"Il n'y a que deux possibilités, soit un système dirigé par la discipline impersonnelle du marché, soit un autre dirigé par la volonté de quelques individus; et ceux qui s'acharnent à détruire le 1er contribuent, sciemment ou inconsciemment, à créer le 2nd" - Friedrich HAYEK
"Les bonnes questions ne se satisfont pas de réponses faciles" - Paul SAMUELSON
"Christophe Colomb fut le premier socialiste. Il ne savait pas où il allait, il ignorait où il se trouvait, et ce aux frais du contribuable." - Winston CHURCHILL
"Moins le risque est grand, plus les spéculateurs fuient" - Maurice ALLAIS
"La propriété est un droit antérieur à la loi, puisque la loi n'aurait pour objet que de garantir la propriété" - Frédéric BASTIAT
"Il y a deux manières de conquérir et d'asservir une nation, l'une est par les armes, l'autre par la dette." - John ADAMS
"C'est en poussant à bout le mouvement économique que le prolétariat s'affranchira et deviendra l'humanité" - Jean JAURES
"La grande industrie exige sans cesse une armée de réserve d’ouvriers sans emploi" - Karl MARX
"En période de mobilité économique, la souplesse est une condition vitale du plein emploi" - Alfred SAUVY
"Tout chômage quelconque a uniquement sa cause dans le fait que des changements dans les conditions de la demande ont lieu sans cesse, et que les résistances de frictions empêchent que l’ajustement des salaires appropriés ne s’effectue instantanément" - Arthur Cecil PIGOU
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Après une longue période d'excédents extérieurs, la France enregistre en 2005 un léger déficit. Depuis cette date, la situation extérieure est demeurée négative et n'a cessé de se dégrader. Elle atteint ainsi -2,2% du produit intérieur brut (PIB) en 2012, soit -44 milliards d'euros de déficit, faisant ainsi apparaître un besoin de financement du pays. Dans ce contexte, le risque d'apparition d'une contrainte extérieure venant réduire l'autonomie de l'économie nationale et accroître la dépendance vis-à-vis de l'étranger augmente. La dégradation de la situation française est particulièrement évidente en comparaison de celle de l'Allemagne, qui accumule sur la même période des excédents très importants. Plusieurs facteurs sont susceptibles d'expliquer les divergences de trajectoires entre les deux pays. La France va probablement devoir développer des politiques dites de "désinflation compétitive" susceptibles d'entrainer des gains de parts de marché, en diminuant les coûts de production et en améliorant la productivité.
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Afin de faire face à la crise financière de 2008-2009, la plupart des banques centrales ont notamment mis en place des politiques d'assouplissement monétaire (baisse des taux d'intérêts) pour soutenir le secteur bancaire et l'activité économique. Si les effets initiaux ont permis d'éviter une grande dépression comme dans les années 1930, le prolongement de ces politiques pourrait s'avérer délétère. En effet, les politiques actuelles sont probablement en train de créer les conditions de la prochaine crise économique.
Les biens publics mondiaux (BPM) se définissent comme l'ensemble des biens (ressource, bien ou service) dont tous les Etats peuvent bénéficier mais qu'ils n'ont pas nécessairement un intérêt individuel à produire. Dans ce cadre, le caractère mondial d'un bien public renvoie à l'idée d'une communauté internationale qui a des biens communs à promouvoir ou à défendre. Dès lors, la fourniture des BPM peut justifier une action collective internationale. La notion de BPM repose sur la transposition au niveau international, du concept de bien public qui renvoie, quant à lui, au cadre national. L'émergence récente de la notion de BPM renvoie à l'existence de maux globaux tels que pollution, pandémies, instabilité financière ou encore guerres. En l'absence d'un pays hégémonique capable de fournir des biens publics mondiaux, la mise en place d'une coopération intergouvernementale est la meilleure solution pour faire face aux maux globaux. En revanche, la question du niveau optimal pour la fourniture de ces biens n'est pas définie. Sous certaines conditions, il apparaît que le cadre régional est un niveau viable malgré des inconvénients.
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Après une décennie de forte croissance économique dans les pays émergents durant les années 2000, la plupart font face à une période compliquée sur le plan économique. Le ralentissement observé dans ces pays tient pour partie aux problèmes rencontrés dans les pays développés. Toutefois, ces difficultés ne sont probablement pas conjoncturelles mais plus profondes, et soulignent en cela des difficultés spécifiques qui marquent en réalité la difficulté pour ces pays, à passer d'une phase de décollage et d'expansion économique, à une phase de maturité. Dès lors, après avoir longtemps parlé de "miracle" des émergents, certains commencent à parler de "mirage" des émergents.
La Chine a connu plusieurs semaines de fortes tensions sur les marchés financiers avec une chute des bourses suite à une hausse des taux d'intérêts. Il est important d'appréhender le contexte dans lequel ces évènements se sont déroulés afin de comprendre les dessous d'une situation potentiellement explosive pour la Chine, mais plus largement pour la région Asie-Océanie, ainsi que l'ensemble de l'économie mondiale. Tous ces évènements traduisent en réalité la volonté des autorités chinoises de faire évoluer le modèle économique dans un contexte où la croissance du pays montre des signes de ralentissement.
Depuis le 1er Juillet 2013, la Croatie est devenue le 28ème membre de l'Union Européenne (UE), soit près de 20 ans après la guerre de Yougoslavie. Le processus d'intégration aura été le plus long de toute l'histoire de l'UE car il aura duré plus de 10 ans, et les conditions d'entrée auront également été les plus draconiennes. L'aspect sur lequel la Croatie devra s'améliorer pour s'adapter et tirer avantage de son nouvel environnement économique est la compétitivité. Pour l'Europe, l'adhésion de la Croatie revêt essentiellement un intérêt politique et géopolitique, plus qu'économique.
Kenneth J. ARROW est né en 1921 aux Etats-Unis. Il fera la plus grande partie de sa carrière académique à l'université américaine de Standford. L'ensemble de ses travaux lui ont valu le prix Nobel d'économie en 1972. Les travaux d'ARROW s'inscrivent dans une période où la théorie de la décision individuelle en environnement incertain était en plein essor. Il est à l'origine d'une nouvelle discipline économique intitulée "Théorie du choix social" qui étudie la formalisation des fondements des choix affectant les collectivités.
Malgré des atouts certains, l'Iran ne s'est pas adapté aux bouleversements du monde. Les choix politiques et économiques issus de la révolution islamique de 1979 se sont tous avérés délétères, car guidés par des intérêts idéologiques et ceux d'un pouvoir théocratique. L'économie de l'Iran bénéficie toujours d'une importante rente pétrolière permettant l'accumulation de devises, mais ces revenus sont de plus en plus insuffisants pour contrebalancer les fragilités structurelles dont souffre le pays depuis la révolution de 1979, à savoir, entre-autres : économie étatisée et rentière, politiques économiques peu lisibles et rivalités entre les différents centres du pouvoir. Tous ces dysfonctionnements aboutissent à empêcher la mise en place de réformes structurelles aptes à développer l'économie, ce qui à force de louvoiement, pèse sur la conjoncture économique du pays qui se dégrade rapidement et de façon très marquée. Ainsi, le pays s'oriente clairement vers des risques économiques majeurs.
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De plus en plus de signes laissent à penser que les Etats-Unis sont en train de sortir de la crise économique. Parmi ces signes il convient de citer les inscriptions au chômage qui diminuent, les ventes de logement qui rebondissent, la croissance économique qui est relativement élevée et stable, ou encore la consommation des ménages qui augmente alors que cette dernière est fortement corrélée à la confiance des consommateurs.
Toutefois, ces signes positifs doivent être relativisés au regard de la nature exacte de cette reprise. Un élément significatif de cette reprise en demi-teinte est l'annonce récente du président de la banque centrale américaine (FED), Ben Bernanke, et de ses effets. En effet, ce dernier a annoncé son intention de diminuer son soutien à l'économie dans un avenir relativement proche (signe que l'économie va mieux), mais dans la foulée les marchés financiers ont montré des signes de vacillement (preuve que des doutes subsistent sur la pérennité de la reprise sans la continuité de cette aide - voir décryptage).