"En politique le choix est rarement entre le bien et le mal, mais entre le pire et le moindre mal" - Nicolas MACHIAVEL
"Il n'y a que deux possibilités, soit un système dirigé par la discipline impersonnelle du marché, soit un autre dirigé par la volonté de quelques individus; et ceux qui s'acharnent à détruire le 1er contribuent, sciemment ou inconsciemment, à créer le 2nd" - Friedrich HAYEK
"L'avarice commence où la pauvreté cesse. " - Honoré de BALZAC
"L'argent public n'existe pas, il n'y a que l'argent des contribuables" - Margaret THATCHER
"Gold is money. Everything else is credit " - J.P. MORGAN
"Le plein-emploi ou même une situation voisine du plein-emploi est rare autant qu’éphémère" - John Maynard KEYNES
"Un peu d’internationalisation éloigne de la patrie, beaucoup y ramène" - Jean JAURÈS
"Il y a deux manières de conquérir et d'asservir une nation, l'une est par les armes, l'autre par la dette." - John ADAMS
"En période de mobilité économique, la souplesse est une condition vitale du plein emploi" - Alfred SAUVY
"Il est appréciable que le peuple de cette nation ne comprenne rien au système bancaire et monétaire. Car si tel était le cas, je pense que nous serions confrontés à une révolution avant demain matin. " - Henry FORD
Une analyse toujours très intéressante de Thierry APOTEKER, PDG et chef économiste du cabinet de recherche TAC :
Dans sa vision traditionnelle, le revenu est ce qu'un agent économique peut consommer, au cours d'une période donnée, sans s'appauvrir, c'est-à-dire sans entamer la valeur de son patrimoine. Dans ce cadre, le revenu est donc un "flux", alors que le patrimoine est un "stock". Le revenu peut être consommé ou épargné. La répartition des revenus soulève ainsi la question des inégalités et des systèmes de redistribution permettant d'aboutir à une meilleure justice sociale. En France, les deux principaux vecteurs de la redistribution pour diminuer les inégalités de revenus sont la fiscalité et les prestations sociales. Ils constituent les canaux les plus connus et les plus visibles de la politique de redistribution du pays. Toutefois, il convient de préciser qu'il existe d'autres moyens d'action, moins connus et moins visibles, à la disposition des pouvoirs publics français afin de mettre en œuvre leur politique de redistribution.
Bulletin économique hebdomadaire uniquement accessible sur abonnement.
Consultez l'ensemble des bulletins disponibles en cliquant ici.
Consultez les services proposés par L'Economiste en cliquant ici.
Contactez L'Economiste afin de vous abonner en cliquant ici.
Après huit ans passés à la tête de la banque centrale américaine (communément appelée FED pour Federal Reserve), Ben Bernanke va laisser sa place le 31 janvier 2014. Son remplaçant est une femme nommée Janet Yellen. Elle va ainsi devenir un des décideurs politiques parmi les plus influents de la sphère économique mondiale. Sa nomination intervient dans un contexte difficile et les défis auxquels cette dernière va devoir se confronter sont particulièrement ardus.
L'industrialisation est le processus par lequel une économie se développe grâce aux industries. Par conséquent, parler de "ré-industrialisation" d'un pays réfère notamment au processus par lequel ce pays cherche à recomposer son industrie manufacturière dont le poids dans l'économie nationale a diminué. Dans ce cadre, la ré-industrialisation renvoie autant à la localisation de nouvelles industries sur le sol national qu'à la relocalisation d'activités auparavant délocalisées.
Depuis près de 40 ans, les économies de plusieurs pays développés connaissent un processus de désindustrialisation. Les effets de ce mouvement de désindustrialisation sont divers. Toutefois, les impacts négatifs sur l'économie de ces pays se font particulièrement ressentir à travers les effets renforçants de la crise globale actuelle. Dans ce cadre, les Etats-Unis, profitant de la combinaison de plusieurs facteurs favorables et d'un volontarisme politique affiché, semblent s'être engagés dans un processus de ré-industrialisation encourageant mais à relativiser.
Bulletin économique hebdomadaire uniquement accessible sur abonnement.
Consultez l'ensemble des bulletins disponibles en cliquant ici.
Consultez les services proposés par L'Economiste en cliquant ici.
Contactez L'Economiste afin de vous abonner en cliquant ici.
La Banque Centrale Européenne a publié en avril 2013 une étude portant sur le patrimoine des ménages européens. L'étude en question s'intitule : " The Eurosystem household finance and consumption survey ". Malgré une portée limitée (notamment car liée aux patrimoines déclarés et portant uniquement sur les ménages), cette étude a le mérite de présenter un état des lieux révélateur quant aux différences de richesses au sein et entre les pays de la zone euro.
Alors que l'Espagne est un des pays les plus durement touché par la crise globale, puis par la crise des dettes souveraines en Europe, le pays semble se diriger vers un horizon économique plus favorable. En effet, malgré des défis qui persistent et après un assainissement économique profond toujours en cours et douloureux socialement, le pays montre plusieurs signes significatifs d'amélioration.
La notion d'intelligence économique est ancienne mais son intérêt s'est significativement accru au cours des dernières années. Auparavant les conflits entre grands Etats-nations se résolvaient par le biais de conflits armés traditionnels. Or, la globalisation économique et financière a fait que les pays sont de plus en plus interconnectés. Dès lors, l'intérêt des conflits armés entre grandes nations s'est peu à peu estompé. Dorénavant, les conflits se règlent en priorité par le biais de guerres économiques. Dans ce contexte, l'intelligence économique (IE) devient primordiale.
Il n'existe pas de définition universellement admise de l'intelligence économique. De plus, la définition de ce concept peut évoluer selon les époques et les pays. Toutefois, il est possible d'identifier des points de convergence concernant les acteurs, les champs d'application et l'utilité de l'intelligence économique. Dans ce cadre, l'intelligence économique peut se définir, dans sa version la plus large et probablement la plus consensuelle, comme la capacité à recueillir et traiter des informations, et l'aptitude à les utiliser afin d'obtenir un avantage économique dans un but stratégique. Dès lors, l'intelligence économique peut être résumée comme ceci : "Le savoir c'est le pouvoir".
Bulletin économique hebdomadaire uniquement accessible sur abonnement.
Consultez l'ensemble des bulletins disponibles en cliquant ici.
Consultez les services proposés par L'Economiste en cliquant ici.
Contactez L'Economiste afin de vous abonner en cliquant ici.
Malgré des difficultés certaines qui persistent, le Royaume-Uni connaît une reprise économique particulièrement encourageante. Les bonnes performances économiques du pays s'expliquent essentiellement par la mise en place d'une politique économique axée notamment sur la stimulation fiscale et réglementaire, l'orthodoxie budgétaire, l'activisme monétaire, le soutien à l'économie, et enfin le recours à l'exploitation des gaz de schiste.
Alors que les observateurs anticipaient une modification de la politique monétaire américaine en septembre 2013, aucun changement n'est finalement intervenu à cette date. Les raisons tiennent à la fois à une reprise économique moins bonne qu'anticipée, mais aussi à des aspects purement humains. Enfin, la non-décision de la banque centrale américaine révèle en creux le manque de capacité d'entrainement de l'économie américaine sur l'économie mondiale.
L'observation des indicateurs avancés de l'activité économique, notamment basés sur des enquêtes auprès des chefs d'entreprise, indique une relative amélioration de la situation économique au sein des pays de la zone euro. L'idée derrière cette constatation est que cela pourrait se traduire par un accroissement de l'activité économique, et donc apporter des signaux plus positifs sur l'emploi.