"Christophe Colomb fut le premier socialiste. Il ne savait pas où il allait, il ignorait où il se trouvait, et ce aux frais du contribuable." - Winston CHURCHILL
"L'inflation est une taxation sans législation" - Milton FRIEDMAN
"L'argent public n'existe pas, il n'y a que l'argent des contribuables" - Margaret THATCHER
"Un économiste est quelqu’un qui expose l’évidence en termes incompréhensibles" - Alfred KNOPFT
"La seule cause de la dépression est la prospérité" - Clément JUGLAR
"Détruire la concurrence, c’est tuer l’intelligence" - Frédéric BASTIAT
"En France quand on raisonne économiquement on est soupçonné de conspirer socialement" - Auteur indéterminé
"Si vous m'avez compris c'est que je me suis mal exprimé" - Alan GREENSPAN
"Le budget est le squelette de l'État débarrassé de toute idéologie trompeuse" - Joseph SCHUMPETER
"Le problème avec le socialisme, c'est que, tôt ou tard vous êtes à court de l'argent des autres" - Margaret THATCHER
Parmi les politiques économiques mondiales mises en place pour sortir de la crise, le Japon détient sans conteste la palme de l'agressivité. En effet, le pays met en place depuis maintenant six mois, une expérience économique grandeur nature, sans commune mesure, et dont les effets à venir sortent du cadre des connaissances actuelles de la science économique. La politique menée actuellement est appelée "Abenomics" du nom du nouveau Premier Ministre Japonais Shinzo Abe, élu en décembre 2012, et qui est l'instigateur de cette politique. Le développement de cette politique trouve ses origines dans les caractéristiques spécifiques du Japon. Si les premiers résultats sont encourageants du point de vue japonais, il n'en demeure pas moins que des risques non négligeables pour l'ensemble de l'économie mondiale sont sous-jacents à cette politique.
La France vient récemment de bénéficier d'un allongement de deux ans accordé par la Commission Européenne pour ramener le déficit budgétaire à 3% du PIB. Toutefois, ce délai accordé n'est pas sans contrepartie. En effet, la France s'est engagée en échange à réaliser des réformes structurelles durant cette période, et notamment celle des retraites. Néanmoins, avant d'être imposée par l'extérieur, cette réforme est avant tout indispensable pour pérenniser le système français de retraite par répartition et faire face au déficit public. La forme finale de la réforme n'est pas encore arrêtée mais les paramètres sont connus, et les marges de manœuvre sont minces. L'arbitrage est relativement simple : recul de l'âge de départ à la retraite pour maintenir le niveau de vie, ou alors préférence pour la hausse des cotisations et la baisse des pensions pour continuer à partir tôt à la retraite au détriment du niveau de vie.
L'un des effets de la crise globale directement perceptible par les populations est la montée du chômage dans la quasi-totalité des pays d'Europe. Il apparaît cependant que le chômage touche de façon différente les pays européens. Le vecteur initial de transmission de la crise est le secteur immobilier. Les personnes les plus touchées sont les moins qualifiées et le plus jeunes. Des mesures de court terme et de long terme mises en place pour lutter contre le chômage varient selon les pays, tout comme les résultats observés.
Bulletin économique hebdomadaire uniquement accessible sur abonnement.
Consultez l'ensemble des bulletins disponibles en cliquant ici.
Consultez les services proposés par L'Economiste en cliquant ici.
Contactez L'Economiste afin de vous abonner en cliquant ici.
Comme prévu, et malgré les déclarations politiques, la France est entrée en récession au premier trimestre 2013 (T1 2013). Même si ce constat était déjà internalisé par les observateurs économiques depuis longtemps, les chiffres officiels viennent confirmer cette tendance récessive. D'un point de vue technique, une récession se définit comme deux trimestres consécutifs de baisse du Produit Intérieur Brut (PIB). Concrètement, cela signifie que la richesse produite a diminué d'un trimestre à l'autre; de -0,2% en T4 2012 et -0,2% en T1 2013. Il est maintenant évident que la France est entrée dans un cycle récessif avec l'ensemble des moteurs de la croissance qui sont négatifs.
La Commission Européenne a récemment proposé de taxer les importations de panneaux solaires en provenance de Chine, les accusant de concurrence déloyale. En réponse à cette proposition, la Chine a mis en place des mesures de rétorsions sur certains produits et a lancé une enquête anti-dumping à l'encontre de l'Union Européenne (UE). Les différentes mesures prises de part et d'autre soulignent les tensions commerciales accrues entre ces deux zones économiques et risquent de faire émerger le conflit commercial le plus important depuis des décennies.
Comme prévu, l'OMC (Organisation Mondiale du Commerce) vient de désigner son nouveau directeur général (DG). Il est brésilien et se nomme Roberto Azevedo. Il succède au français Pascal Lamy et prendra ses fonctions à Genève le 1er Septembre prochain. L'élection de Monsieur Azevedo souligne la puissance accrue des pays du Sud. Son rôle sera de relancer des négociations commerciales actuellement dans l'impasse depuis 2001, et de réformer le système commercial multilatéral.
L'Afrique a longtemps été le pré carré de la France, et plus largement des pays occidentaux, au travers de sa colonisation historique. L'Histoire a ainsi créé des liens économiques et culturels forts entre l'Afrique et les pays occidentaux. Toutefois, la globalisation et l'émergence de la Chine comme nouvel acteur sur la scène internationale changent profondément la situation des relations économiques de l'Afrique. Dès lors, et bien que le continent africain conserve des liens forts avec l'Occident, son centre de gravité et ses intérêts se déplacent de plus en plus vers l'Asie, et notamment la Chine. La stratégie de la Chine vis-à-vis de l'Afrique se décline sous trois angles : diplomatie active et accommodante, forte présence de groupes publics, et enfin fortes sommes d'argent.
La compétitivité d'une nation correspond à la part de marché cumulée de ses entreprises dans le commerce international. Dans ce cadre, la France enregistre de mauvais résultats depuis une douzaine d'années. Cette situation résulte d'un manque d'adaptation économique aux exigences de la compétition internationale. Le pays doit réagir afin que les répercussions économiques négatives ne deviennent pas irréversibles.
Bulletin économique hebdomadaire uniquement accessible sur abonnement.
Consultez l'ensemble des bulletins disponibles en cliquant ici.
Consultez les services proposés par L'Economiste en cliquant ici.
Contactez L'Economiste afin de vous abonner en cliquant ici.
Les pays d'Europe du Sud ont hérité d'un acronyme peu flatteur lors de la crise globale : les PIGS, soit "cochons" en anglais. L'acronyme de PIGS renvoie à la première lettre de chaque pays (Portugal, Italie, Grèce, Espagne - Spain en anglais). L'intérêt de cet acronyme est de pouvoir regrouper sous une même et seule appellation des pays aux caractéristiques économiques comparables et qui appartiennent à une même zone géographique. Au plus fort de la crise en 2008-2009, les pays du "Club Med" (autre expression peu flatteuse) sont ceux qui ont connu la dégradation économique la plus rapide et la plus profonde. Après plusieurs années compliquées sur le plan économique, ces pays connaissent des signes encourageants d'amélioration.
Le cours des matières premières (énergies, métaux, alimentaires) a commencé à fortement diminuer depuis le début de l'année 2013, et la baisse est très visible depuis un mois. La baisse est particulièrement visible sur l'or et le cuivre. Instinctivement, il paraît logique de se féliciter de cette baisse car les prix des produits concernés seront moins chers à l'achat. Si cette idée est vraie, il convient néanmoins de souligner le caractère inquiétant de cette évolution des prix. En effet, la baisse des cours traduit surtout une diminution d'activité de l'économie mondiale qui risque d'évoluer vers une récession.