"Moins le risque est grand, plus les spéculateurs fuient" - Maurice ALLAIS
"A long terme nous serons tous morts" - John Maynard KEYNES
"La récession c'est quand votre voisin perd son emploi; la dépression c'est quand vous perdez le vôtre" - Harry S. TRUMAN
"Le socialisme est une philosophie de l'échec, le crédo de l'ignorance et l'évangile de l'envie " - Winston CHURCHILL
"Un économiste est quelqu'un qui voit fonctionner les choses en pratique et se demande si elles pourraient fonctionner en théorie" - Stephen M. GOLDFELD
"L'argent public n'existe pas, il n'y a que l'argent des contribuables" - Margaret THATCHER
"La grande industrie exige sans cesse une armée de réserve d’ouvriers sans emploi" - Karl MARX
"Un Economiste peut commettre deux erreurs, la première consiste à ne pas calculer et la seconde à croire en ce qu’il a calculé" - Michal KALECKI
"Les profits sont le sang vital du système économique, l’élixir magique sur lequel repose tout progrès. Mais le sang d’une personne peut être le cancer pour une autre " - Paul SAMUELSON
"Les gouvernements ont une vision très sommaire de l’économie. Si ça bouge, ajoute des taxes. Si ça bouge toujours, impose des lois. Si ça s’arrête de bouger, donne des subventions" - Ronald REAGAN
L'histoire de la zone euro est relativement récente. Elle s'étend depuis la décision de sa création en 1991, en passant par son lancement officiel en 1999 et l'introduction de l'euro fiduciaire en 2002, et jusqu'à maintenant. L'évolution de l'inflation en zone euro durant cette période est marquée par six périodes distinctes. La mise en perspective de ces périodes permet de mieux comprendre les craintes déflationnistes auxquelles fait face actuellement la zone euro.
Au cours des années 1980, le Japon s'est imposé comme une puissance économique mondiale de premier rang, faisant même dire que ce pays pouvait dépasser les Etats-Unis comme puissance économique dominante, ce qui a d'ailleurs donné naissance au phénomène du "Japan Bashing". Or, les années 1990 sont venues mettre un terme au "miracle japonais" pour enchaîner avec deux décennies "perdues" où progressivement une "déflation rampante" s'est installée, mettant ainsi au terme à l'irrésistible ascension de l'archipel Nippon, et dont le pays n'a toujours pas réussi à s'extirper. Loin d'avoir un simple intérêt historique, l'expérience japonaise est forte d'enseignements eu égard à la situation actuelle des prix en zone euro.
La courte vidéo suivante permet à Thierry Apoteker (chef économiste et président du groupe TAC) de présenter sa vision pour l'année 2014. Comme toujours, l'analyse de monsieur Apoteker est limpide et pleine d'enseignements. Cet économiste, qui est un des meilleurs spécialistes français du risque-pays, prévoit notamment une reprise plus rapide et plus robuste que prévue de l'inflation aux Etats-Unis (avec ses implications en matière de politique monétaire) et de la croissance économique en Europe.
L'année économique 2013 de la France a plutôt mieux fini qu'elle n'avait commencé. Au final, malgré des déséquilibres persistants, ces derniers s'améliorent. En ce qui concerne 2014, une dynamique de reprise est envisageable même si elle restera lente, faible et conditionnée. Enfin, globalement, les défis demeurent très importants dans un contexte où la création de richesse par habitant est insuffisante pour sauvegarder le modèle social du pays.
Après huit ans passés à la tête de la banque centrale américaine (communément appelée FED pour Federal Reserve), Ben Bernanke va laisser sa place le 31 janvier 2014. Son remplaçant est une femme nommée Janet Yellen. Elle va ainsi devenir un des décideurs politiques parmi les plus influents de la sphère économique mondiale. Sa nomination intervient dans un contexte difficile et les défis auxquels cette dernière va devoir se confronter sont particulièrement ardus.
L'attractivité d'un pays reflète sa capacité à attirer des capitaux étrangers afin qu'ils viennent s'investir sur son sol. En France, malgré une attractivité toujours forte au niveau international, celle-ci s'érode et ce phénomène s'est récemment accéléré. Au final, ce constat est un signal inquiétant quant à l'état de l'économie française, actuel et à venir, tel qu'il est perçu au-delà des frontières.
Il y a un mois, la Commission Européenne présentait son analyse sur la situation actuelle et à venir des pays de la Zone Euro. Il en ressort un certain nombre d'éléments qui soulignent in fine une reprise économique qui est appelée à se confirmer mais dans une ampleur et un rythme moins prononcés qu'escomptés, ainsi que des éléments de fragilités grandissants sur les prix et des disparités entre les pays.
Une analyse toujours très intéressante de Thierry APOTEKER, PDG et chef économiste du cabinet de recherche TAC :
Dans sa vision traditionnelle, le revenu est ce qu'un agent économique peut consommer, au cours d'une période donnée, sans s'appauvrir, c'est-à-dire sans entamer la valeur de son patrimoine. Dans ce cadre, le revenu est donc un "flux", alors que le patrimoine est un "stock". Le revenu peut être consommé ou épargné. La répartition des revenus soulève ainsi la question des inégalités et des systèmes de redistribution permettant d'aboutir à une meilleure justice sociale. En France, les deux principaux vecteurs de la redistribution pour diminuer les inégalités de revenus sont la fiscalité et les prestations sociales. Ils constituent les canaux les plus connus et les plus visibles de la politique de redistribution du pays. Toutefois, il convient de préciser qu'il existe d'autres moyens d'action, moins connus et moins visibles, à la disposition des pouvoirs publics français afin de mettre en œuvre leur politique de redistribution.
Bulletin économique hebdomadaire uniquement accessible sur abonnement.
Consultez l'ensemble des bulletins disponibles en cliquant ici.
Consultez les services proposés par L'Economiste en cliquant ici.
Contactez L'Economiste afin de vous abonner en cliquant ici.
Après huit ans passés à la tête de la banque centrale américaine (communément appelée FED pour Federal Reserve), Ben Bernanke va laisser sa place le 31 janvier 2014. Son remplaçant est une femme nommée Janet Yellen. Elle va ainsi devenir un des décideurs politiques parmi les plus influents de la sphère économique mondiale. Sa nomination intervient dans un contexte difficile et les défis auxquels cette dernière va devoir se confronter sont particulièrement ardus.