"En France quand on raisonne économiquement on est soupçonné de conspirer socialement" - Auteur indéterminé
"La productivité est la mesure du progrès technique" - Jean FOURASTIE
"L’inflation est comme l’alcoolisme. Lorsqu’un homme se livre à une beuverie, le soir même cela lui fait du bien. Ce n’est que le lendemain qu’il se sent mal" - Milton FRIEDMAN
"L’Europe se fera par la monnaie ou ne se fera pas" - Jacques RUEFF
"Il ne peut y avoir de crise la semaine prochaine, mon agenda est déjà plein " - Henry KISSINGER
"Il est appréciable que le peuple de cette nation ne comprenne rien au système bancaire et monétaire. Car si tel était le cas, je pense que nous serions confrontés à une révolution avant demain matin. " - Henry FORD
"En politique, ce qui est cru est plus important que ce qui est vrai " - TALLEYRAND
"La guerre n'est que la simple continuation de la politique par d'autres moyens" - Carl VON CLAUSEWITZ
"L'inflation est une taxation sans législation" - Milton FRIEDMAN
"Je crains le jour où la technologie dépassera nos relations humaines. Le monde aura une génération d'idiots " - Albert EINSTEIN
Afin de faire face à la crise financière de 2008-2009, la plupart des banques centrales ont notamment mis en place des politiques d'assouplissement monétaire (baisse des taux d'intérêts) pour soutenir le secteur bancaire et l'activité économique. Si les effets initiaux ont permis d'éviter une grande dépression comme dans les années 1930, le prolongement de ces politiques pourrait s'avérer délétère. En effet, les politiques actuelles sont probablement en train de créer les conditions de la prochaine crise économique.
Après une décennie de forte croissance économique dans les pays émergents durant les années 2000, la plupart font face à une période compliquée sur le plan économique. Le ralentissement observé dans ces pays tient pour partie aux problèmes rencontrés dans les pays développés. Toutefois, ces difficultés ne sont probablement pas conjoncturelles mais plus profondes, et soulignent en cela des difficultés spécifiques qui marquent en réalité la difficulté pour ces pays, à passer d'une phase de décollage et d'expansion économique, à une phase de maturité. Dès lors, après avoir longtemps parlé de "miracle" des émergents, certains commencent à parler de "mirage" des émergents.
La Chine a connu plusieurs semaines de fortes tensions sur les marchés financiers avec une chute des bourses suite à une hausse des taux d'intérêts. Il est important d'appréhender le contexte dans lequel ces évènements se sont déroulés afin de comprendre les dessous d'une situation potentiellement explosive pour la Chine, mais plus largement pour la région Asie-Océanie, ainsi que l'ensemble de l'économie mondiale. Tous ces évènements traduisent en réalité la volonté des autorités chinoises de faire évoluer le modèle économique dans un contexte où la croissance du pays montre des signes de ralentissement.
Depuis le 1er Juillet 2013, la Croatie est devenue le 28ème membre de l'Union Européenne (UE), soit près de 20 ans après la guerre de Yougoslavie. Le processus d'intégration aura été le plus long de toute l'histoire de l'UE car il aura duré plus de 10 ans, et les conditions d'entrée auront également été les plus draconiennes. L'aspect sur lequel la Croatie devra s'améliorer pour s'adapter et tirer avantage de son nouvel environnement économique est la compétitivité. Pour l'Europe, l'adhésion de la Croatie revêt essentiellement un intérêt politique et géopolitique, plus qu'économique.
Malgré des atouts certains, l'Iran ne s'est pas adapté aux bouleversements du monde. Les choix politiques et économiques issus de la révolution islamique de 1979 se sont tous avérés délétères, car guidés par des intérêts idéologiques et ceux d'un pouvoir théocratique. L'économie de l'Iran bénéficie toujours d'une importante rente pétrolière permettant l'accumulation de devises, mais ces revenus sont de plus en plus insuffisants pour contrebalancer les fragilités structurelles dont souffre le pays depuis la révolution de 1979, à savoir, entre-autres : économie étatisée et rentière, politiques économiques peu lisibles et rivalités entre les différents centres du pouvoir. Tous ces dysfonctionnements aboutissent à empêcher la mise en place de réformes structurelles aptes à développer l'économie, ce qui à force de louvoiement, pèse sur la conjoncture économique du pays qui se dégrade rapidement et de façon très marquée. Ainsi, le pays s'oriente clairement vers des risques économiques majeurs.
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De plus en plus de signes laissent à penser que les Etats-Unis sont en train de sortir de la crise économique. Parmi ces signes il convient de citer les inscriptions au chômage qui diminuent, les ventes de logement qui rebondissent, la croissance économique qui est relativement élevée et stable, ou encore la consommation des ménages qui augmente alors que cette dernière est fortement corrélée à la confiance des consommateurs.
Toutefois, ces signes positifs doivent être relativisés au regard de la nature exacte de cette reprise. Un élément significatif de cette reprise en demi-teinte est l'annonce récente du président de la banque centrale américaine (FED), Ben Bernanke, et de ses effets. En effet, ce dernier a annoncé son intention de diminuer son soutien à l'économie dans un avenir relativement proche (signe que l'économie va mieux), mais dans la foulée les marchés financiers ont montré des signes de vacillement (preuve que des doutes subsistent sur la pérennité de la reprise sans la continuité de cette aide - voir décryptage).
Le Brésil connait depuis plusieurs semaines des manifestations de grande ampleur dans plusieurs villes importantes du pays. Les manifestations sont nées suite à l'augmentation du prix des transports publics qui s'ajoute à la vie chère, alors que, parallèlement, les dépenses engagées par le pays pour préparer la coupe du monde de football en 2014 et les jeux Olympiques de 2016, paraissent disproportionnées. Le décalage entre la hausse des prix pour la population et les dépenses qui apparaissent comme non prioritaires ont fait émerger le mécontentement. De plus, il convient d'amener des éléments de contexte en précisant que le pays fait face à un fort ralentissement de la croissance, combiné à une inflation élevée et à une corruption qui gangrène la société. Le gouvernement a été dépassé par un mouvement non politisé et imprévu qui souligne en réalité une évolution sociale et économique profonde du pays.
L'Egypte vient de connaître un coup d'Etat militaire soutenu par une partie de la population. Le président, Mohamed Morsi, démocratiquement élu en juin 2012, a été démis de ses fonctions et une période d'incertitude débute. Mohamed Morsi était issu d'un mouvement appelé les "frères musulmans", un parti politique dont le slogan jusqu'à récemment était "La Charia est la solution". La population s'est laissée séduire par des propositions qui se sont très rapidement avérées délétères pour l'économie. L'incompétence économique des dirigeants, leur pratique du pouvoir visant à noyauter les institutions politiques du pays, et la montée de l'insécurité ont poussé la population à descendre dans la rue. Dans ce contexte, il convient d'analyser les fondements économiques de la crise politique actuelle. En effet, la situation économique insoutenable dans laquelle se trouve plongé le pays explique en grande partie pourquoi les répercussions sociales et politiques sont à la hauteur de cette insoutenabilité.
A trois mois des élections fédérales allemandes qui auront lieu le 22 septembre prochain, la chancelière Angela Merkel a récemment indiqué vouloir développer une relance budgétaire si elle était réélue. Bien que les objectifs politiques et électoralistes soient évidents, il n'en demeure pas moins que l'intérêt économique n'est pas dénué de sens dans une vision de moyen et long terme, eu égard à la situation de sous-investissement chronique de l'Allemagne. Toutefois, il apparaît que la possibilité d'une telle relance soit en réalité assez ténue et qu'elle s'avère oubliée rapidement.
Les Etats-Unis et l'Europe se sont lancés dans un processus de négociation commerciale. Le but est de créer une vaste zone de libre-échange afin de favoriser et d'accroître les échanges commerciaux de part et d'autre de l'Atlantique Nord. Le traité qui pourrait être signé s'appellerait alors le Partenariat Transatlantique (PTA). Le processus menant à ce traité pourrait s'avérer long au regard des nombreux défis qu'un tel accord suppose, notamment du point de vue politique. Après plusieurs semaines de discussions entre les différentes parties prenantes européennes, la Commission Européenne vient de recevoir son mandat de négociation. Les négociations porteront avant tout sur des aspects économiques, mais les enjeux géoéconomiques de long terme induits sont au moins aussi importants et engageants. Dans ce cadre, il apparaît que la France est fortement concernée par un accord. En effet, les négociations devraient porter sur plusieurs domaines dans lesquels la France est encore relativement présente.