"L'argent public n'existe pas, il n'y a que l'argent des contribuables" - Margaret THATCHER
"Il ne peut y avoir de crise la semaine prochaine, mon agenda est déjà plein " - Henry KISSINGER
"Celui qui contrôle l’argent de la nation contrôle la nation" - Thomas JEFFERSON
"La communication d’entreprise est une rare petite période heureuse entre deux communications de crise " - Thierry ORSONI
"Le socialisme est une philosophie de l'échec, le crédo de l'ignorance et l'évangile de l'envie " - Winston CHURCHILL
"Vous et moi venons par route ou par rail, mais les économistes voyagent en infrastructures " - Margareth THATCHER
"Les hommes n'étant pas dotés des mêmes capacités, s'ils sont libres, ils ne sont pas égaux, et s'ils sont égaux, c'est qu'ils ne sont pas libres" - Alexandre SOLJENITSYNE
"A long terme nous serons tous morts" - John Maynard KEYNES
"L'étonnante tâche des sciences économiques est de démontrer aux hommes combien en réalité ils en savent peu sur ce qu'ils s'imaginent pouvoir modeler" - Friedrich HAYEK
"Les hommes ne voient la nécessité que dans la crise " - Jean MONNET
L'actualité économique récente aux Etats-Unis a largement été dominée par les considérations portant sur la reprise économique, l'évolution de la politique monétaire ou encore les risques d'un désaccord politique sur le budget. L'ensemble de ces sujets ont occulté l'évolution inquiétante des prêts étudiants. Si cette évolution n'est pas comparable à celle ayant mené à l'éclatement de la crise globale avec les prêts hypothécaires, il n'en demeure pas moins que les menaces sur l'économie sont réelles.
En 2013, la France va atteindre une dette publique record à 95% de sa richesse nationale, soit environ 2'000 milliards d'euros. Le pays confirme ainsi année après année son incapacité à juguler sa fuite en avant budgétaire. Derrière cette somme abstraite il y a des réalités pratiques que les dirigeants politiques feignent d'ignorer. En effet, si le pays donne encore l'impression de maîtriser son destin c'est avant tout grâce à des conditions exceptionnelles et indépendantes de la France. Ces conditions ne dureront pas éternellement et si rien n'est fait pour remédier à ce phénomène c'est la souveraineté même de la France qui pourrait être remise en question.
Le vaste chantier de la réforme des supervisions bancaires et financières vise à compléter la régulation micro-prudentielle traditionnelle centrée sur les risques individuels, par une régulation macro-prudentielle prenant en compte les risques dans leur globalité.
La politique macro-prudentielle peut ainsi se définir comme ayant l’objectif de « limiter le risque systémique, c’est-à-dire le risque d’une désorganisation de grande ampleur de la fourniture de services financiers, qui entrainerait de sérieuses conséquences pour l’économie réelle » ; en d’autres termes, éviter, dans la mesure du possible, les crises mettant en jeu la stabilité du système financier.
L'Acronyme "BRIC" renvoie aux quatre économies émergentes les plus importantes et dont le développement au cours des quinze dernières années a été le plus dynamique : Brésil, Russie, Inde et Chine. L'importance de ces pays dans l'économie mondiale est appelée à s'accroître au cours du XXIème siècle, concomitamment au déclin relatif des pays développés. En effet, malgré des fragilités certaines il n'en demeure pas moins que selon toute vraisemblance ces économies domineront l'économie mondiale comme auparavant l'Europe et les Etats-Unis le firent.
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Le budget 2014 de la France a été présenté le 25 septembre 2013. Les trois idées mises en avant par le gouvernement français sont que ce budget constitue une "pause fiscale", renvoyant essentiellement à une "baisse des dépenses", le tout dans un cadre "juste". Le caractère de justice est subjectif et doit être apprécié par chacun. Toutefois, les aspects concernant la fiscalité et les dépenses publiques peuvent être objectivés et il apparaît que les actes infirmes les mots.
L'Arctique est une zone géographique encore largement méconnue du grand public et dont le potentiel économique semble à priori limité. Néanmoins, cette région recèle d'importantes ressources énergétiques : notamment en matière de gaz naturel et d'hydrocarbures. Alors que ces ressources ont longtemps été sous-exploitées, plusieurs évolutions font qu'elles sont appelées à devenir au cours des prochaines années un enjeu et un défi économique important au cœur des relations internationales entre de grandes puissances économiques.
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Le gouvernement français a présenté en septembre 2013 son projet de réforme des retraites. Il intervient dans un contexte où la France est contrainte à la fois par ses engagements auprès de ses partenaires européens en matière de diminution du déficit public, et par la nécessité d'équilibrer sons système de solidarité intergénérationnelle. Dans ce cadre, il apparaît que le projet présenté n'est pas en mesure de satisfaire ces ambitions.
La « Malédiction des ressources naturelles », le « syndrome hollandais » ou encore « the paradox of plenty » sont autant de surnoms donnés à cette situation où un pays fortement doté en ressources naturelles tend à s’appauvrir. L’appellation la plus couramment utilisée reste néanmoins celle de la Dutch Disease ou maladie hollandaise en référence à l’expérience batave des années soixante-dix qui vit pour la première fois un pays enregistrant un soudain enrichissement en matières premières constater une contraction brutale de son activité économique.
Cependant, il serait faux de croire qu’une économie relativement bien dotée en ressources naturelles est indubitablement vouée à s’affaiblir. En effet, pour chaque exemple de pays s’étant appauvri à cause de sa surabondance en matières premières (République Démocratique du Congo, Venezuela, Algérie, Nigeria, etc.) il existe un contre-exemple ayant réussi, grâce à ces dernières, à s’enrichir de façon remarquable (Norvège, Qatar, Australie, Etats-Unis). Il convient donc de reformuler les axes de réflexion autour de ce phénomène en ne contraignant plus l’analyse à la seule question de « Pourquoi les pays fortement dotés en ressources naturelles s’appauvrissent-ils ? », mais plutôt en l’étendant à « Pourquoi certains pays plutôt que d’autres réussissent à tirer profit de ces richesses ? ». Après un bref rappel historique et théorique sur la matérialisation de ce mécanisme, nous tenterons d’exposer les différents déterminants qui influencent le caractère bénéfique de l’abondance de ressources naturelles sur le développement économique. Enfin, nous verrons que bien qu’étant relativement ancienne et souvent caractérisée « d’old fashion », la « menace Dutch Disease » revient régulièrement sur le devant de la scène et reste plus que jamais d’actualité dans certains pays émergents (Brésil).
Le quartier de la City, à Londres, est la première place financière mondiale. L'industrie de la finance est un élément incontournable de l'économie anglaise, notamment depuis les années 1980 et le passage de Margareth Thatcher à la tête du pays. En effet, le secteur bancaire représente environ 450% du PIB au Royaume-Uni, contre 300% en France ou encore 100% aux Etats-Unis à titre d'exemple. Dès lors, il apparaît que le poids du secteur bancaire dans l'économie britannique est prégnant, comparable à celui d'un pays tel que la Suisse.
Toutefois, ce fleuron de l'économie britannique est en proie à un certain nombre de doutes quant à sa pérennité dans un contexte qui a fortement évolué depuis le déclenchement de la crise globale. En effet, la crise économique qui s'éternise en Europe et la raréfaction du crédit entrainent un ralentissement de la place financière londonienne. De plus, la crise financière de 2008-2009 a fait émerger une demande accrue de régulation qui pèse sur les activités financières. Enfin, la montée en puissance de l'Asie et le basculement du monde économique vers cette partie du globe, peuvent également faire craindre un déplacement de la finance internationale.
Le prix du baril de pétrole connaît, depuis les années 1970, un certain nombre de fluctuations et de chocs, porteurs de conséquences économiques importantes. Ainsi, à l’occasion des chocs pétroliers de 1973 et 1979, les hausses importantes du baril de brut sont allées de pair avec une baisse généralisée des taux de croissance dans la plupart des pays développés importateurs de pétrole, et notamment en France.
Si le débat sur le prix du pétrole et son potentiel impact sur la croissance n’était plus au centre des préoccupations au cours des années 1990, les hausses récentes du cours du baril entre 2004 et 2008, et depuis 2009, ont ravivé la problématique sur le lien entre le prix de cette matière première, dont l’usage est central dans le fonctionnement des économies industrielles contemporaines, et le taux de croissance économique.