"Gold is money. Everything else is credit " - J.P. MORGAN
"Vous et moi venons par route ou par rail, mais les économistes voyagent en infrastructures " - Margareth THATCHER
"L’Europe se fera par la monnaie ou ne se fera pas" - Jacques RUEFF
"Chaque génération se doit de payer ses propres dettes. Respecter ce principe éviterait bien des guerres à l'humanité" - Thomas JEFFERSON
"La propriété est un droit antérieur à la loi, puisque la loi n'aurait pour objet que de garantir la propriété" - Frédéric BASTIAT
"Il n'y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l'on exerce à l'ombre des lois et avec les couleurs de la justice." - MONTESQUIEU
"La liberté n’est pas l’absence d’engagement, mais la capacité de choisir" - Paulo CUELHO
"Christophe Colomb fut le premier socialiste. Il ne savait pas où il allait, il ignorait où il se trouvait, et ce aux frais du contribuable." - Winston CHURCHILL
"Je parle de l’esprit du commerce qui s’empare tôt ou tard de chaque nation et qui est incompatible avec la guerre" - Emmanuel KANT
"Le budget est le squelette de l'État débarrassé de toute idéologie trompeuse" - Joseph SCHUMPETER
Au cours des années 1980, le Japon s'est imposé comme une puissance économique mondiale de premier rang, faisant même dire que ce pays pouvait dépasser les Etats-Unis comme puissance économique dominante, ce qui a d'ailleurs donné naissance au phénomène du "Japan Bashing". Or, les années 1990 sont venues mettre un terme au "miracle japonais" pour enchaîner avec deux décennies "perdues" où progressivement une "déflation rampante" s'est installée, mettant ainsi au terme à l'irrésistible ascension de l'archipel Nippon, et dont le pays n'a toujours pas réussi à s'extirper. Loin d'avoir un simple intérêt historique, l'expérience japonaise est forte d'enseignements eu égard à la situation actuelle des prix en zone euro.
La courte vidéo suivante permet à Thierry Apoteker (chef économiste et président du groupe TAC) de présenter sa vision pour l'année 2014. Comme toujours, l'analyse de monsieur Apoteker est limpide et pleine d'enseignements. Cet économiste, qui est un des meilleurs spécialistes français du risque-pays, prévoit notamment une reprise plus rapide et plus robuste que prévue de l'inflation aux Etats-Unis (avec ses implications en matière de politique monétaire) et de la croissance économique en Europe.
L'année économique 2013 de la France a plutôt mieux fini qu'elle n'avait commencé. Au final, malgré des déséquilibres persistants, ces derniers s'améliorent. En ce qui concerne 2014, une dynamique de reprise est envisageable même si elle restera lente, faible et conditionnée. Enfin, globalement, les défis demeurent très importants dans un contexte où la création de richesse par habitant est insuffisante pour sauvegarder le modèle social du pays.
Après huit ans passés à la tête de la banque centrale américaine (communément appelée FED pour Federal Reserve), Ben Bernanke va laisser sa place le 31 janvier 2014. Son remplaçant est une femme nommée Janet Yellen. Elle va ainsi devenir un des décideurs politiques parmi les plus influents de la sphère économique mondiale. Sa nomination intervient dans un contexte difficile et les défis auxquels cette dernière va devoir se confronter sont particulièrement ardus.
L'attractivité d'un pays reflète sa capacité à attirer des capitaux étrangers afin qu'ils viennent s'investir sur son sol. En France, malgré une attractivité toujours forte au niveau international, celle-ci s'érode et ce phénomène s'est récemment accéléré. Au final, ce constat est un signal inquiétant quant à l'état de l'économie française, actuel et à venir, tel qu'il est perçu au-delà des frontières.
Il y a un mois, la Commission Européenne présentait son analyse sur la situation actuelle et à venir des pays de la Zone Euro. Il en ressort un certain nombre d'éléments qui soulignent in fine une reprise économique qui est appelée à se confirmer mais dans une ampleur et un rythme moins prononcés qu'escomptés, ainsi que des éléments de fragilités grandissants sur les prix et des disparités entre les pays.
Une analyse toujours très intéressante de Thierry APOTEKER, PDG et chef économiste du cabinet de recherche TAC :
Dans sa vision traditionnelle, le revenu est ce qu'un agent économique peut consommer, au cours d'une période donnée, sans s'appauvrir, c'est-à-dire sans entamer la valeur de son patrimoine. Dans ce cadre, le revenu est donc un "flux", alors que le patrimoine est un "stock". Le revenu peut être consommé ou épargné. La répartition des revenus soulève ainsi la question des inégalités et des systèmes de redistribution permettant d'aboutir à une meilleure justice sociale. En France, les deux principaux vecteurs de la redistribution pour diminuer les inégalités de revenus sont la fiscalité et les prestations sociales. Ils constituent les canaux les plus connus et les plus visibles de la politique de redistribution du pays. Toutefois, il convient de préciser qu'il existe d'autres moyens d'action, moins connus et moins visibles, à la disposition des pouvoirs publics français afin de mettre en œuvre leur politique de redistribution.
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Après huit ans passés à la tête de la banque centrale américaine (communément appelée FED pour Federal Reserve), Ben Bernanke va laisser sa place le 31 janvier 2014. Son remplaçant est une femme nommée Janet Yellen. Elle va ainsi devenir un des décideurs politiques parmi les plus influents de la sphère économique mondiale. Sa nomination intervient dans un contexte difficile et les défis auxquels cette dernière va devoir se confronter sont particulièrement ardus.
L'industrialisation est le processus par lequel une économie se développe grâce aux industries. Par conséquent, parler de "ré-industrialisation" d'un pays réfère notamment au processus par lequel ce pays cherche à recomposer son industrie manufacturière dont le poids dans l'économie nationale a diminué. Dans ce cadre, la ré-industrialisation renvoie autant à la localisation de nouvelles industries sur le sol national qu'à la relocalisation d'activités auparavant délocalisées.
Depuis près de 40 ans, les économies de plusieurs pays développés connaissent un processus de désindustrialisation. Les effets de ce mouvement de désindustrialisation sont divers. Toutefois, les impacts négatifs sur l'économie de ces pays se font particulièrement ressentir à travers les effets renforçants de la crise globale actuelle. Dans ce cadre, les Etats-Unis, profitant de la combinaison de plusieurs facteurs favorables et d'un volontarisme politique affiché, semblent s'être engagés dans un processus de ré-industrialisation encourageant mais à relativiser.
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