"Une démocratie peut se rétablir rapidement d'un désastre matériel ou économique, mais quand ses convictions morales faiblissent, il devient facile pour les démagogues et les charlatans de prêcher. Alors tyrannie et oppression passent à l'ordre du jour" - James William FULLBRIGH
"Celui qui contrôle l’argent de la nation contrôle la nation" - Thomas JEFFERSON
"L'inégalité est le résultat de la compétition entre technologies et éducation" - Jan TINBERGEN
"L'étonnante tâche des sciences économiques est de démontrer aux hommes combien en réalité ils en savent peu sur ce qu'ils s'imaginent pouvoir modeler" - Friedrich HAYEK
"Le dollar est notre monnaie, mais c’est votre problème" - John Bowden CONNALLY
"Quand un économiste vous répond, on ne comprend plus ce qu’on lui avait demandé " - André GIDE
"Chaque génération se doit de payer ses propres dettes. Respecter ce principe éviterait bien des guerres à l'humanité" - Thomas JEFFERSON
"Les bonnes questions ne se satisfont pas de réponses faciles" - Paul SAMUELSON
"Il serait un mauvais économiste celui qui ne serait qu’économiste" - Friedrich HAYEK
"On taxe les riches car ils sont riche et on taxe les pauvres car ils sont nombreux " - blague de fiscaliste
Les tensions territoriales en Asie du Sud-Est sont historiques. Elles ont donné lieu à plusieurs conflits armés au cours du XXème siècle. Toutefois, la fin de la seconde guerre mondiale (1945), de la guerre de Corée (1953) et de la guerre du Vietnam (1975) avait globalement stabilisé les frontières de la zone. Cependant, avec notamment la montée en puissance de la Chine et l’existence d’enjeux économiques stratégiques, on assiste à une recrudescence des tensions politiques dans cette région. Pour le moment ces tensions se traduisent par des confrontations diplomatiques, des démonstrations de force et des impacts économiques, notamment pour le Japon.
Les 11 années pendant lesquelles Margaret Thatcher a dirigé la Grande-Bretagne correspondent à une transformation historique des fondements de la politique économique britannique. Elle déclara un jour: "Le problème avec le socialisme, c’est que, tôt ou tard vous êtes à court de l’argent des autres". Cette critique du socialisme souligne bien sa vision libérale et fondamentalement anti-communiste qui guidera son action politique et économique tout au long de ses trois mandats en tant que Premier Ministre, de 1979 à 1990. Son slogan préféré était "There is no alternative" ("Il n'y a pas d'alternative"). Cette phrase décrit quant à elle son mode de fonctionnement, à savoir : un refus du consensus; certains diraient un refus de la concession. Ironie de l'histoire, c'est ce refus du compromis qui l'amena à la fois au pouvoir et à sa chute.
Chypre a été pendant une semaine au centre d'un psychodrame européen où les acteurs sont la zone euro, la banque centrale européenne, la Russie, et bien entendu Chypre elle-même. La situation devait initialement pouvoir se régler facilement. En effet, les sommes nécessaires au sauvetage de Chypre étaient parfaitement supportables pour la solidarité des pays de la zone euro, et le précédent de la crise grecque aurait dû inciter l'ensemble des protagonistes à agir rapidement. Toutefois, des considérations politiques sont venues perturber les négociations.
Il convient de s'interroger sur (1) les raisons qui amènent Chypre à faire appel à une aide financière extérieure, (2) les contraintes de ce plan, (3) le détail du plan, (4) les raisons pour lesquelles cette aide pose problème, et enfin (4) les perspectives qui peuvent naître de cette situation.
D'après les déclarations de scientifiques japonais, de grandes quantités de terres rares auraient été découvertes dans la partie japonaise de l'Océan Pacifique. L'appellation "terres rares" correspond à un ensemble de métaux peu connus qui sont indispensables à la production de produits tels que les télévisions, les Smartphones, les piles et aimants, les éoliennes, les moteurs électriques, etc. Si cette découverte était avérée, cela pourrait changer le commerce international de ces biens dont certains sont de grande consommation. Il reste toutefois des inconnues concernant les quantités et l'exploitation de ces réserves, rendant ainsi difficile pour le moment d'estimer l'impact potentiel sur les pays et les industries concernées.
Après avoir augmenté les impôts et taxes, la France cherche à faire des économies, et envisage notamment de diminuer les allocations familiales à hauteur de 2 milliards d'euros. Sans revenir sur l'articulation entre hausse d'impôts et baisse de dépenses, ainsi que sur le timing choisi et la cible, il convient de s'interroger sur le but recherché et sur l'opportunité de diminuer les allocations familiales. Dès lors, il apparaît que ce projet s'avère risqué et inadapté pour faire face à la problématique de désendettement à laquelle est confrontée la France.
Alors que la Chine est un grand pays producteur de riz, sa production n'est plus suffisante pour compenser la hausse de la consommation. Ainsi les importations ont fortement augmenté de sorte que la Chine est devenue depuis 2 ans un pays importateur net de riz. Autrement dit, les importations de riz de la Chine sont supérieures aux exportations. Cette évolution peu inquiéter mais elle implique surtout l'obligation pour la Chine de s'adapter à cette nouvelle situation.
Dans un contexte de rigueur budgétaire où l'Etat français cherche à réaliser des économies, le gouvernement envisage d'utiliser les dépenses militaires comme une variable d'ajustement. Cette option à l'avantage de s'avérer simple politiquement. En effet, les français ne descendent pas dans la rue pour réclamer une hausse des crédits militaires et les militaires sont tenus à un devoir de réserve qui leur interdit de faire grève. Toutefois, au regard de la situation actuelle et des enjeux, cette décision aurait des implications économiques et stratégiques très négatives.
La mort du président vénézuélien le 5 Mars 2013 donne l'occasion d'étudier la situation économique du pays après la présidence de Hugo Chavez entre 1999 et 2013. Il ressort de cette analyse que (1) la présidence Chavez correspond à une diminution des inégalités et de la pauvreté, mais que (2) cela aura généré des effets pervers durables sur l'économie.