Comprendre l'économie : www.leconomiste.eu

"Le capitalisme constitue par nature, un type ou une méthode de transformation économique, et non seulement il n’est jamais stationnaire, mais il ne pourrait le devenir. Ce processus de destruction créatrice constitue la donnée fondamentale du capitalisme" - Joseph SCHUMPETER

"Un problème politique est un problème économique sans solution" - Georges ELGOZY

"Le dollar est notre monnaie, mais c’est votre problème" - John Bowden CONNALLY

"Le socialisme est une philosophie de l'échec, le crédo de l'ignorance et l'évangile de l'envie " - Winston CHURCHILL

"La productivité est la mesure du progrès technique" - Jean FOURASTIE

"L’inflation est toujours un phénomène monétaire" - Milton FRIEDMAN

"L’économie est fille de la sagesse et d’une raison éclairée : elle sait se refuser le superflu, pour se ménager le nécessaire " - Jean-Baptiste SAY

"On attire l'ennemi par la perspective d'un avantage ; on l'écarte par la crainte d'un dommage. " - SUN TZU

"En France quand on raisonne économiquement on est soupçonné de conspirer socialement" - Auteur indéterminé

"Il ne peut y avoir de crise la semaine prochaine, mon agenda est déjà plein " - Henry KISSINGER

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Analyses de l'économie

03/01/22 Biais cognitifs et effet momentum

Quel investisseur n’a pas rêvé de battre le marché sur la base de ses propres analyses des cours boursiers ? Il est certes loin d’être impossible de réaliser des plus-values de manière continue.  Mais au-delà des aspects techniques de la finance moderne, pour que se produise un tel évènement un investisseur doit être également capable d’anticiper sur la base d’informations publiques certains mouvements de marché, d’identifier les entreprises qui vont réaliser des performances et de prendre des positions pour se couvrir sans que cela ne réduise son gain potentiel.

La tâche n’est pas aisée et mieux vaut ne pas succomber à l’excès de confiance ou à tout autre comportement hasardeux. De l’auto-attribution, aux effets momentum, en passant par les biais individualistes, nombreuses sont les raisons pour démontrer que battre le marché continuellement repose sur une douce illusion.

Biais cognitifs et effet momentum

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31/12/21 Bernard Arnault et Polytechnique

Le patron français du prospère groupe de luxe LVMH compte certes parmi les grands industriels polytechniciens, mais le grand public ignore qu’il a une histoire compliquée avec la prestigieuse et célèbre école d’ingénieurs.

Bernard Arnault LVMH Polytechnique

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30/12/21 Balzac en faillite

A 25 ans, puisque sa carrière dans les lettres s’annonce mal, Honoré de Balzac veut se faire éditeur. Cette idée lui a été suggérée par un ami de son père qui lui propose aussi de lui avancer des fonds. Le futur grand écrivain français conçoit alors le projet d’imprimer en un seul gros volume les œuvres des grands classiques, à commencer par Molière et La Fontaine. Si les XVIIIe et XIXe siècles privilégient les petits formats, avec l’habitude de diviser les romans en deux ou trois tomes, l’idée d’une édition « compacte » est pour l’heure révolutionnaire. Trop, il faut croire. 

Balzac faillite

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29/12/21 Anthropologie de la mondialisation

La mondialisation est un concept que l’on emploie régulièrement, comme une nouveauté, alors même qu’elle est aussi ancienne que le monde. Certes, depuis les années 1980 nous avons connu un accroissement des échanges, une rapidité des flux d’information, une ouverture de plus en plus grande des frontières et des échanges élargis avec l’ensemble des pays du monde. Ce sont là des phénomènes nouveaux, mais qui ne caractérisent pas la mondialisation, phénomène beaucoup plus ancien. L’Empire romain a connu une forme de mondialisation, au sein de son empire et avec l’extérieur : minerais venus d’Espagne, vin de Gaule, verrerie d’Égypte, esclave de Nubie… l’Empire romain est un vaste marché. Au XVIsiècle, c’est une autre mondialisation qui se développe, bien étudiée par Fernand Braudel et sa célèbre thèse sur la Méditerranée au temps de Philippe II. Ensuite, c’est le XVIIIe, avec l’ouverture à l’Inde et aux Amériques, puis le XIXe siècle et la découverte de l’Afrique. Ces ouvertures et ces découvertes sont les conséquences de la mondialisation, mais elles n’en sont pas les ressorts fondamentaux. La mondialisation est marquée par trois caractéristiques : l’échange, la curiosité, le mimétisme. Et elle a trois conséquences : l’ouverture au monde, l’accroissement des richesses, le renforcement des cultures fortes. Nous aborderons cette semaine ses caractéristiques et la semaine prochaine, ses conséquences. Par Jean-Baptiste Noé

 

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28/12/21 Alphabétisation financière

Un américain sur trois ne répond pas correctement à cette question : et vous ?

Tous les jours, les agents économiques (= vous et moi) prennent des décisions complexes en ce qui concerne la gestion de leur budget, leurs décisions d'investissements, le choix entre consommation et épargne... La situation de chacun est unique, mais le but final est pourtant commun : maximiser son bien-être, ce que l'on appelle l'utilité en économie. Un individu rationnel et bien informé réussira à faire cela à peu près correctement. Par exemple, il aura tendance à dépenser moins que son revenu lors de sa vie professionnelle pour avoir une épargne disponible lors de sa retraite. Mais en réalité, les individus sont-ils réellement rationnels et bien informés ? Par Captain Economics.

Alphabétisation financière

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27/12/21 Alberto ALESINA : Théorie de la modération rationnelle des institutions politiques

Né en 1957 aux Etats-Unis Alesina est un économiste qui collabore avec différents organismes tels que le CEPR en Angleterre et le NBER aux Etats-Unis. Il enseigne actuellement à l'Université de Harvard aux Etats-Unis. Il travaille sur plusieurs sujets, mais il est surtout connu et reconnu pour ses travaux portant sur l'Economie Politique, domaine qui ambitionne d'étudier les phénomènes contemporains à l'aide de l'interconnexion des sciences économiques et des sciences politiques.

Alberto ALESINA

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23/12/21 35 ans d'économie mondiale en 20 secondes

L'animation suivante montre l'évolution de la part de chaque pays dans le PIB mondial entre 1980 et 2015, et ce faisant souligne ainsi un basculement progressif mais certain du monde des pays développés vers les pays en développement.



22/12/21 "The end of the world as we known it", Dani Rodrik

Une fois n'est pas coutume, le texte qui suit est en anglais. Néanmoins, notez qu'il est court et facile d'accès. La paternité de ce texte revient à l'économiste turque Dani Rodrik. Dans ce texte publié pour Project Syndicate, il livre une analyse prospective en termes d'Economie Politique Internationale (EPI). En partant de la situation politique et économique grecque actuelle, l'analyse déroule un raisonnement articulé autour des possibles répercussions en chaîne sur l'économie internationale. Sans être exhaustive ni prophétique, cette approche a le mérite de proposer une grille de lecture originale permettant de susciter des questionnements pertinents.

RODRIK Dani

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21/12/21 "Mythe et échec du capitalisme" par Ludwig Von Mises

La paternité du texte qui suit revient à l'économiste autrichien Ludwig Von Mises. Alors que cet article date de 1934, il reste étonnant d'actualité. A ce titre, il convient d'essayer de le lire comme s'il datait d'aujourd'hui et d'oublier qu'il a été écrit il y a 80 ans : l'intérêt n'en est que plus grand. En effet, tout comme aujourd'hui dans de nombreux pays, il traite des accusations d'échec portées contre le système économique capitaliste. Par la même occasion il en profite pour rappeler que le libéralisme est très souvent diffamé, et que ses objectifs et moyens sont très éloignés des caricatures qui en sont généralement faites.

Il convient au préalable de rappeler ce qu'est en substance le "Capitalisme", à savoir : un système économique caractérisé par (1) le droit de propriété et la détention des biens de production par des personnes physiques, (2) une régulation du système qui passe par le marché grâce au mécanisme des prix, et enfin (3) la recherche du profit. Enfin, signalons que le système économique capitaliste est relativement bien présenté en filigrane dans la vidéo suivante portant sur Karl Marx : voir vidéo.

Ludwig Von Mises _ www.leconomiste.eu

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20/12/21 "La vitre cassée" de l'économiste Frédéric BASTIAT

Frédéric BASTIAT (1801-1850) est un économiste français dont l'œuvre demeure largement méconnue en France alors même que ses idées continuent à rester d'actualité. Le texte qui suit ("La vitre cassée") est issu de ce qui est probablement son ouvrage le plus connu ("Ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas"). Cette œuvre pamphlétaire n'est pas un manuel d'économie à proprement parlé mais plutôt une réflexion d'ensemble qui vise à souligner la facilité et l'erreur courante qui consistent à s'intéresser davantage aux effets visibles de court terme d'une mesure économique ("ce qu'on voit"), plutôt qu'à ses effets moins perceptibles à plus long terme alors même qu'ils sont souvent autrement plus importants ("ce qu'on ne voit pas").

Malgré un style suranné à mettre en parallèle avec l'époque dont il est issu, le texte est suffisamment clair, simple et succinct pour ne pas y ajouter de commentaires qui n'auraient pour seuls effets que d'alourdir un raisonnement qui se suffit à lui-même. Notons cependant qu'à une époque où la démagogie politique est devenue la règle, les politiques au pouvoir ont la fâcheuse tendance à ne s'intéresser qu'à "ce qui se voit" (prôner l'évidence et émettre une petite musique agréable et rassurante qui flatte le citoyen-électeur) plutôt qu'à "ce qui ne se voit pas" (la dure réalité des effets négatifs à long terme de ces mesures qui semblent a priori de bon sens) mais qui nécessite généralement du courage et implique une réflexion plus élaborée, mais malheureusement souvent peu payante sur le plan électoral.

La vitre cassée de Frédéric BASTIAT

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