"La conquête du superflu donne une excitation spirituelle plus grande que la conquête du nécessaire. L’homme est une création du désir, et pas une création du besoin" - Gaston BACHELARD
"Prenons le cas de Singapour. […] On dirait un miracle économique. Mais le miracle est moins celui de l’inspiration que celui de la transpiration" - Paul KRUGMAN
"Il serait un mauvais économiste celui qui ne serait qu’économiste" - Friedrich HAYEK
"La machine a jusqu’ici créé, directement ou indirectement, beaucoup plus d’emplois qu’elle n’en a supprimés" - Alfred SAUVY
"La démocratie est le pire des régimes, à l’exception de tous les autres" - Winston CHURCHILL
"Je parle de l’esprit du commerce qui s’empare tôt ou tard de chaque nation et qui est incompatible avec la guerre" - Emmanuel KANT
"Il y a deux manières de conquérir et d'asservir une nation, l'une est par les armes, l'autre par la dette." - John ADAMS
"Les investissements d'aujourd'hui sont les profits de demain et les emplois d'après demain" - Helmut SCHMIDT
"Les urgences ont toujours été le prétexte sur lequel les protections des libertés individuelles ont été érodé" - Friedrich HAYEK
"C'est uniquement parce que nous sommes libres dans le choix de nos moyens que nous sommes aussi libres dans le choix de nos fins. La liberté économique est par conséquent une condition indispensable de toute autre liberté" - Friedrich HAYEK
L'éclatement de la crise financière en 2007-2008 a débouché sur plusieurs débats public et l'idée selon laquelle les marchés financiers sont à l'origine des maux que nous connaissons actuellement, est largement répandue dans la population. Loin de lutter contre cette idée, les politiques de tous bords et de tout pays jouent avec pour faire oublier que ce sont eux qui ont mis en place les politiques économiques qui ont conduit à la crise globale actuelle. Dans ce cadre, les marchés financiers deviennent souvent le bouc émissaire d'Etats n'assumant pas leurs responsabilités. Il convient alors de rappeler un certain nombre de vérités.
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Né en 1940 aux Etats-Unis, Akerlof est un économiste qui a notamment travaillé à l'université américaine de Berkeley. Les travaux qui l'ont rendu célèbre renvoient notamment à la rationalité des agents économiques (voir définition). Il est reconnu pour être un économiste d'inspiration keynésienne, mais qui a travaillé sur un thème généralement associé aux néoclassiques : la microéconomie (voir définition). Il prête attention aux dimensions psychologiques et sociologiques du comportement économique. Il reçoit le prix Nobel d'économie en 2001, en compagnie de M. Spencer et de J.Stiglitz, pour ses travaux sur la place des asymétries d'information, c'est-à-dire, des situations d'échange où les agents ne disposent pas des mêmes connaissances sur des variables utiles à la réalisation de la transaction. La prise en compte de cette asymétrie d'information permet d'expliquer pourquoi l'agent qui détient l'information, possède un avantage sur l'autre partie.
L'effet de l'immigration sur le marché du travail est un sujet qui revient régulièrement à chaque période de difficultés économiques. Le réflexe pavlovien consiste, en substance, à dire qu'en supprimant l'immigration le chômage diminuera. L'hypothèse sous-tendue par cette idée est que les immigrés seraient la cause du chômage en prenant le travail des natifs. La réalité est plus complexe que cela. Il convient de souligner que l'immigration peut avoir des effets divers sur le chômage selon l'horizon temporel étudié et selon la situation des travailleurs. Egalement, le degré de flexibilité du marché du travail et les contraintes législatives peuvent influer sur le lien entre immigration et marché du travail.
Après un processus d'adhésion, la Lettonie va devenir officiellement le 18ème membre de la Zone Euro (ZE) en janvier 2014. L'adhésion de la Lettonie intervient après une période où le pays a été fortement touché par la crise globale. Le pays a alors fait appel à des aides internationales et mis en place un programme de redressement économique. Grâce à ces dispositifs, la République lettone est finalement sortie de la crise et respecte les critères d'adhésion. Par conséquent, l'intégration est rendue possible et correspond en réalité à un processus naturel, qui présente des avantages mais aussi des risques, le tout dans un contexte d'inquiétude concernant la Zone Euro. L'adhésion de la Lettonie préfigure probablement celle de la Lituanie.
Depuis environ deux décennies, l'économie de l'archipel nippon se trouve dans une situation économique préoccupante avec une croissance atone et une inflation négative. Le pays a longtemps supporté cette situation grâce notamment à des excédents commerciaux liés à une industrie très innovante. Néanmoins, la montée de la concurrence étrangère et l'éclatement de la crise globale sont venues remettre en cause cette situation, et le Japon doit maintenant faire face à une situation très préoccupante sur le plan économique. Les électeurs japonais ont élu en décembre 2012 un nouveau pouvoir politique afin qu'il développe une politique économique ambitieuse : les "Abenomics". Le terme de Abenomics renvoie au nom de famille du premier ministre Japonais instigateur de ces politiques : M. Shinzo Abe. Il fait également référence à la politique menée sous le Président Ronald Reagan au cours des années 80 aux Etats-Unis : les Reaganomics. Si ces deux politiques sont opposées quant à leurs buts et leurs moyens, elles se rapprochent du point de vue de la rupture avec les politiques menées précédemment et dans la détermination à lutter contre un problème identifié. Les Abenomics se déclinent sous la forme imagée de trois flèches à décocher successivement, et visant chacune un objectif précis. In fine, ces trois flèches sont censées former un tout cohérent apte à lutter contre la déflation et permettant les conditions de la reprise de la croissance économique.
Un des effets de la crise financière de 2007-2008 est une exigence accrue en terme de responsabilité de la part des banques. Dans ce cadre, plusieurs formes de finances souhaitent répondre à cette exigence de responsabilité. Ainsi, les finances dites "éthique" et "islamique" constituent des formes en plein essor. La finance islamique correspond par exemple, au niveau mondial, à près de 1000 milliards de dollars et représente en cela un gisement d'épargne non négligeable, même si cette épargne demeure marginale par rapport à l'ensemble des capitaux financiers mondiaux.
L'inde a connu un développement économique très rapide. En effet, le pays est passé d'une croissance moyenne de +3% par an dans les années 1970, à +7% dans les années 2000. Il fait maintenant parti des pays émergents parmi les plus dynamiques, communément regroupés sous l'acronyme "BRICS" : Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud. Le rattrapage économique du pays s'explique en grande partie par la mise en place de réformes libérales, rompant ainsi avec le modèle socialiste qui prévalait auparavant. Néanmoins, au regard de la situation économique actuelle et des caractéristiques du pays, il apparaît que l'évolution future du pays soit fortement contrainte et que des défis très importants et encore non solutionnés se présentent à lui.
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L'union européenne a récemment annoncé son intention de mettre en œuvre une initiative franco-allemande pour lutter contre le chômage des jeunes. Le but officiel est de trouver une solution de court terme face au chômage d'une population particulièrement touchée par la crise globale avec près d'un jeune sur deux sans emploi en Europe. Si l'idée peut paraître séduisante, il n'en demeure pas moins que les mesures, qui restent encore à entériner, ne sont pas à la hauteur d'un problème beaucoup plus global, et que les arrières pensées politiques et économiques sont la principale raison de cette initiative.
La commission européenne a récemment décidé d'augmenter les droits de douanes sur les importations de panneaux photovoltaïques en provenance de Chine. Pékin a engagé en retour des mesures de rétorsions à l'encontre de l'Union Européenne (UE) concernant les importations de vin. Toutes ces mesures procèdent d'un long processus de tensions commerciales accrues entre la Chine et l'UE. Les évènements actuels soulignent une étape supplémentaire vers une guerre commerciale car cette fois, les actes accompagnent les mots. En plus de faire apparaître des tensions vives entre les deux zones économiques, ces évènements mettent en évidence des faiblesses politiques de l'UE et des intérêts divergents profonds, sur fond d'enjeux géostratégiques.
Contrairement à la grande dépression des années 1930 où les banques centrales avaient été incapables de s'adapter à la situation, les autorités monétaires ont rapidement pris conscience de la gravité de la crise et ont développé des politiques d'assouplissement monétaires adéquates. Toutefois, ces politiques ont atteint leurs limites et des mesures non-conventionnelles se développent actuellement. Les autorités monétaires doivent arbitrer entre deux risques : (1) soit une situation d'inflation incontrôlée lorsque l'activité économique reprendra, ou alors (2) un risque de déflation qui hypothéquerait les chances de reprise.
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