"La grande industrie exige sans cesse une armée de réserve d’ouvriers sans emploi" - Karl MARX
"Le rituel de l’échange est le rituel majeur de la neutralisation de la violence " - Jacques ATTALI
"Le capitalisme constitue par nature, un type ou une méthode de transformation économique, et non seulement il n’est jamais stationnaire, mais il ne pourrait le devenir. Ce processus de destruction créatrice constitue la donnée fondamentale du capitalisme" - Joseph SCHUMPETER
"Un Economiste peut commettre deux erreurs, la première consiste à ne pas calculer et la seconde à croire en ce qu’il a calculé" - Michal KALECKI
"Je parle de l’esprit du commerce qui s’empare tôt ou tard de chaque nation et qui est incompatible avec la guerre" - Emmanuel KANT
"La première panacée pour une nation mal dirigée est l’inflation monétaire, la seconde est la guerre. Les deux apportent prospérité temporaire et destruction indélébile. Les deux sont le refuge des opportunistes économiques et politiques" - Ernest HEMINGWAY
"Il est aussi absurde de parler de démocratie ou d'efficacité économique dans une société communiste que d'évoquer un capitalisme sans argent" - Alexandre ZINOVIEV
"Qui parle sème ; qui écoute récolte " - PYTHAGORE
"Quand un économiste vous répond, on ne comprend plus ce qu’on lui avait demandé " - André GIDE
"Il y a deux types de problèmes dans la vie : les problèmes politiques sont insolubles et les problèmes économiques sont incompréhensibles" - Alec DOUGLAS-HOME
Près de trois ans après le début des "printemps arabes", la situation économique et politique des pays concernés demeure particulièrement fragile. Cependant, toute la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (dont l'acronyme anglais est MENA pour "Middle East and North Africa") est confrontée à une occasion historique de faire évoluer les systèmes économiques afin de répondre aux problématiques de court terme et aux défis de plus long terme.
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Un des effets collatéral de l'accident nucléaire de Fukushima au Japon en 2011, est le changement de l'approche énergétique de l'Allemagne. En effet, ce pays a engagé un processus de transition énergétique qui prévoit notamment l'abandon de l'énergie nucléaire d'ici 2022. Une des conséquences de ce processus de transition est le passage d'une production électrique basée sur les énergies fossiles, vers une production basée sur les énergies renouvelables. Si la population adhère pour le moment à cette politique, la hausse prévisible des prix de l'énergie et les coûts engendrés pourraient faire évoluer la situation car les ménages et les entreprises subiront cette hausse des coûts. De nombreuses contraintes et difficultés vont nécessairement émerger.
Alenka Bratusek, le Premier Ministre slovène l’a réitéré en décembre 2013 après l’annonce des résultats de l’audit externe du secteur bancaire : la Slovénie ne deviendra pas le prochain pays après la Grèce, l’Irlande, le Portugal et plus récemment Chypre, à recourir à un programme de sauvetage financier. La Slovénie a seulement besoin de temps pour réaliser l’assainissement de son secteur bancaire et consolider ses finances publiques. Un constat également partagé par la Commission Européenne, qui dans le cadre de la procédure de déficit excessif, a accepté d’étendre de 2 ans le délai dans lequel le pays devra ramener son déficit en deçà de 3% du PIB.
Le cas slovène a cependant largement alimenté les discussions au sein des instances européennes au second semestre 2013, ces dernières craignant un nouvel accès de faiblesse au sein de la Zone Euro et un potentiel effet de propagation. Bien que la tension sur les marchés soit quelque peu redescendue, la situation économique de la Slovénie n’en demeure pas moins incertaine alors que l’assainissement du secteur bancaire, la consolidation des finances publiques et le désengagement de l’Etat sont loin d’être terminés et pèsent sur la reprise de la croissance.
L'Ukraine connait une crise aigüe depuis plusieurs semaines. Malgré des aspects politiques évidents, les éléments économiques jouent également un rôle majeur dans la situation actuelle. Ils peuvent d'ailleurs s'avérer être une clef de la sortie ou de l'aggravation de la crise. En effet, sans solution aux difficultés économiques de court terme du pays, la crise politique risque de s'aggraver.
Une analyse graphique et dynamique des indicateurs conjoncturels de l'Arabie saoudite fait apparaître une situation macroéconomique globale relativement saine depuis 10 ans et sans point majeur d'inquiétude à court et moyen terme. Néanmoins, cette analyse souligne deux éléments de fragilité majeurs : (1) la très forte sensibilité de l'économie saoudienne au secteur pétrolier et (2) une économie qui peine structurellement à intégrer la population sur le marché du travail. Ainsi, alors que la situation économique globale de l'Arabie saoudite est relativement saine, certaines fragilités demeurent et le pays ne peut pas s'exonérer de réfléchir sur la pérennité de son modèle économique et de développement. En effet, plusieurs éléments viennent plaider pour une redéfinition au moins partielle de sa stratégie économique. Conscient de cette nécessite qui s'est récemment accrue sous l'impulsion des évènements politiques régionaux, le pays semble s'orienter vers une nouvelle stratégie.
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Alors qu'il est question en France de s'engager sur la voie de l'économie de l'offre, il convient de revenir sur les éléments à prendre en considération concernant l'efficacité escomptée du premier mécanisme allant dans le sens de l'économie de l'offre, à savoir le CICE (Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi).
Résumé :
- Le CICE contribuerait à une reprise de la compétitivité prix des entreprises françaises exportatrices et à une création nette de 300 000 emplois en France
- Ce dispositif pourrait néanmoins voir son efficacité limitée par de mauvaises prévisions financières (anticipation de résultat et masse salariale) et de mauvaises conditions de refinancement auprès des intermédiaires financiers (taux d’intérêt et prime de risque)
- L’efficacité du dispositif pourrait enfin se confronter à un décalage temporel important entre la mise en place administrative du dispositif et son versement contraignant l’attractivité de cette incitation fiscale auprès des entreprises
Le texte qui suit est extrait d'une interview donnée par L'Economiste pour le magazine suisse SwissQuote.
La Birmanie s’ouvre enfin à la mondialisation, laissant entrevoir un immense potentiel de croissance. Sylvain Fontan, économiste indépendant et fondateur du site «L’Economiste», détaille les possibilités d’investissement.
L'économiste Thierry Apoteker, qui est l'un des meilleurs spécialistes français du risque-pays, livre dans une interview filmée son analyse des situations ukrainienne et en chinoise.
Selon l'INSEE (Institut Nationale de la Statistique et des Etudes Economiques), la croissance économique française pour 2013 s'élève à +0,3%. Supérieur à la majorité des prévisions (gouvernement, instituts de conjoncture), ce résultat est essentiellement dû à un quatrième trimestre 2013 meilleur qu'anticipé (+0,3%). Néanmoins, loin de pouvoir parler de reprise ou même de rebond, il s'agit toutefois d'un léger rattrapage qu'il convient d'analyser pour ce qu'il est et dans toute sa complexité.
L'analyse macroéconomique de l'Egypte fait apparaître des équilibres fondamentaux qui se sont sensiblement améliorés jusqu'en 2008, avant de se dégrader sous l'effet de l'éclatement de la crise globale, et de faire ensuite émerger une situation d'ensemble très risquée depuis 2011 et les évènements politiques ayant émaillé le pays. L'Egypte doit maintenant composer avec un environnement économique très détérioré qui complexifie largement le pilotage de l'économie.
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