"Dans ce monde complexe où l’information n’a jamais été aussi abondante, nous devons développer l’intelligence économique " - Jean ARTHUIS
"Le rituel de l’échange est le rituel majeur de la neutralisation de la violence " - Jacques ATTALI
"Quand un économiste vous répond, on ne comprend plus ce qu’on lui avait demandé " - André GIDE
"Mes clients sont libres de choisir la couleur de leur voiture à condition qu’ils la veuillent noire" - Henry FORD
"Une idée fausse mais claire et précise aura toujours plus de puissance dans le monde qu'une idée vraie mais complexe" - Alexis De TOCQUEVILLE
"La politique n'agit sur l'économie que si elle ne prétend pas le faire " - Jacques ATTALI
"A long terme nous seront tous morts" - John Maynard KEYNES
"La démocratie est le pire des régimes, à l’exception de tous les autres" - Winston CHURCHILL
"Tous les hommes politiques appliquent sans le savoir les recommandations d’économistes souvent morts depuis longtemps et dont ils ignorent le nom " - John Maynard KEYNES
"On appelle progrès technique une capacité d’action de plus en plus efficace que l’homme acquiert par l’effort intellectuel sur les éléments matériels" - Jean FOURASTIE
Le Brésil connait depuis plusieurs semaines des manifestations de grande ampleur dans plusieurs villes importantes du pays. Les manifestations sont nées suite à l'augmentation du prix des transports publics qui s'ajoute à la vie chère, alors que, parallèlement, les dépenses engagées par le pays pour préparer la coupe du monde de football en 2014 et les jeux Olympiques de 2016, paraissent disproportionnées. Le décalage entre la hausse des prix pour la population et les dépenses qui apparaissent comme non prioritaires ont fait émerger le mécontentement. De plus, il convient d'amener des éléments de contexte en précisant que le pays fait face à un fort ralentissement de la croissance, combiné à une inflation élevée et à une corruption qui gangrène la société. Le gouvernement a été dépassé par un mouvement non politisé et imprévu qui souligne en réalité une évolution sociale et économique profonde du pays.
L'Egypte vient de connaître un coup d'Etat militaire soutenu par une partie de la population. Le président, Mohamed Morsi, démocratiquement élu en juin 2012, a été démis de ses fonctions et une période d'incertitude débute. Mohamed Morsi était issu d'un mouvement appelé les "frères musulmans", un parti politique dont le slogan jusqu'à récemment était "La Charia est la solution". La population s'est laissée séduire par des propositions qui se sont très rapidement avérées délétères pour l'économie. L'incompétence économique des dirigeants, leur pratique du pouvoir visant à noyauter les institutions politiques du pays, et la montée de l'insécurité ont poussé la population à descendre dans la rue. Dans ce contexte, il convient d'analyser les fondements économiques de la crise politique actuelle. En effet, la situation économique insoutenable dans laquelle se trouve plongé le pays explique en grande partie pourquoi les répercussions sociales et politiques sont à la hauteur de cette insoutenabilité.
Né à Paris en 1911 et mort en 2010, Maurice ALLAIS est le seul prix Nobel d'économie français qu'il reçoit en 1988. Il sort major de sa promotion à l'Ecole Polytechnique et est considéré comme un des plus brillants économistes de l'histoire. Ses champs de recherche sont aussi variés que la monnaie, l'équilibre des marchés, les probabilités, le capital, etc. Il laisse une œuvre considérable avec plus d'une centaine de papiers et une quarantaine d'ouvrages publiés, souvent fondamentaux. Son ouvrage principal est probablement le "Traité d'économie pure" et son œuvre ambitionnait d'avoir une vision d'ensemble des problématiques économiques.
La sécurité énergétique se définit comme la garantie d'approvisionnement en énergie primaire permettant de satisfaire les besoins en énergie finale des populations et des industries. Un approvisionnement sûr, c'est un flux régulier et continu d'énergie à un prix raisonnable, depuis la production jusqu'au consommateur final. Ainsi, la sécurité énergétique renvoie à l'accès aux ressources, la production, la transformation, le transport et la distribution d'énergie. La sécurité énergétique permet d'établir les conditions de la croissance économique et de la paix sociale, car elle est nécessaire au fonctionnement des économies et plus largement des sociétés. Dans ce cadre, assurer l'approvisionnement en énergie des pays est un enjeu stratégique majeur. L'instabilité des régions productrices, les menaces sur les voies d'approvisionnement, ainsi que l'évolution des intérêts géoéconomiques de plusieurs pays, font que la sécurité énergétique est une notion dont l'importance est appelée à s'accroître.
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A trois mois des élections fédérales allemandes qui auront lieu le 22 septembre prochain, la chancelière Angela Merkel a récemment indiqué vouloir développer une relance budgétaire si elle était réélue. Bien que les objectifs politiques et électoralistes soient évidents, il n'en demeure pas moins que l'intérêt économique n'est pas dénué de sens dans une vision de moyen et long terme, eu égard à la situation de sous-investissement chronique de l'Allemagne. Toutefois, il apparaît que la possibilité d'une telle relance soit en réalité assez ténue et qu'elle s'avère oubliée rapidement.
La crise de la dette souveraine en Europe, et ses implication en terme de gestion de la dette, ont révélé des failles dans l'UEM. En effet, les mécanismes de surveillance budgétaire et de gestion des crises se sont avérés défaillants. Dans ce contexte, plusieurs mécanismes ont été mis en place afin de développer une solidarité financière accrue basée en amont sur une meilleure discipline budgétaire. Ces mécanismes ont donné naissance à de nouvelles institutions financières qui préfigurent ce vers quoi la construction européenne s'oriente dorénavant.
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Né en 1957 aux Etats-Unis Alesina est un économiste qui collabore avec différents organismes tels que le CEPR en Angleterre et le NBER aux Etats-Unis. Il enseigne actuellement à l'Université de Harvard aux Etats-Unis. Il travaille sur plusieurs sujets, mais il est surtout connu et reconnu pour ses travaux portant sur l'Economie Politique, domaine qui ambitionne d'étudier les phénomènes contemporains à l'aide de l'interconnexion des sciences économiques et des sciences politiques.
Les Etats-Unis et l'Europe se sont lancés dans un processus de négociation commerciale. Le but est de créer une vaste zone de libre-échange afin de favoriser et d'accroître les échanges commerciaux de part et d'autre de l'Atlantique Nord. Le traité qui pourrait être signé s'appellerait alors le Partenariat Transatlantique (PTA). Le processus menant à ce traité pourrait s'avérer long au regard des nombreux défis qu'un tel accord suppose, notamment du point de vue politique. Après plusieurs semaines de discussions entre les différentes parties prenantes européennes, la Commission Européenne vient de recevoir son mandat de négociation. Les négociations porteront avant tout sur des aspects économiques, mais les enjeux géoéconomiques de long terme induits sont au moins aussi importants et engageants. Dans ce cadre, il apparaît que la France est fortement concernée par un accord. En effet, les négociations devraient porter sur plusieurs domaines dans lesquels la France est encore relativement présente.
La crise financière de 2008-2009 a souligné des lacunes dans la construction européenne. En effet, plusieurs pays ont développé des systèmes de soutien à l'activité économique afin de limiter les conséquences de la crise. Pour ce faire, ils ont dû faire appel aux contribuables pour sauver des institutions financières sans lesquelles l'ensemble du système courait le risque de s'effondrer. L'idée d'une Union Bancaire est alors apparue comme une réponse possible à ces lacunes pour éviter que cela puisse se reproduire à l'avenir. Le but de cette union, dont les contours sont en cours de négociations, serait de couper les liens entre la dette des banques et celle des Etats, ainsi que de mettre en place un fonds de secours pour venir en aide à ces mêmes banques. L'union bancaire serait composée de trois piliers : un Mécanisme de Supervision Unique (MSU), un mécanisme de résolution des crises, et enfin un "filet" de sécurité pouvant garantir les dépôts. Malgré des objectifs louables, la mise en pratique de cette union ne fait pas l'unanimité et plusieurs limites apparaissent.
Bien que située géographiquement au centre de l'Europe en crise, l'Allemagne est un des rares pays qui semble s'adapter à la globalisation et à la crise globale. Un des indicateurs qui souligne cela est le très faible taux de chômage de la population active. Le taux de chômage a été diminué par deux entre 2005 et 2013. La diminution du taux de chômage est doublement remarquable car elle intervient alors que l'ensemble des autres pays développés ont vu leurs taux de chômage augmenter, et de plus, cette performance a été réalisée dans un contexte de crise économique qui n'a pas épargné le pays. Dès lors, il convient de s'interroger sur les raisons de cette réussite.