"Tout l’art du bon gouvernement consiste à plumer l’oie de façon à obtenir le maximum de plumes avec le minimum de cris" - Jean-Baptiste COLBERT
"L’Europe se fera par la monnaie ou ne se fera pas" - Jacques RUEFF
"Je crains le jour où la technologie dépassera nos relations humaines. Le monde aura une génération d'idiots " - Albert EINSTEIN
"Le problème avec la réduction des impôts sur le revenu c’est que ça stimule suffisamment l’économie pour que tout le monde rentre dans la tranche supérieure" - Harold COFFIN
"En période de mobilité économique, la souplesse est une condition vitale du plein emploi" - Alfred SAUVY
"Bien entendu, tout pays est sous-développé en ce sens que, n’étant pas encore parvenu à épuiser ses possibilités virtuelles, il est capable de continuer à avancer dans la voie du progrès technique" - Paul SAMUELSON
"La machine a jusqu’ici créé, directement ou indirectement, beaucoup plus d’emplois qu’elle n’en a supprimés" - Alfred SAUVY
"La communication d’entreprise est une rare petite période heureuse entre deux communications de crise " - Thierry ORSONI
"Les bonnes questions ne se satisfont pas de réponses faciles" - Paul SAMUELSON
"Pour être valable toute théorie, quelle qu'elle soit, doit être confirmée, tant dans ses hypothèses que dans ses conséquences, par les données de l'observation" - Maurice ALLAIS
La vidéo suivante explique en 3 minutes la notion de PIB et les concepts clés (Richesse par habitant, PIB nominal et réel, etc.) qui s’y rattachent.
A mi-mandat, il est de coutume de réaliser un bilan d'étape sur l'action, les réalisations et la cohérence du Président démocratiquement élu de la cinquième puissance économique mondiale. Dans ce cadre, la logique demanderait de réaliser en priorité un bilan économique, plus que politique, social ou sociétal, tant ces aspects sont étroitement liés à la chose économique, laquelle a implications pratiques diffusant à l'ensemble des problématiques de la France.
L'Economiste s'était modestement essayé à cet exercice après un an de mandat. Toutefois, aucune analyse de ce type ne sera réalisée cette fois-ci. Trois éléments président au fait que L'Economiste s'interdise d'effectuer un bilan économique à mi-mandat de l'action de François Hollande : tout d'abord (1) la peur de la vision du paysage économique que cette analyse ferait nécessairement apparaître ; ensuite (2) cela ne ferait que rappeler que ce qui se joue actuellement n'est qu'une séquence dont le scénario était écrit dès le 6 mai 2012 ; enfin (3) l'envie de faire exceptionnellement mentir la phrase de Raymond Barre selon laquelle "L'économie se venge toujours" ; en espérant donc que pour une fois la France ne récoltera pas ce qu'elle a semé.
Par conséquent, et au lieu de réaliser un bilan, L'Economiste vous propose de visionner la vidéo ci-dessous. Elle renvoie à un débat d'une quinzaine de minutes sur le thème de la fiscalité entre François Hollande et l'économiste Pascal Salin. Outre la différence d'appréhension de la chose fiscale entre un homme politique de gauche et un économiste libéral que fait apparaître cet échange, il est probablement intéressant pour une personne ayant accordé son vote à François Hollande de se replonger dans les propos que ce dernier tenait en 2011, alors qu'il n'était pas encore Président de la République mais candidat à la primaire du parti socialiste. Il est ainsi possible de juger à postériori de l'efficacité à l'échelle d'un pays d'une vision de l'économie qui a su convaincre et remporter l'adhésion de plus d'un électeur sur deux il y a deux ans et demi.
En France on parle beaucoup de réformes qui ont du mal à passer et de croissance qui se fait attendre. Mais Y aurait-il un lien entre les deux ? La réponse en graphique.
L'Europe a du souci à se faire. Jean-Marc Vittori, à partir d'un graphique du Boston Consulting Group, nous explique comment d'ici 2015, l'Europe va avoir à faire des choix draconiens pour rester compétitive face au champion des coût de production.
Courte vidéo pour comprendre la notion "'d'avantage comparatif" au centre de la théorie du commerce international et du libre-échange.
L'écologie est à la mode depuis quelque trente ans. Bien avant elle, Malthus au début du XIXe siècle avait déjà attiré l'attention sur la lente raréfaction des « ressources naturelles » et par-delà, sur la supposée inéluctable extinction que l'espèce humaine aurait bientôt à affronter.
Jean-Marc Vittori, éditorialiste au Echos, nous explique progression de la dette de la France, comparée à celle de l'Allemagne et des pays de la périphérie.
Les français considèrent parfois la mondialisation comme une menace responsable du chômage. Ce sentiment est renforcé par un discours politique lui faisant porter le poids du déclin économique du pays. En réalité, ce n'est pas la mondialisation en soi qui est la source des problèmes de la France, mais les dysfonctionnements propres de ce pays qui l'empêchent de profiter des effets vertueux de la mondialisation.
La dette publique d'un pays correspond à la somme des déficits publics passés cumulés. Or, la France connait depuis 40 ans des finances publiques systématiquement déficitaires année après année. Dès lors, la dette publique française ne cesse d'augmenter depuis la fin des années 1970 pour atteindre un niveau historique de 2'000 milliards d'euros en 2014, et probablement proche de 100% de la richesse nationale dès 2015. Si la France s'est pendant longtemps accommodée d'un tel niveau de dette cette situation n'est plus tenable. Dès lors, il convient de mieux penser le périmètre de l'Etat, c'est-à-dire son importance dans l'économie.
Même si la France connaît un niveau de dette publique record, le pays bénéficie actuellement de conditions de financement très favorable. Toutefois, ces condition sont exceptionnelles et ne dureront pas éternellement. Dès lors, si la France ne profite pas de ce contexte favorable pour remédier à son endettement excessif, c'est la souveraineté même de la France qui en pâtira.