventuelle intégration financière internationale mal maîtrisée. Les 30 dernières années ont été jalonnées de crises économiques et financières. Toutefois, si les pays industrialisés ont été frappés par des crises bancaires et boursières, aucune n'a mis en péril le système financier, ni l'économie mondiale au même titre que cela avait été le cas dans les années 1930 ou depuis 2008. En revanche, plusieurs pays en développement ont connu des crises financières violentes jusqu'au début des années 2000. Dès lors, il convient de s'interroger sur les mécanismes qui ont amené des pays provenant d'horizons géographiques différents à faire face à des crises relativement similaires dans leurs origines et dans leurs formes. Les pays émergents ont été relativement épargnés par la crise actuelle, ainsi que par la crise des dettes souveraines de la zone euro, même s'ils ont été affectés par le biais du commerce international. Toutefois, ils n'ont pas été épargnés durant les trois décennies précédentes par des crises financières récurrentes, liées à des périodes d'aveuglement au risque, un endettement excessif engendrant des corrections brutales. Néanmoins, ces expériences malheureuses se sont avérées salvatrices car elles ont permis de développer une certaine résilience aux crises et de consolider leurs secteurs financiers. Les pays industrialisés frappés par la crise globale peuvent espérer suivre le même chemin, à conditions qu'ils sachent eux aussi en tirer les leçons.
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Né en 1948, Jean-Pascal BENASSY est un économiste français de tradition keynésienne. Il est un ancien élève de l'ENS (Ecole Nationale Supérieure). Il obtient une thèse d'économie à l'université californienne de Berkeley (Etats-Unis) sous la direction de Gérard Debreu (prix Nobel d'économie 1983 et lui-même élève de Maurice Allais, prix Nobel d'économie en 1988). Ces travaux portent notamment sur l'équilibre général et les fondements microéconomiques de la macroéconomie. Son ouvrage de référence a été publié en 1984 sous le titre de "Macroéconomie et théorie du déséquilibre". Sa théorie (Théorie du déséquilibre) est également appelée "Théorie des équilibres avec rationnement" ou "Théorie des déséquilibres non walrasiens". Ces travaux portent sur l'analyse critique de l'équilibre walrasien (du nom de l'économiste Léon Walras).
Les concepts d'investissement et de progrès technique (innovation) sont fondamentaux pour appréhender des aspects plus globaux tels que la croissance et l'emploi. En effet, ces notions sont indissociables, et ce malgré les discours politiques qui tendent à vouloir s'en affranchir. Afin de souligner l'importance des investissements et du progrès technique sur la croissance, et donc sur les emplois, rappelons une citation économique célèbre de Helmut Schmidt (ancien chancelier allemand) qui disait : "Les profits d'aujourd'hui, sont les investissements de demain, et les emplois d'après-demain".
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Le vieillissement d'une population n'a pas que des effets néfastes, mais il peut en avoir. Dès lors, il convient d'identifier ces aspects négatifs afin d'envisager les politiques adéquates pour y faire face. La principale difficulté pour souligner les impacts économiques du vieillissement tient au fait qu'ils dépendent largement des caractéristiques des économies, ainsi que de l'évolution démographique du pays. Dès lors, les politiques à mener pour faire face au vieillissement d'une population seront nécessairement différentes d'un pays à l'autre. Toutefois, il existe un certain nombre d'aspects constants tels que la nécessité de conserver, ou d'augmenter, le taux d'emploi des seniors, d'encourager les innovations et enfin de favoriser la formation continue. La situation est très différente entre des populations allemandes et japonaises qui vieillissent et qui diminuent, et dont les économies sont basées sur l'épargne et la production; et la situation d'un pays tel que la France où la population vieillit mais continue à augmenter, et dont l'économie est basée sur la consommation et l'endettement. En effet, dans le cas de la France, il ne faut pas espérer que le ralentissement de la croissance puisse être compensée par une diminution du nombre d'habitants, qui permettrait de maintenir constant le revenu par habitant.
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Les performances économiques du Chili traduisent une situation très favorable. Le pays bénéficie de nombreux atouts (1er producteur mondial de cuivre, nombreux accords de libre-échange, pilotage monétaire efficace, endettement très faible), le tout dans un contexte politique stable. Le pays reste néanmoins très sensible aux fluctuations internationales liées aux cours des matières premières (minérales et alimentaires pour les exportations, énergétiques pour les importations), qui ont fortement affecté le pays au plus fort de la crise globale. Depuis plus de 20 ans et la fin de la dictature du Général Pinochet en 1990, le Chili a connu une forte croissance économique (+8% par an en moyenne) basée sur le libéralisme économique. La population a profité de cette période pour améliorer sensiblement son niveau de vie (recul de la pauvreté et émergence d'une large classe moyenne). Toutefois, la population demeure méfiante vis-à-vis du pouvoir politique et relativement pessimiste. De nombreux mouvements sociaux sont d'ailleurs venus ponctuer les dernières années, traduisant ainsi cette défiance accrue.
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En ce milieu d'année 2013, il est déjà possible de tirer un certain nombre de conclusions quant à l'année déjà écoulée. En effet, plusieurs éléments saillants apparaissent et peuvent éclairer quant à l'évolution possible de la fin d'année.
Les Etats-Unis envisagent de faire évoluer leur politique monétaire. Jusque-là, le pays a très largement utilisé cette politique pour lutter contre la crise. Le changement serait organisé et lissé dans le temps pour limiter les effets négatifs potentiels. Pour prendre une image, tout l'enjeu est de pouvoir donner le bol de Punch pour susciter suffisamment d'euphorie, mais pouvoir le retirer à temps avant l'ivresse et surtout l'addiction.
Après une croissance économique moyenne d'environ +10% par an au cours des 20 dernières années, la Chine voit son rythme d'accumulation de richesses ralentir. Les signaux sont nombreux et les implications dépassent le cadre purement national de la Chine.
Dans un contexte d'économie ouverte où les pays réalisent des échanges entre eux (monétaires ou physiques), les différentes politiques économiques menées dans une économie nationale affectent l'environnement économique des pays partenaires. Ces "effets de débordement" invitent à une concertation entre les pays lors du choix de leurs politiques économiques : la "coordination". En pratique, la coordination des politiques renvoie à l'idée de recherche d'une solution optimale d'équilibre dans un cadre coopératif. La crise globale a souligné les lacunes de la gouvernance de la zone euro. Elle a bouleversé les fondements de son organisation et a entrainé plusieurs changements dans la gestion des politiques économiques, notamment budgétaires. La coordination européenne s'éloigne progressivement d'un modèle intergouvernemental décentralisé et s'oriente vers des contraintes plus fortes pour renforcer la convergence vers une forme de fédéralisme qui ne dit pas son nom.
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