"L’économie se venge toujours" - Raymond BARRE
"L’avenir ne se prévoit pas, il se prépare " - Maurice BLONDEL
"On taxe les riches car ils sont riches et on taxe les pauvres car ils sont nombreux " - blague de fiscaliste
"Un économiste est quelqu'un qui voit fonctionner les choses en pratique et se demande si elles pourraient fonctionner en théorie" - Stephen M. GOLDFELD
"Le bon stratège contraint l'ennemi et ne se laisse pas contraindre" - Sun TZU
"Je parle de l’esprit du commerce qui s’empare tôt ou tard de chaque nation et qui est incompatible avec la guerre" - Emmanuel KANT
"Une société qui ne reconnaît pas que chaque individu à des valeurs qui lui sont propres qu'il est autorisé à suivre, ne peut pas avoir de respect pour la dignité de l'individu et ne peut réellement connaître la liberté" - Friedrich HAYEK
"Nous sommes des créatures qui nous affligeons des conséquences dont nous continuons à adorer les causes " - BOSSUET
"Un problème politique est un problème économique sans solution" - Georges ELGOZY
"Hélas! Qu'y a-t-il de certain dans ce monde, hormis la mort et l'impôt ?" - Benjamin FRANKLIN
Alenka Bratusek, le Premier Ministre slovène l’a réitéré en décembre 2013 après l’annonce des résultats de l’audit externe du secteur bancaire : la Slovénie ne deviendra pas le prochain pays après la Grèce, l’Irlande, le Portugal et plus récemment Chypre, à recourir à un programme de sauvetage financier. La Slovénie a seulement besoin de temps pour réaliser l’assainissement de son secteur bancaire et consolider ses finances publiques. Un constat également partagé par la Commission Européenne, qui dans le cadre de la procédure de déficit excessif, a accepté d’étendre de 2 ans le délai dans lequel le pays devra ramener son déficit en deçà de 3% du PIB.
Le cas slovène a cependant largement alimenté les discussions au sein des instances européennes au second semestre 2013, ces dernières craignant un nouvel accès de faiblesse au sein de la Zone Euro et un potentiel effet de propagation. Bien que la tension sur les marchés soit quelque peu redescendue, la situation économique de la Slovénie n’en demeure pas moins incertaine alors que l’assainissement du secteur bancaire, la consolidation des finances publiques et le désengagement de l’Etat sont loin d’être terminés et pèsent sur la reprise de la croissance.
L'Ukraine connait une crise aigüe depuis plusieurs semaines. Malgré des aspects politiques évidents, les éléments économiques jouent également un rôle majeur dans la situation actuelle. Ils peuvent d'ailleurs s'avérer être une clef de la sortie ou de l'aggravation de la crise. En effet, sans solution aux difficultés économiques de court terme du pays, la crise politique risque de s'aggraver.
Une analyse graphique et dynamique des indicateurs conjoncturels de l'Arabie saoudite fait apparaître une situation macroéconomique globale relativement saine depuis 10 ans et sans point majeur d'inquiétude à court et moyen terme. Néanmoins, cette analyse souligne deux éléments de fragilité majeurs : (1) la très forte sensibilité de l'économie saoudienne au secteur pétrolier et (2) une économie qui peine structurellement à intégrer la population sur le marché du travail. Ainsi, alors que la situation économique globale de l'Arabie saoudite est relativement saine, certaines fragilités demeurent et le pays ne peut pas s'exonérer de réfléchir sur la pérennité de son modèle économique et de développement. En effet, plusieurs éléments viennent plaider pour une redéfinition au moins partielle de sa stratégie économique. Conscient de cette nécessite qui s'est récemment accrue sous l'impulsion des évènements politiques régionaux, le pays semble s'orienter vers une nouvelle stratégie.
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Alors qu'il est question en France de s'engager sur la voie de l'économie de l'offre, il convient de revenir sur les éléments à prendre en considération concernant l'efficacité escomptée du premier mécanisme allant dans le sens de l'économie de l'offre, à savoir le CICE (Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi).
Résumé :
- Le CICE contribuerait à une reprise de la compétitivité prix des entreprises françaises exportatrices et à une création nette de 300 000 emplois en France
- Ce dispositif pourrait néanmoins voir son efficacité limitée par de mauvaises prévisions financières (anticipation de résultat et masse salariale) et de mauvaises conditions de refinancement auprès des intermédiaires financiers (taux d’intérêt et prime de risque)
- L’efficacité du dispositif pourrait enfin se confronter à un décalage temporel important entre la mise en place administrative du dispositif et son versement contraignant l’attractivité de cette incitation fiscale auprès des entreprises
Le texte qui suit est extrait d'une interview donnée par L'Economiste pour le magazine suisse SwissQuote.
La Birmanie s’ouvre enfin à la mondialisation, laissant entrevoir un immense potentiel de croissance. Sylvain Fontan, économiste indépendant et fondateur du site «L’Economiste», détaille les possibilités d’investissement.
L'économiste Thierry Apoteker, qui est l'un des meilleurs spécialistes français du risque-pays, livre dans une interview filmée son analyse des situations ukrainienne et en chinoise.
Selon l'INSEE (Institut Nationale de la Statistique et des Etudes Economiques), la croissance économique française pour 2013 s'élève à +0,3%. Supérieur à la majorité des prévisions (gouvernement, instituts de conjoncture), ce résultat est essentiellement dû à un quatrième trimestre 2013 meilleur qu'anticipé (+0,3%). Néanmoins, loin de pouvoir parler de reprise ou même de rebond, il s'agit toutefois d'un léger rattrapage qu'il convient d'analyser pour ce qu'il est et dans toute sa complexité.
L'analyse macroéconomique de l'Egypte fait apparaître des équilibres fondamentaux qui se sont sensiblement améliorés jusqu'en 2008, avant de se dégrader sous l'effet de l'éclatement de la crise globale, et de faire ensuite émerger une situation d'ensemble très risquée depuis 2011 et les évènements politiques ayant émaillé le pays. L'Egypte doit maintenant composer avec un environnement économique très détérioré qui complexifie largement le pilotage de l'économie.
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Les indicateurs (consolidés ou avancés) de reprise économique en Europe se multiplient. Toutefois, il demeure de grandes disparités tant sur la nature que sur l'ampleur de cette reprise parmi les grandes économies européennes : Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie et Espagne.
Malgré des craintes et des faiblesses persistantes, la reprise de l'activité économique mondiale s'est progressivement renforcée en 2013. Cependant, cette reprise est très inégalement répartie selon les zones géographiques. En ce qui concerne le chômage, il reste très élevé dans la plupart des pays développés, malgré là aussi des situations très différentes selon les pays. Les marchés financiers et des capitaux ont globalement connu une année très positive grâce notamment à des conditions de politique monétaire très accommodantes. Enfin, la reprise du commerce mondial, ainsi que celle des investissements directs étrangers reste conditionnée.
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